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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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conciliant et un peu timide, mais c'est probablement parce qu'il parle pas super bien l'anglais.
        Un autre espagnol dont je me rappelle pas le nom, et qui parle pas très bien anglais non plus.
        Donc si on parlait anglais, y en avait deux qui galéraient et si on parlait espagnol, y avait que Nicole qui comprenait pas. Donc on passait de l'un à l'autre. Ça m'a fait un bon entrainement pour l'espagnol.
        Vous savez cette réputation qu'ont les anglaises de sortir à moitié à poil. J'étais au courant avant de venir et je m'y étais préparé. Mais j'ai quand même été surpris. Y a des troupeaux entiers de chattes sur pattes toutes habillées chez Jeune et Jolie. Elles fouettent le parfum monoprix à plus de 500 mètres et les courants d'air qui s'échappent de leur cerveau vous glacent les sangs. Quand elles se déplacent, le bruit de leur talons de 15 cm rappelle le martèlement d'une horde de juments en transhumance. Quand, d'un effort intense d'imagination, je me les figure toutes nues, sur un pied d'égalité avec toutes les femmes du monde, je suis frappé par leur laideur et la difformité de leur corps. Je soupçonne cet effet d'être accentué par un maquillage des plus mauvais gout et un attifement faisant insulte au bon sens et à l'esthétique
        Les connes

        Après on a essayé de rentrer dans un autre pub, le « Mr Wolf », mais il était trop blindé. J'ai fait le rapprochement plus tard: Le videur du Mr Wolf est en fait le patron du bar, et il ressemble comme un frère au Wolf de Pulp Fiction (« c'est à une demi-heure de route d'ici, j'y serais dans dix minutes »). Élémentaire mon cher Quentin.
        On est rentrés à l'hostel ou qu'y a un bar qui ferme à 3 heures. L'espagnol dont je savais pas le nom nous a appris l'expression française la plus connue (selon lui), que je n'ai jamais entendu. Mais je l'aime beaucoup et j'aimerais savoir un peu si quelqu'un a déjà entendu. Ça se prononce, le cul bien enfoncé dans un fauteuil en cuir, un peu affalé, une grimace d'autosatisfaction sur le visage : « Baisse ton froc, c'est moi qui pilote ». Kick ass !
        Tout le monde est allé se coucher, Yohann et moi on s'est fini tranquilles à la bière et au cidre locaux.

        Dimanche 05 février 2006
        Journée d'hier: J'ai été faire des courses de bouffe pour le midi et le week-end, mais ça a servi à rien: À mon retour, Jorge était en train de faire à bouffer pour cinq personnes et il m'a invité. Une putain de plâtrée de bouffe de tous horizons, admirablement mariés dans un grand wok. Le temps que je finisse de lécher mon assiette, Jorge avait fait la vaisselle dans notre dos. Ok, tu le prend sur ce ton ! Le soir, je lui ai rendu la monnaie de sa pièce. J'ai fait un petit festin de pâte agrémentée d'un grand wok de carottes sautées à l'ail avec une courgette, des champis et (french touch les enfants) un petit pot de crème fraiche et un peu de roquefort taxé à Yohann. Hé hé hé, faut pas me chercher non mais.
        Entre les deux, on est allé à Bath avec la caisse du taf. J'y avais déjà fait une pause de deux-trois heures en venant vers Bristol. J'avais même failli y passer la nuit. Mais le réseau d'hospitalité ayant planté une fois de plus, j'avais pas insisté. Donc me revoilà, mais avec un chargement de potes tous frais. Au menu : Yohann le co-pilote. À la place du mort, le nez dans la carte : « prochaine à gauche ensuite 300 m tout droit et puis à droite après la station. Non, l'autre droite ! ». Jorge l'inénarrable, Johann, un autre français rencontré la veille un peu avant d'aller se coucher et l'espagnol dont je savais pas le nom hier et qui m'a dit s'appeler Sergio.
        On a vachement galéré pour garer la bagnole, après on s'est baladés à droite à gauche, très jolie ville. Depuis style gallo-romain jusqu'à gothique. Débordante de touristes divers. J'ai pris une photo de Yohann devant l'abbaye.

        Après avoir tourné-viré un peu partout, on s'est posés dans un pub, autour d'une pinte chacun, à part Sergio qui nous a fait honte en prenant un coca.
        Honte parce qu'on était en train de boire de l'alcool à 5 heures, sachant qu'on allait rentrer après, manger, se préparer, et qu'on recommencerait pas à boire avant au moins 4 heures plus tard. Et c'est largement suffisant pour que l'effet retombe. Boire de l'alcool socialement, pour partager un

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