Les cons

les os des pieds de leurs filles et petites-filles pour leur donner une apparence plus petite. Elles qui avaient subit cette torture, au lieu de couper les couilles à leur mari, s'appliquaient à transmettre la tradition de supplice systématique des femmes. Elles dont les pieds sont si déformés qu'elles ne peuvent pas se rendre au marché sans se tenir au bras de leur mari, ou d'un servant si leur famille est assez riche. Les victimes d'une génération sont les bourreaux de la suivante.
        L'objectif initial d'une telle pratique est clairement d'assujettir la moitié féminine de la population à l'autre moitié. On pourrait s'attendre à ce que l'opération soit pratiquée par des hommes, et qu'ils soient obliges d'attacher aux murs les femmes de la maison pendant que la petite hurle de douleur. Mais non, un petit peu de pression sociale et les femmes sont dressées comme des chiens fidèles.
        On observe ce phénomène tout au long de l'histoire. Un exemple facile me saute aux yeux : Les propriétaire d'esclaves réunionnais logeait tous leurs esclave dans la même case en paille. Sauf un ou deux (selon la taille de l'exploitation) à qui ils donnaient une case personnelle, du poisson le vendredi et un fouet. Leur boulot était de faire avancer le travail plus vite, avec carte blanche sur la méthode à appliquer. Et ces abrutis, tous fiers de leurs avantages, ne lésinaient pas sur l'usage du fouet. La rancœur des esclaves était dirigée vers ce « commandeur » et le maitre avait généralement bonne réputation, vu qu'il punissait le commandeur de temps en temps pour ses excès de cruauté.
        * De même, mamelouks et janissaires étaient des prisonniers de guerre et esclaves dont le calife ou sultan avaient massacré la famille et les amis. Ayant perdu tout lien avec le monde, ils vouaient une loyauté sans faille au calife – sultan et composaient le gros de l'armée de ce dernier.
        * Des scouts indiens travaillaient pour la cavalerie.
        Que reste-t-il aujourd'hui ?
        Aujourd'hui, dans les sociétés où « féminisme » est un concept reconnu et accepté, les femmes se trouent presque toutes le lobe des oreilles et y suspendent des talismans. Elles portent souvent des extensions de jambe qui les empêchent de marcher normalement et font cloc-cloc sur les trottoirs. Leurs vêtements sont conçus en dépit de tout bon sens et elles portent souvent les cheveux longs, malgré les inconvénients. Tout ça volontairement, avec très peu de pression sociale. En effet, dans ces même sociétés, une fille peut porter des vêtements pratiques, des chaussures confortables et les cheveux raisonnablement courts sans s'attirer l'opprobre populaire.
        Les gouvernements chantent l'égalité des chances mais les fils de riches sont les futurs riches et les fils d'exploités sont les futurs exploités. Ces derniers alimentent de leur travail la machine qui les écrase, et quand ils s'effondrent enfin après une vie entière de bons et loyaux services, leurs enfants enjambent leurs dépouilles et s'attèlent à leur place.

        Là je suis VRAIMENT gerbasse. Je viens de lire un article sur l'excision. Circoncision féminine si vous êtes pour, mutilation génitale féminine si vous êtes contre. En Europe (Angleterre évidemment), c'était en fait un traitement
médical
pour éviter que les petites filles ne se masturbent (oui, les petites filles se masturbent, revenez sur Terre). Ce qui était considéré comme une maladie mentale à l'époque. Ça allait de l'ablation du clitoris à la destruction totale de la vulve. La pratique de l'excision s'est arrêtée en Angleterre au début du 20eme siècle et aux États-Unis au milieu. En Afrique, ça tourne toujours.
        Comme par hasard, dans la plupart des cas, c'est une femme qui fait l'opération. À moins que les femmes de cette culture soient tellement sous-éduquée, qu'aucune n'a le savoir faire nécessaire pour manier le couteau et l'aiguille. Comme c'était le cas en Angleterre, je peux pas m'empêcher de remarquer.
        Aujourd'hui c'est officiellement interdit par la plupart des autorités politiques et religieuses. Du coup, les opérations se passent dans des conditions pas très médicales.
        Les cons.

        Vendredi 29 septembre 2006
        Le gouvernement de Pologne se casse la gueule pour une affaire de corruption. Remarquez c'était pas trop tôt. Le gouvernement de Slovaquie a