Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
Vom Netzwerk:
fait insulter par lui pour une raison insignifiante.
        
        J'avais deux potes quand j'étais en chimie, à Paris. On était à peu près toujours ensemble et ça se passait pas mal. Comme ils ont pas voulu nous séparer, ils nous ont virés de l'école en bloc. L'un d'eux, répondant au prénom de Germain, est passé me rendre visite une semaine. Il est reparti avant-hier.
        Pendant une semaine, je me suis déchiré la gueule quasiment tous les soirs.
        Ça fait bien plaisir de revoir les potes. Bon quelles conclusions sur le plan astral :
        Les gens changent... mon cul. même constat que dans tous les autres cas de potes-retrouve-après-plusieurs-années-de-séparation. Résultat, au bout de deux heures, on avait reprit notre relation au point ou elle s'était arrêtée.
        Le samedi soir où il était là (samedi dernier), on avait pas de plan mais on a quand même passé une super soirée. Au dernier moment, Mélanie nous a invités dans une de ses soirées étudiantes, sur le campus. On a un peu galéré pour trouver et c'était un peu pourri. Après ils ont tous bougés en boite. Moi et Germain, on s'est arrêtés dans une fastfoude pour bouffer un fichenechipse. On les a rejoint après et on s'est fait refouler pour cause de chaussures inadéquates. On est donc allés au Tap and Spile, comme de coutume. Là il s'est passé l'un des évènement majeur de ma vie.
        À l'étage c'était blindé. On descend au niveau « canal ». Là, pareil. Samedi soir oblige.
        On plonge dans la foule, cherchant un mètre carré de libre. Évidemment, pendant ce temps, mon cerveau scannais les bonnasses en arrière-plan. Finalement après avoir traversé tout l'établissement, on trouve un coin de comptoir avec la place pour nos coudes. Je fais mon compte rendu à Germain : « T'as vu, y a que deux meufs bonnes dans tout le bar. Et devine quoi, en passant à coté, je les ai entendu parler français ». À quoi il me répond : « T'as pas reconnu ? C'était Audrey ». Tadadadaaaam.
        Alors, Audrey, c'est qui ? C'est une meuf que Thu nous a jeté dans les pattes, à moi et Paul, juste avant qu'elle se barre en France en disant : « Je me casse mais je vous ai trouvé du remplacement ». Évidemment elle (Audrey) a rejeté le plan en bloc. Elle a pris Thu pour une hystérique. Mais bon, on l'a rencontrée quand même un soir. Et là on retombe sur elle.
        On leur a tapé la discute un peu. Elle est tellement fraiche, ouverte, spontanée... en porte-à-faux radical avec les porte-strings qui constitue la population indigène ; que j'en suis tombé amoureux aussi sec. Au bout d'un moment elles se sont barrées pour aller danser le macoumba dans une boite de travelos. La classe. Nous on attendait Paul. Paul qui est arrivé peu après, le taquet dans la peau. Moi j'étais tout dans les nuages d'avoir rencontré un être humain. Audrey... Je lui ai écris un petit SMS : « Je suis amoureux de toi. Je peux t'inviter à diner un de ses 4 ? ». Elle a pas répondu. On les a rejoint.
        
        Pur petit bar à musique. Rempli de pédales en tout genre. L'équipe du bar était maquillés comme des dieux, à la Kiss. Énorme. On les a retrouvées. J'ai demande à Audrey si elle avait reçu mon message : « On va dire que t'étais bourré ». Et merde...
        Pourquoi je fais des trucs comme ça ????? Pourquoiaaaaa...
        On a quand même passé une pure soirée. Germain, comme d'habitude, est allé frotter sa bite sur les deux copines. Paul, comme d'habitude, a bien pris soin de se faire remarquer par toute l'assemblée.
        On a fait une after chez nous avec Audrey. Germain s'est activement frotté la bite dessus pendant quasiment la moitié du temps.
        On a fini l'after au petit jour, c'est à dire 7h du mat. La petite est repartie en bus dans sa zone. Elle habite avec un mec qui est pas très sociable. Pas du tout en fait. Moi je trouve qu'elle devrait venir habiter à la maison, mais après l'introduction de Thu, c'était perdu d'avance. Et puis ça m'aurait évité un vent, vu que je fais pas mon boulet avec mes collocs.
        Vent que j'ai doublé le lendemain, d'ailleurs. Je lui ai écris un email pour lui dire que j'étais pas du tout bourré hier, que j'étais vraiment amoureux d'elle, gna gna gna, gna gna gna... Réponse : Non . Moi qui adore les gens qui savent être sans équivoque. Elle pouvait pas me rendre

Weitere Kostenlose Bücher