Les cons
la blonde sus-citée, qui s'est révélée être belle de près aussi) en me riant de mon imagination.
Le lendemain, gueule de bois de 3 sur l'échelle de Kanter (qui va jusqu'à 12), on prend le petit dèj, financé par les collocs de Michael (ils sont 7 en tout). Ils bouffent du fromage et de la charcuterie au petit dèj ces barbares. C'est délicieux.
Et puis retour sur le site. Ha oui, je vous ai pas parlé du site : C'est une plage sur la rivière, avec du sable et tout, qui est à 20 minutes de transport en commun de Berlin-centre. Donc, arrivé là, je sors la tente que j'ai taxée à une copine de Paul, 4 places pour moi tout seul, et je commence déjà à recruter des collocs. Je me rappelle à ce moment là, je transpirais le taquet, le modjo, les bonnes vibrations, et les blagues pourries. Pendant que je répare les trous dont le tapis de sol est criblé, je repère mon pote Sven qui vient d'arriver, la bouche en cœur, la gueule enfarinée. Alors je me suis planqué sous la toile en attendant qu'il passe à ma portée. Les enfants ! J'y ai sauté dessus comme le crocodile sur l'innocente gazelle ! J'y ai mordu à la tête et j'ai essayé de l'entrainer dans les profondeurs de mon repaire, où c'est que je l'aurais laissé pourrir un peu avant de commencer à le bouffer.
Et ben il était content de me voir aussi. Il était venu avec son pote Thomas qui s'était démonte la cheville l'année précédente. On a monté nos tentes à coté (et pas loin de celle de la suisse, j'ai pas pu m'empêcher de remarquer). Et puis ils sont allés se prendre une bière. Il était genre 11 heures.
Sven
Moi, après avoir confectionné un écriteau avec trois assiettes en carton et du scotch, j'y ai écrit : « the house of fools » dessus (la maison des tarés) et je l'ai collé sur ma tente.
Et puis, j'ai tourné un peu, essayant de retrouver des têtes connues. Je pouvais pas trop compter à ce qu'on me reconnaisse, vu la métamorphose que ma condition d'ingénieur m'avait fait subir au niveau des cheveux. J'ai pas trouvé beaucoup de monde. En fait j'ai trouvé personne. Je suis sûr qu'il y en avait plein qui avaient été au rassemblement en France ou j'étais l'année dernière, mais j'arrive tout simplement pas à retenir les visages.
Le con
Et puis, avec Sven et Thomas, on part en exploration dans la forêt, trouver des arbres grimpables. On s'est échauffés sur le portail du site qui était fermé. La forêt était de l'autre coté de la route.
Bilan : peu d'arbre grimpable, à part quelques uns très techniques. Moi j'en avais les mains qui tremblaient, mais il fallait les voir ces deux oufs. Tiens ben voilà une photo :
Sven in ze tree
Au retour, le portail était ouvert, mais les vrais grimpeurs, ça les intéresse pas les portails ouverts :
Ensuite, toujours avec Sven et Thomas, on a essayé d'agglutiner un maximum de personnes pour aller au supermarché. On est partis, un petit groupe de 10. Y avait bien deux kilomètres. À mi chemin, on a croisé un groupe sur le retour. Ils avaient piqué un caddie, encore heureux vu les futs de bière qu'il ramenaient.
Dans le supermarché, c'était l'anarchie. 80 % de ressortissant de pays étrangers essayant de trouver leur compte dans l'offre d'un supermarché allemand. J'ai pris une heure à trouver des olives. C'est pourtant pas si compliqué des olives, bordel. En sortant, on en a trouvé un qui avait une voiture et on lui a chargé son coffre jusqu'à que les spires des ressorts des suspension entrent en contact. Et puis on a rajouté encore un ou deux futs pour être surs que ça bouge pas et ils est parti livrer tout ça à fond de première. Moi, j'avais acheté de la vinasse et du cola. Hé hé hé, il est temps de répandre le calimotxo parmi ces ignares.
Et puis, si je me souviens bien, dès qu'il y a eu du monde sur le terrain de volley j'ai été dessus dans la minute. Le temps était découvert, vent froid. Le soleil était perçant, comme si y avait un trou dans la couche d'ozone juste au dessus. Il chauffait moyennement, mais il brulait beaucoup (aussi paradoxal que ça puisse paraitre). Je me suis arrangé pour changer d'équipe à temps pour pas bruler seulement un coté de mon corps. Ça jouait le bon vieux volley anarchique qui était la règle à Monnai (le rassemblement en France) : Mêmes règles qu'au volley normal, sauf au niveau
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