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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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technicien me plantait une broche dans la nuque (Protocole Sub D 25 à la tête de la prise, comme mes machines de marquage) pour télécharger les données de l'expérience. Pendant que j'étais branchée, je ressentais une sorte de défonce euphorique. Genre la bouche ouverte en contemplation des poutres du plafond.
        Je me rappelle avoir essayé des trucs de fille. Par exemple, un jour ou je devais aller voir le directeur de l'opéra, j'ai mis une jupe et j'ai essayé de le télécommander. Juste pour voir le pouvoir du sexe creux sur le sexe mou. Dans mon rêve ça marchait moyen. Mais faut dire que j'étais pas un super canon...
        J'aime bien quand je me rappelle aussi bien de mes rêves
        Sinon, hier j'avais deux démonstrations dans la région de Manchester. Comme j'avais besoin d'un break, je suis allé dormir chez un mec de mon réseau de copains-du-monde. Un gars de Nouvelle Zélande qui vit avec un compatriote et trois australiens. Je leur ai dit qu'en tant que Sud-hémisphériens, ils se devaient de m'accueillir. Bigboss était pas content parce que je risquais de manquer quelques heures de bureau le lendemain, mais j'ai réussi à passer quand même
        Super bonne soirée avec ces gars là, à boire de la bière pas chère anglaise qui est infiniment meilleure que la bière pas chère française Comme ils veulent partir en road trip l'été prochain, ils cherchent en ce moment une espèce de van pouvant contenir 6 potes. Je les ai pointes sur Land Rover et j'ai bien l'impression que ça à pris. Ils regardaient des photos du Defender 110 avec des petits hochements de tête qui ne trompent pas. De toute façon, Land Rover c'est la Méduse. Une fois que t'as posé les yeux dessus, tu peut plus les décoller
        De retour au taf le lendemain, à 10 h au lieu de 8 h 30, Bigboss était bien véner contre moi.
        Samedi 14 janvier 2006
        Je suis à Londres, encore une fois. J'ai voyagé hier, dans un bus bondé mais pour vraiment pas cher. 15 euros l'aller retour ! En arrivant, j'appelle Sophie qui me dit de la rejoindre à l'église, où y a une soirée avec un groupe de Jazz...
        En effet, je me suis pointé à l'église, y avait un bout de papier scotché sur la porte qui affichait « concert de Jazz » avec une flèche vers une porte qui donnait sur des escaliers descendant à la crypte. Dans la crypte, un bar en bonne et due forme avec un groupe qui jouait du Jazz. Je me demande toujours comment le curé peut autoriser un débit de boisson sur un site sacrée, mais bon, c'est son business.
        À part que c'était cher, c'était bien. Ça m'a fait plaisir de retrouver les enfants. J'étais contents qu'ils me fassent pas la gueule pour leur avoir posé un lapin pendant les vacances de Noël. Pour mémoire, j'étais sensé retrouver Sarah à Londres et passer les vacances dans leur maison. J'avais même arrangé avec un des gars qu'il me loue sa chambre, et il attendait cette rentrée de thune avec impatience, le pauvre.
        Dans le bar, j'ai décidé de renouer avec les truc-de-oufs. J'ai demande à un mec superbeau si je pouvais le prendre en photo. Il m'a pas mis une tarte dans la gueule, j'étais content. Tenez, la photo, vous trouvez pas qu'on dirait Saké ?

        De retour à la maison, on s'est posés autour de quelques canettes à moitié finies de la soirée d'avant et un bol de vin éventé. Finalement y a plus eu que Sophie et moi, et elle en a profité pour essayer de comprendre pourquoi je suis aussi paranoïaque sur le sujet des hormones.
        Là dessus, y a Wil qui est arrive. Vener comme tout. Il avait croisé un mec qui lui avait expliqué en quoi la guerre était un art, qu'elle était nécessaire et noble et compagnie et il était secoué de spasmes meurtrier. Il a vomi sa haine pendant dix minutes avant de monter dans sa piaule en coup de vent. 5 minutes après, il revient, blouson, sac à dos et un pot de peinture rouge dans le sac. Il voulait aller repeindre les statues de Londres en signe de protestation contre les enculés qui envoient les connards buter les abrutis sur le front iraquien. Il en avait plus rien à foutre et si la police l'emmerde, il se suicide devant leur gueule à ces SS ! On a essayé de le calmer en lui expliquant que ça allait dans le mauvais sens, qu'il allait passer pour un dérangé pacifiste et que les gens qui liront le journal demain le refermeront en secouant la tête « encore un

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