Les cons
aux esclaves : « Bon ben ça y est vous êtes libres, maintenant on va vous payer pour le travail que vous faites. Par contre comme vous appartenez plus aux maitres, si vous voulez rester dans les maisons qu'ils ont fait construire pour vous, faudra leur payer un loyer. Et ils vont plus pouvoir vous nourrir à l'œil, faudra payer pour ça aussi. Mais, pas d'inquiétudes, on s'est arrangé pour que votre salaire corresponde grosso modo au prix du loyer plus le prix de la bouffe. Pas con non ? ».
Si vous ne comprenez pas en quoi c'est de l'arnaque, je vous somme d'arrêter de me lire sur le champ !
Ça a pas beaucoup changé. Si au moins, en déposant ma liberté aux pieds de mon employeur il me donnait de quoi manger, dormir et de quoi racheter ma liberté au bout d'un moment. Mais voilà, le jour de la fin de mon contrat, à moins d'un miracle, il faudra que je cherche un nouveau maitre.
À moins que je publie un bouquin.
Samedi 5 aout 2006
Les enfants ! Scoop : je suis à la maison en train d'écouter « Petit citoyen » d'Etkola à fond sur le système–son. Je sais pas si vous réalisez les implication que ça implique ! OUI ! J'ai réussi à connecter mes données au serveur de la maison. Et c'était pas une sinécure :
[Avertissement] Si vous n'avez pas des lunettes en cul de bouteille et des boutons partout sur la gueule sautez le prochain paragraphe.
Je suis arrivé avec un PC installé sous LinuxMandriva (édition 2005) sur un disque dur de 200 Go et un Windows d'urgence sur un vieux disque dur de 40 Go. À la maison on a un PC de la taille d'une boite de biscuit qui est un Apple, sous MacOS X. La boite à biscuit tourne en permanence, c'est le serveur de la maison. Il a une capacité de 80 Go... Un peu étriqué pour mes 90 Go de musique et autres 5 Go de films de cul. J'ai donc acheté une de ces petites boites dans laquelle tu glisse ton disque dur et qui te permet de le connecter en USB. Le problème c'est que le Mac ne reconnait pas les partitions Ext2 et Ext3 sous lesquelles était formaté mon disque. Comme j'étais pas chaud pour tenter la réécriture du système de fichiers à chaud, il me fallait sauvegarder mes données ailleurs, effacer le disque dur et le reformater au format HFS+ qui est le format natif Macintosh. Va t'en trouver de la place pour stocker 150 Go de données... Finalement, j'ai écrasé mon disque dur sous Windows et j'y ai mis le dernier Ubuntu (qui est tout beau tout rutilant). Ensuite je l'ai gavé jusqu'au bord d'une partie de mes données. Ensuite, Paul m'a prêté 80 Go sur sa tour, sous Fedora Core. Le reste a été gravé sur DVD. Voilà, ça m'a pris deux jour de jonglage entre les différentes machines mais maintenant, j'ai la musique (et les films de cul et le reste) à la maison. Haut les cœurs.
Sinon je passé un peu un week-end de merde. Ramya arrive demain à 13h... en attendant je me languis, comme dirait l'autre. Je me suis un peu amélioré à la basse, on fait des trucs potables avec Paul maintenant.
Mardi 8 aout 2006
J'ai un peu la tête qui tourne. Hier soir j'ai bu deux litres de cidre-en-bouteille-plastique. Dur à avaler mais tout de même 7,5 degrés. Beuh...
Well j'ai pas particulièrement envie d'écrire. Ramya n'est pas venu et je ne la reverrais pas avant un mois. Elle a fait une réaction allergique à un truc et elle a fini à l'hôpital ou qu'ils lui ont injecté un truc qui l'a mise KO une demi journée. Donc elle est pas venue. Par contre la bonne nouvelle c'est que Sven est là. Le bâtard, il a fait 2000 kilomètres de stop pour arriver dans la ville la plus moche du monde. Quelle classe.
Mercredi 9 aout 2006
Bon allez, prends toi en main ! C'est ton destin !
Mort à la déprime ! C'est pas une pouffe mal rasée qui va me mettre le moral à plat par son absence, merde. Elle est pas là, elle est pas là. C'est pas si grave, le web pullule de pornographie. Qui a besoin d'une meuf, pour commencer ?
Donc Sven est venu passer la semaine à la maison. Comme j'avais pris mon Lundi pour pouvoir le passer avec Ramya, je l'ai passé avec Sven à la place. Comme d'habitude, on a fait le tour de la ville à la recherche de trucs à escalader. Des arbres principalement, vu que les bâtiments sont sous l'œil inquisiteur de la vidéosurveillance globale.
… and
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