Les cons

magique, je veux bien me prêter au jeu.
        J’avoue que j’ai envie de dire Oui ! pour voir ce qui se passera. Si je dis Non !, il se passe rien, on recoupe les ponts… Boring ! Alors que si tu viens, au moins, vas y avoir de l’action.
         
        Réserves :
        J’ai des doutes sur ce qui se passera, quand on se reverra. Voici un petit script prévisionnel : « Bonjour, ça va depuis la dernière fois ? - Non. - On s’embrasse ? - Crève. - tu sais, ça a pas été facile pour moi non plus ! - T’as fait ton choix, ce genre de choix, on ne peut pas revenir dessus… ». Et ça c’est si je prends pas un plot de séparation pour te le coller en travers de la gueule. Je me suis jamais fait traiter autant comme de la merde, j’ai aucune idée de quelle serait ma réaction
        Enfin, y a peu de chance, je suis de nature plutôt pacifique.
         
        Donc voilà, la réponse est Oui !, je garde les portes ouvertes, partant du principe que je suis plus fort que l'adversité (yeah !). Ramène ta graisse si tu veux. Deux points d’importance :
        Londres c’est bien beau, mais les hôtels coutent cher. Le pote à qui j’avais promis de louer sa chambre, j’ose plus trop le regarder en face vu que je l’ai laisse béton (forcément). En plus, je taffe petite, j’ai pas de vacances. Donc c’est pas Londres, c’est Birmingham. Tu peux calculer pour arriver un Vendredi aprèm et repartir un Lundi matin. Autant que je sois concerné, tu peux même rester toute une semaine.
         
        J          
        Elle m'a répondu qu'elle viendrait bientôt...
        Jeudi 12 janvier 2006
        Je viens de me réveiller d'une de ces siestes que je fais parfois en rentrant du boulot. Il était 21h à mon réveil Une heure pour me réveiller, lire le journal et enlever mes crottes de zieux, me voilà.
        J'ai fait un de ces rêves les enfants ! J'ai rêvé que j'étais un danseur professionnel. Genre l'opéra et tout. Et attention, un des meilleurs dans le monde. J'ai rêvé que j'avais décide de revivre mon adolescence, de tout réapprendre du début, sous la forme d'une fille. J'ai donc régressé à l'age de 10-11 ans et j'ai commencé à bosser comme un ouf. Enfin une. Souplesse, technique, tout le tralala. C'était d'un réalisme les enfants ! Le soir je regardais mon nouveau corps dans le miroir en me disant que j'étais mieux en mec. En fille, je suis grande, maigre (rien de nouveau sous le soleil jusque là), rousse aux yeux bleus, les cheveux longs et frisés et pas très sure de moi.
        De temps en temps j'avais des flash-backs (ou alors c'était deux rêves en un). J'étais homme, adulte (la trentaine), dans petit avion à réaction, avec mon pote Sven. On essayait d'atteindre le sommet de la plus Haute Montagne du Monde. On volait en rase motte, vers le sommet de la montagne, à pleine puissance et on était vraiment pas loin de se prendre des arbres dans la gueule. Sous l'avion, c'était la forêt vierge tropicale. Je me rappelle même d'avoir pris les commande en catastrophe pour pencher l'avion à 90 degrés, pour passer entre deux arbres un peu plus hauts que les autres. Finalement on arrive au sommet (a pied, va comprendre...) et on décide de se payer la plus belle descente du monde. Je regarde un instant mes chaussures en me disant que je vais surement devoir en racheter en arrivant tellement j'ai l'intention de bomber. On se lance sur la pente poussiéreuse. Ça fait tellement longtemps que je me suis pas fait une descente de montagne, fillot, j'en avait la trique !. J'ai inventé pour l'occasion une nouvelle technique de descente : Tu cours à petits pas, très petit, mais très rapides, tellement rapides que, à un instant t (ou q, après tout on l'appelle comme on veut notre instant), impossible de savoir si tu touche le sol ou si tu es en suspension. Très quantique comme méthode, hein. Du coup tu es en état de contact et de suspension semi-permanent, bla bla bla, je sais pas trop comment le décrire, mais à faire, c'est bandasse.
        Sven descendait comme un dieu dans mon dos, de temps en temps, on change de configuration et il passe devant, de temps en temps on regarde la vue, qui est la Vue la plus Belle du Monde, du haut de la plus Haute Montagne du Monde.
        Et puis retour à ma vie de danseuse. Toutes les semaines, je me rendais dans un laboratoire minable, plutôt un atelier, ou un