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Les chasseurs de mammouths

Les chasseurs de mammouths

Titel: Les chasseurs de mammouths Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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Elles gonflent, ces derniers temps, dit-elle.
    Nezzie poussa un soupir de soulagement, et toutes les autres
éprouvèrent le même sentiment.
    Ayla se pencha en avant.
    — Toujours vomir le matin ?
    — Je n’ai jamais été aussi malade pour les deux premiers.
    — Fralie, veut bien me laisser... regarder ?
    Le regard de Fralie fit le tour du groupe de femmes. Aucune ne
dit mot. Nezzie lui souriait, la poussait silencieusement à accepter.
    — Je veux bien, dit Fralie.
    Ayla se leva vivement. Elle lui regarda les yeux, sentit son
haleine, lui tâta le front. Il faisait trop sombre pour voir grand-chose, et
trop chaud pour discerner si elle était fiévreuse.
    — Veux allonger ? demanda-t-elle.
    Tout le monde s’écarta pour donner à Fralie la place de s’étendre.
Ayla palpa, écouta, examina minutieusement. De toute évidence, elle possédait
une véritable compétence. Les autres femmes suivaient l’examen de regards
curieux.
    — Malade autrement que matin, je pense, dit Ayla, quand
elle en eut terminé. Je prépare remède empêche nourriture remonter. Aide à
sentir mieux. Empêche enfler. Prendras ?
    — Je ne sais pas, répondit Fralie. Frébec surveille tout ce
que je mange. Il est inquiet, je crois, mais il ne veut pas l’avouer. Il me
demandera d’où vient ce que je prends.
    Crozie, les lèvres serrées, retenait manifestement les mots qu’elle
avait envie de prononcer : elle redoutait, si elle les laissait échapper,
de voir Fralie prendre le parti de Frébec et refuser l’aide d’Ayla. Nezzie et
Tulie échangèrent un regard. Il n’était pas dans la manière de Crozie de faire
montre d’une telle retenue.
    Ayla hocha la tête.
    — Connais moyen, je crois.
    — Je ne sais pas ce que vous en pensez, déclara Deegie,
mais moi, je suis prête à finir de me laver et à sortir. Que dirais-tu d’aller
te rouler un moment dans la neige, Ayla ?
    — Boit, je crois. Trop chaud ici.
17
    Jondalar souleva la tenture tirée devant la plate-forme qu’il
partageait avec Ayla. Il sourit. Elle était assise au milieu de la couche. Nue,
la peau rosée, lumineuse, elle brossait ses cheveux encore humides.
    Elle lui sourit à son tour.
    — Je me sens si bien, dit-elle. Deegie m’avait dit que j’aimerais
ça. Le bain de vapeur t’a-t-il plu ?
    Il s’assit près d’elle, laissa retomber la tenture. Il avait lui
aussi le teint animé, mais il était déjà habillé, il venait de se peigner et
avait noué ses cheveux sur la nuque. Le bain de vapeur avait été tellement
agréable qu’il avait même songé à se raser mais il avait fini par se contenter
de se rafraîchir la barbe.
    — Ils m’ont toujours plu, répondit-il.
    Incapable de résister plus longtemps, il prit la jeune femme
dans ses bras, l’embrassa, entreprit de caresser le corps tiède. Elle répondit
sans réserve à ses caresses, s’abandonna à son étreinte. Il l’entendit gémir
doucement quand il prit entre ses lèvres le bout d’un sein.
    — Grande Mère, tu es tentante, femme, dit-il en s’écartant
d’elle. Mais que diront les gens, quand ils commenceront d’arriver au Foyer du
Mammouth pour ton adoption, s’ils nous trouvent en train de partager les
Plaisirs, au lieu d’être habillés et prêts à les recevoir ?
    — Nous pourrions leur dire de revenir plus tard,
riposta-t-elle en souriant.
    Jondalar éclata de rire.
    — Je t’en crois bien capable, non ?
    — Ne m’as-tu pas donné ton signal ? demanda-t-elle d’un
air espiègle.
    — Mon signal ?
    — Tu te rappelles bien. Le signal que donne un homme à une
femme quand il la désire ? Tu m’as dit que je saurais toujours. Ensuite,
tu m’as embrassée et caressée ainsi. Eh bien, tu viens de me donner ton signal,
et, quand un homme lui donne le signal, une femme du Clan ne refuse jamais.
    — Est-il bien vrai qu’elle ne refuse jamais ?
    Il ne parvenait pas encore à y croire tout à fait.
    — Elle est élevée ainsi, Jondalar. C’est ainsi que se
comporte une véritable femme du Clan, répondit-elle avec une parfaite gravité.
    — Hmmm. Autrement dit, le choix m’appartient ? Si je
te disais « Restons ici et partageons les Plaisirs », tu ferais
attendre tout le monde ?
    Il s’efforçait de garder son sérieux, mais ses yeux pétillaient
de joie.
    — Seulement si tu me donnes le signal, fit-elle sur le même
ton.
    Il la reprit dans ses bras, l’embrassa de nouveau. En la sentant
réagir avec plus d’ardeur

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