Les cons
affaires personnelles ne sont pas susceptibles de vous échapper krchhh.
Le reste du paragraphe a été écrit à toute vitesse et en bougeant les mains dans tous les sens comme un italien après le troisième café.
DONC ! Sacado sur les épaules, mains dans les poches et black metal dans les oreilles, je me dirige vers l'arrêt de bus, mes talons martelant le sol au rythme de la grosse caisse. Birmingham avait revêtu une de ses plus belles journées et j'avais le moral à 45 dans l'échelle des dépassements d'échelles. Trois heures plus tard, je foule le sol de Londres, face à mon premier challenge : acheter un ticket de bus pour aller chez Sophie. Bienvenue en Britanie.
J'avais pris exactement la somme qu'il me fallait en rassemblant tout ce qu'il me restait de livres sterling. Vu que j'allais en Eurolande, je voulais pas retirer de roupie locale. J'en avais notamment une (livre) qui était que en pièces de 1 et 2 pennis (ha ha) et qui tenait dans la coupe des deux mains. Or les machines à ticket n'acceptent qu'à partir de 5 pennis. Donc je descend dans la station de métro, où ils ne vendent que des passes à la journée. Le gars de la station m'a refusé d'échanger ma thune contre des pièces qui passent dans leurs machines de merde, et j'ai été obligé d'expliquer mon cas au vendeur de friandises et c'est lui qui m'a dépanné. Super.
Là, je me pointe chez Sophie que j'avais pas vue depuis longtemps. Je l'ai littéralement assommé à coup de taquet. Sa nouvelle colloc superbonne est toujours là, et j'ai aussi revu tous les autres que je connaissais déjà. Ça m'a mis la gouache pour la suite.
2h du mat, je reprends la route. Un bus et un car plus tard je suis à l'aéroport. Sac dans la soute, bouquin dans la poche, j'embarque. Il est pas encore 7h quand l'avion décolle.
BERLIN
Après les formalités classiques de l'aéroport, je me retrouve en terre étrangère, plein d'étrangers qui parlent l'étrange. Malgré tout ça, je m'en suis mieux sorti dans les transports que dans la ville où j'habite depuis 8 mois et dont je parle la langue locale couramment. Un truc en particulier qui m'a frappé:
J'essaye de baragouiner au chauffeur de bus qu'il faut qu'il me prévienne quand on arrive a mon arrêt parce que c'est la première fois que je prends cette ligne et je sais pas c'est où. Lui me répond un charabia en pointant le doigt en l'air. Au bout d'un moment je suis la direction du regard. Et là je suis resté bête un moment: Au plafond, il y a un petit écran déroulant qui annonce les arrêts à l'avance... J'avais oublié jusqu'à l'existence de ces petits gadgets, omniprésents en Europe normale mais qui n'ont pas encore traversé la Manche. En Britanie, le seul moyen de trouver ton arrêt, c'est d'être du coin. Ils annoncent même pas les arrêts
sur les arrêts
. Y a un bac, un panneau « arrêt de bus », et c'est tout.
J'étais arrivé avec un jour d'avance, pour donner un coup de main. Alors c'est ce que j'ai fait. J'ai coupé du bois, commencé à rencontrer les autres copains du monde arrivés en avance, retrouvé Michael que j'avais pas vu depuis un an...
Y en a un qui coupait le bois avec moi qui dégageait tellement de modjo que je me suis dit qu'il valait mieux que je reste pas trop près de lui si je voulais pas devenir pédé. Un peu plus tard, quand tout le monde a commencé à arriver, les meufs qui le suivaient laissaient une trace de cyprine derrière elles, comme les escargots.
Bref, on a monté des tables, on est allés chercher un camion (format Thibaut) d'enceintes, amplis et lumières de soirée-disco. J'ai du déplacer plusieurs tonnes de matière inerte dans la journée, et y avait encore du pain sur la planche :
En rentrant (tous chez Michael), on a acheté deux caisse de bouteilles de bière locale, qui est sensée être très bonne mais qui arrive pas à la cheville de la bière anglaise. On les a joyeusement vidées en discutaillant en anglais, vu qu'on était pas mal à pas parler allemand. J'ai vilement profite du fait que je devais 5 € à Zaubii pour aller m’assoir à coté de lui, ce qui me plaçait stratégiquement à coté d'une blonde qui avait l'air belle de loin, mais que je voulais vérifier de près.
On était une vingtaine alors on a dormi par terre pour la plupart. Je me suis couché à coté d'un couple de filles suisse (l'une d'elle
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