Les cons
super bonne pendant 20 secondes la bouche ouverte, certain d'avoir été marié avec dans une vie passée, jusqu'à qu'on se rende compte qu'on était tous les deux au rassemblement de Monnai en France l'année dernière. Et puis y a plein de trucs dont je me souviens pas. En allant me coucher, j'ai eu la présence d'esprit d'enlever mes lentilles, qui étaient pas mal en fin de vie.
Pfff, deux pages sans respirer. Pause, j'ai les stomas qui gargouillent.
Jeudi 8 juin 2006
Je fais une pause dans mon récit pour revenir un coup au présent : Je vous ai pas dit, à mon retour au bureau, hier matin, Bigboss me dit « bonjour » et puis dans la foulée « je voudrais vous parler dans mon bureau ». Aie ! Il a regardé mes connections sur le serveur et il est au courant du nombre d'heure que je passe sur les sites pornos. Je me compose un faciès, ce qui demande de la concentration et évite d'angoisser.
En gros : Depuis février, nos ventes sont quasiment nulles. Il m'a dit que la maison mère lui avait envoyé un ultimatum : 40 000 € de ventes ce mois-ci ou bien restructuration du personnel. Ce qui se traduit en français courant par : Fareed ou moi dehors. Je sais que c'est impossible de vendre 40 000 en un mois ; mon calvaire touche à sa fin !
Et puis j'y ai repensé : À la place du patron de Bigboss, je me vois mal dire à Bigboss : « Il faut que vous vendiez 40 000 ce mois-ci, sinon il faudra licencier un employé ». À mon avis, c'est une fausse menace pour nous faire peur en espérant que ce nous fera vendre plus. Mais bon, je garde espoir. Peut être que c'est vrai et que je vais enfin pouvoir m'arracher de ce pays de merde.
Hé hé, l'ironie de l'histoire, c'est qu'on a arrêté de vendre environ un mois après que Bigboss ait décidé d'augmenter ses marges de 30% (et le prix des machines de 15 %). Comme ça, pour se faire plus de marges. Ha ha, il se croit en économie de production.
Le con
Donc, retour à nos moutons.
Le lendemain (Vendredi), gueule de bois carabinée. Au moins 11 sur l'échelle de Kanter.
Pour me la faire passer, je vais direct sur le terrain de volley. Je me suis illustré par mon inutilité. La meuf superbonne (Kerstin au fait) sur laquelle j'avais bugué la veille était aussi sur le terrain, en T-shirt sans manche et slip. Slip qui lui rentrait un peu entre les lèvres de la chatte et c'était un bon exercice de deshormonation. Y avait un mec qui jouait dans son équipe et qui frottait avec ardeur sa bite contre sa jambe, à la fille. J'étais halluciné qu'il n'y en ai qu'un seul. Les copains du monde, ils ont le contrôle hormonal bien en main ! Moi ça allait, je restait concentré sur la balle, même quand le soleil a commencé à monter et qu'elle a tombé le T-shirt.
Kerstin
Le reste de la journée, j'ai essayé de calmer mon malaise. Bon soleil, vent glacé. J'ai trainé pas mal avec Sven et Thomas, mais Sven avait accroché une petite américaine et il était moyennement disponible. Moi, je la trouvait trop fluorescente (moi ! moi ! moi !) à mon gout.
La journée s'est tranquillement déroulée, jusqu'au soir où j'ai fini mon vin et ma sangria.
Les gens avec qui j'ai tissé des liens :
Sven, évidemment. Le seul que je connaissais bien avant. La photo ci dessous a été prise tout en haut d'un arbre qu'on avait grimpé pour pouvoir regarder le coucher de soleil du point de vue des dieux.
La suisse : Sabrina
Celle de droite.
L'iranienne : Shifteh, celle du milieu sur la photo précédente. Originaire de Teheran, Habite en Suède pour ses études. Vraie ourse. J'espère que je la recroiserais un jour.
L'autrichien : Robert, un pur dieu, comme Max ! Toujours au taquet, toujours le sourire. Pas la moindre trace d'activité hormonale en lui. Il a eu un gros accident de voiture l'année dernière et ceci explique peut être cela. Un de ces 4, on habitera ensemble, ou bien on fera le tour du monde ensemble, ou bien on aura des enfants ensemble... Je sais pas, mais un jour, on va envoyer du gros ensemble.
Sven à gauche, Robert à droite
La mexicaine : Andromeda, notre mère à tous. Sérieux, j'ai jamais vu quelqu'un s'occuper des autres autant. En plus elle habite en Angleterre (complètement à l'ouest) alors on se reverra, c'est sur.
Sabrina - Andromeda
L'ours : Florian
Je le
Weitere Kostenlose Bücher