Les cons

repose ». Je pose pas de questions sur la cause de ses insomnies, mais j'en pense pas moins. L'autre française qu'est une téléphile. Il me reste plus que la sudafe qui pue du bec. Et elle, quand elle parle, en plus de la poissonnerie, ça sent le spot publicitaire. Je crois que si elle essaye de m'embrasser, je vais lui vomir dans la bouche. Suivante ? Ha merde, la liste est finie.
        Comme quoi.
        Hé he, rien que d'avoir écrit ça, je suis écroulé de rire. Tiens, ça mériterait que j'en fasse une conclusion de chapitre, même un peu prématurée.

    TP    

Le chômage c'est la santé
        Mardi 24 octobre 2006
         Frontières .
        « Des avions de chasse israéliens ont survolé Beyrouth, ainsi que le Liban sud, dimanche 22 et lundi 23 octobre, en dépit des critiques grandissantes de la communauté internationale. »
        Démocratie représentative.
        À quelques mois du scrutin présidentiel français, remarque un responsable militaire, « nous n'avons aucun avantage à demeurer à la tête de la [force d'intervention de l'ONU au Liban] ».
        Les deux échardes qui font boiter ce monde. L'une dans le pied droit, l'autre dans le pied gauche.
        Mercredi 26 octobre 2006
        J'ai acheté avant hier un nouveau simulateur de vol. Ça devrait réduire significativement mes heures d'écriture et donc le volume de mon journal. Ce qui tombe bien vu qu'il ne s'y passe rien. Dans la vie réelle j'entends, parce que dans la vie simulée, je suis en train d'apprendre le pilotage de l'avion le plus moche du monde. Que quand il est chargé au maximum, on le voit quasiment plus sous les bombes. Que, à l'avant, ils ont monté la mitrailleuse préférée d'Arnold Schwarzenegger (Predator, Terminator 2, Terminator 3). Que je galère un peu, mais patience et longueur de temps font qu'après, tu peux faire plus que force et que rage.
        Absolument pas lié (même si ça a l'air), j'ai reçu hier un T-shirt que j'avais commandé deux semaines avant sur un site nationaliste étasunien. Sur la photo, y a au milieu un casque de pilote de chasseur et autour un escadron de F-16 chargés comme des mules. Autour de tout ça, en caractères gras, aux couleurs du drapeau étasunien : « American freedom forever ». Mon plan original était d'aller me balader dans le quartier pakistanais avec ça, mais je vais d'abord essayer de voir l'effet sur mes proches. J'ai déjà testé Paul hier soir qui n'a eu aucune réaction. Mais il était d'humeur apathique hier, y avait pas moyen d'en tirer plus de trois mots. D'autres nouvelles sous peu.
        Juste comme ça : j'ai imaginé un modèle de démocratie transitoire. Je crois que je vais rajouter ça dans mon petit manifeste. Pffff, revenez dans deux ans il fera 30 pages au lieu de 10.

        Vendredi 27 octobre
        Hier soir, j'ai eu Mélanie à diner à la maison. Un truc hallucinant, elle a deviné que j'écrivais du rap. Comme ça, sans rien pour la mettre sur la voie. Elle m'a quasi forcé à lui montrer mes textes. J'ai essayé de lui en sortir un pas trop hard-core et, ce faisant, je me suis rendu compte que j'avais aucun texte « pas trop hard-core ». J'ai bien essayé d'écrire une chanson qui saigne pas trop la dernière fois, mais j'ai séché à la troisième ligne.
        Demain je vais en France. Au chevet de mon oncle qui à le cancer de la vertèbre cervicale (ils font des cancers pour tout maintenant). Je reviens Lundi soir, il est probable que j'écrirais plus avant Mardi. Quoi que je me demande si je devrais pas emmener mon PC. Il habite au milieu de la cambrousse, mon oncle, et y a moyen que je me fasse chier sévère. Heureusement y aura mes parents, qui font le voyage depuis la Réunion, les dieux. Je pourrais leur taper la discute pendant que l'oncle se reposera.
        Je lui doit beaucoup à cet oncle. C'est à 36 % à cause de lui que je me suis retrouvé en école d'ingénieur. C'est à lui et sa famille que je dois tous mes talents de commercial. En effet, lui et sa famille, c'est Hubert-Valery-Patrick-Stanislas-Duc-de-Montmorency. Et j'ai passé 60 % de mes week-ends chez eux pendant mes deux premières années en Métropole. La première année a été très sportive (la deuxième, j'avais le coup de main). Le vendredi soir je quittais mon internat de racailles-kärscher et j'atterrissais dans ce cirque. Le fait de devoir sans arrêt passer à l'ancien français n'a pas