Les cons

: Lorelei et Thibaut.

        
        Je crois que je vais changer le titre de mon journal. Maintenant, il s'appelle : « Le million de trucs qui me cassent les couilles ».
        

        Mardi 07 novembre 2006
        Mes enfants, je tiens à ce que vous soyez les premiers au courant ! Pas plus tard qu'il y a 5 minutes, Bigboss m'a fait : « Julien, je peux vous parler dans mon bureau ? ». Youhouu ! La filiale ferme le mois prochain. Le mois prochain, je pourrais me retourner dans le bus et voir s'éloigner une bonne fois pour toutes les banlieues sales de Birmingham la Maudite. Birmingham, que j'ai haïe peut être autant qu'Atlanta. Peut être plus.
        Bon évidemment, il faudra que je trouve un autre gagne pain.
        
        On accuse le ministre de l'intérieur français d'être responsable du licenciement des employés musulmans d'un aéroport français. Non seulement il ne dément pas, signe d'un courage bien rare chez ces poules mouillées, mais il s'en justifie. Polémique, levée de bouclier... gna gna gna.
        Moi ce qui m'étonne c'est que l'aéroport en question fonctionne encore. Le jour ou mon entreprise licencie les juif, les pédés où les bouddhiste (et dieu sais que j'en ai ma claque de ces derniers), je me casse . même pas de grève, je démissionne. Comment les employés de l'aéroport peuvent continuer à aller au boulot comme si de rien n'était ?
        Ça me rappelle la fois ou je m'étais fait virer de l'école pour « comportement inadéquat » (ce n'est pas une citation, ils ne m'ont jamais donné la raison pour laquelle j'étais viré). À un moment, j'ai cru que ça serait la révolution. Que mes potes allaient faire passer le mot, qu'il aurait un minimum de bordel. Bon, j'y ai cru 5 minutes hein. Et effectivement, y a que Nelouf qui a vraiment été choquée (surtout qu'elle, elle avait un comportement encore pire. Comme quoi, les seins ça aide).
        Aujourd'hui, je sais par mes potes qui y sont encore que les directeurs et autres autorités de l'école ne se privent pas de citer mon exemple en public pour faire la leçon à ceux qui arrivent.
        

        Samedi 18 novembre 2006
        J'ai trop de trucs, je suis super stressé. Depuis que je sais que je suis viré fin décembre, j'ai plein de trucs à calculer. Je pensais tenter ma chance avec le projet « Virgin-et-la-Fnac-à-la-soupe-populaire ». Mais j'ai trouvé un truc qui s'appelle la « gestion de droits numérique » qui devrait rendre mon entreprise impossible. Évidemment si je laisse tomber à l'ombre du premier obstacle, je suis pas prêt de conquir le monde. Je vais aller faire ça à Lyon, avec Guillaume, le stagiaire en informatique. Ça va me permettre de revoir Émilie... je me demande quelle est sa part dans ma décision à cette meuf. Décision que je réserve jusqu'à avoir pris connaissance de l'offre qui va m'être faite par l'entreprise qui reprend l'activité de ma future ancienne boite. S'ils m'offre un salaire respectable, y a moyen que je bosse 4 mois pour eux. J'ai fixé mes exigences à 3000 € par mois. Ben wais, mais en même temps c'est Londres. En plus j'aime pas le travail. J'aime pas le pays. J'ai pas envie de me prendre la tête à chercher une piaule à Londres pour 4 mois. Donc voilà, il va lui falloir de bons arguments à mon futur nouveau patron pour me convaincre.

        Vendredi 24 novembre
        Bon, revenons en au focus principal de ce document : le cul
        Beaucoup de chose se sont passe et j'écris plus des masses. En particulier :
        J'ai revu Ramya. À une teuf à Londres où je suis allé avec Sophie et la clique. Rappel, la dernière fois que je l'avais vue, on baisait comme des chacals. On a cassé par SMS et on s'était pas revu depuis. Ça a fait : « Bonjour / bonjour / ça va ? / ça va / à toute / ok ». Une fois que le bar a fermé, la clique a proposé un after à la maison. On y est allés avec Ramya et un autre mec tout coule que je connaissait vaguement. Ils sont restés dormir, Ramya s'est tapée le mec (Damien que je crois) dans le salon, quasiment devant moi, un sourire maléfique sur les lèvres. Je me suis enfui en fermant les yeux et suis monté dormir avec Hiro vu que tous les autres dormaient en couple. Et Hiro je le connais bien peu, heureusement qu'il est ouvert. Cela dit, le lendemain soir, je me suis