Les cons
arrivé en retard, j'ai caillé de froid vu que j'avais qu'un pull léger. Quand il est enfin arrivé, on a mis le cap sur la salle d'escalade. Oh yeah.
On a grimpé toute la soirée. Vu qu'il a pas pratiqué depuis un an et que je me suis un peu entrainé avec Guillaume le stagiaire, on était presque au même niveau. Par contre on peut pas enlever le fait qu'il est plus technique et qu'il a plus de masse musculaire par mètre de membre. Par contre je suis plus grand et souvent ça aide. Pour finir on s'est fait le mur de 30 mètres que j'étais paralysé de vertige au moment de redescendre.
Et puis on est passés en coup de vent à la maison où j'ai croisé Paul qui m'a confirmé mon idée sur Florentine. Et puis on a retrouvé cette dernière et un pote allemand à elle entre Broad street et les canaux. J'ai eu l'insigne honneur de lui annoncer qu'elle était la bienvenue à la Maison des Tarés, si elle le voulait bien. Un grand sourire enthousiaste a éclairé son visage. Au taquet.
Et puis je suis rentre avec Sven, crevé de l'escalade, content d'avoir un colloc. Dodo, basta.
Vendredi 11 aout 2006
Sans vouloir me la péter (c'est toujours drôle de lire ça dans un journal intime public), j'étais en train d'écrire au ministre de la défense israélien et j'ai pensé à un truc intéressant.
J'essayais de lui faire réaliser que la haine que se vouaient la France et l'Allemagne il y a 50 ans s'est muée en solide amitié aujourd'hui, lui laissant miroiter des lendemains qui chantent dans sa propre région du monde. Et puis j'ai effacé parce que l'amitié franco-allemande n'a été possible, sous sa forme actuelle, que par l’annihilation des nazis. Je pense que s'il avait fallu jouer le compromis avec eux, ça se serait pas passé aussi bien. Et notre joyeux ministre d'en conclure qu'il faut donc continuer à bombarder les champs de patates, jusqu'à annihilation totale du Djihad, on discutera après.
Et du coup, ça m'a fait réfléchir : Sans porter de jugement de valeur à l'un ou l'autre coté de la barrière idéologique (juste le temps de cet exercice), peut être la paix ne sera-t-elle possible que lorsque soit le sionisme, soit l'intifada se sera fait briser le dos par l'autre parti sans espoir de rémission. Or, alors qu'il est
possible
de vaincre le sionisme, qui comme le nazisme est tout simplement un mouvement politique (sans comparer les idéologies bien sûr) ; est-il
possible
d'écraser l'intifada ? En effet, on peut imaginer qu'à la suite d'un bouleversement quelconque au sein d'Israël, le gouvernement soit remanié en profondeur et que la politique extérieure change du tout au tout, et au revoir le sionisme. Mais il me semble qu'à moins qu'Israël ne disparaissent sous les eaux de la Méditerranée, l'intifada ne peut pas prendre fin tant que le sionisme l'alimentera. Et encore, on ne peut pas dire qu'une kalachnikov est devenue une pipe à eau tout simplement parce qu'elle ne tire plus, faute de cible. Le seul moyen de mettre fin au Djihad est d'attendre que ses membres actuels meurent (de martyr ou de vieillesse) et de s'assurer qu'ils ne soient pas remplacés par la génération suivante. Par l'éducation. Ça prendrait longtemps, une évolution sur plusieurs générations. Et ça me parait très peu probable vu que la simple existence d'Israël est une provocation aux yeux d'un arabe de la région. Les rangs des martyrs ne sont pas prêt de dégrossir. De même que l'arsenal d'Israël.
La guerre éternelle les enfant, la voilà.
Mardi 15 aout 2006
Bon, ça fait un bail.
La nouvelle colloc est rentrée en Teutonie pour faire son sac. Elle revient le 1er Septembre. Sven et moi, on a pris le bus pour Londres Samedi et je suis rentré tout seul Dimanche soir. Lui il reste là-bas encore 5 jours et puis il repars, où ça ? En Teutonie aussi, bien sûr.
À Londres, on a été chez Sophie. Ils sont en pleine transition : Will se casse parce qu'il pète les plombs et Andrea parce que c'est la suite logique de ses plans. Ils ont trouvé des collocs pour les remplacer et ils sont un peu entre les deux. J'ai surtout passé du temps avec Sophie, JP, Cathy et un peu moins avec Sean et Andrea. Le Samedi soir, ils nous ont trainés, moi et Sven dans une soirée-barbeuque au nord, Camden. Ils connaissaient un mec qui connaissait un mec... On avait aucune idée de quel genre de teuf ça
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