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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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point que je mettrais pas ma bite dedans pour un royaume, c'est-le-cas-de-le-dire.
        Au bout d'un moment, j'ai écris un petit mot de bye bye (à cause de la musique, il fallait crier très fort pour se faire entendre et j'avais usé toute ma voix) et je me suis cassé. Nicole m'a suivi d'ailleurs, mais je l'ai perdue en chemin. Elle devait aller sucer la bite à son copain probablement. Hé hé, dommage, son piercing dans la lèvre inférieur me rendais curieux.
        D'ailleurs, à propos de l'hostel en général, je me suis fait des films pour la tension sexuelle dont je parlais. Elle était en fait cristallisée autour de Nacho qui est parti à Édimbourg. Il règne en fait, entre les habitant de ce petit boui-boui une entente toute fraternelle et exempte de tout stupre. La preuve, Samedi matin, je me suis réveillé à la douce musique d'un couple qui baisait doucement dans le dortoir. Le sexe, y a rien de tel pour réduire les tensions hormonales.

        Mercredi 08 Février 2006 (trois jours plus tard)
        J'ai des boutons partout sur la gueule, des aphtes partout dans la bouche, j'ai plus un millimètre d'ongle rongeable et j'ai même bouffé la peau de mes lèvres Hier soir j'ai rêvé de machines de marquage. La veille pareil et pareillement la nuit d'avant. Aurais-je un travail stressant ? Non non, le travail est tout cool. J'ai un patron stressant.
        Évidemment, ça fait un peu l'adhérent CGT qui défile, en bleu, dans la Grand-Rue des qu'on touche à ses congés payes, mais quelle quantité de pression est-on supposé accepter avant de prendre le maquis sans passer pour un conducteur de TGV ? Je me demande.
        Y a même pas de maquis ici...
        Bon, chuis à la bourre, mais c'est normal. Téma l'emploi du temps de ouf que je me tape. Du coup j'ai plein de choses à dire, et peu de temps pour les écrire. Hé oui, après demain (Vendredi), je repars en tournée dans le nord (Manchester) et je vais passer le week-end chez les nouveaux zélandais. Au retour j'aurais encore plus de trucs à dire.
        Donc, au taquet !
        Le dimanche, à Bristol, c'était encore plus cool que les jours d'avant. J'ai posé la carte en papier de la ville fournie par l'hostel devant Yohann, avec un stylo, et j'y ai dit comme ça : « Dessine moi un circuit touristique béton ». Ce qu'il a fait au taquet. Et puis, dirigé par ce plan perso, avec Johann (notez le J, Johann c'est le deuxième, avec qui j'avais été à la soirée de la veille et qui parle pas bien anglais) on est parti visiter la ville.
        Qu'est ce que ça m'a fait du bien de :
        * Parler un peu français avec un mec dont c'est la langue natale. Qu'est ce que c'est reposant.
        * Marcher, faire un effort physique (parce que Bristol, c'est genre San Francisco, y a pas des masses de rues qui soient pas en pente).
        * Ne pas avoir à boucher les trous de la conversation. Car Johann est très, très très très, volubile. C'est relaxant de laisser l'initiative de la conversation à quelqu'un d'autre.
        * Voir qu'il y a au moins une belle ville, où on a pas envie de mourir dans ce pays
        Ça fait plaise
        
        Marche de la nourriture lente (ou marche lent de la nourriture)
        
        Johann devant un truc vieux
        Dans un parc, on a trouvé un mec occupé à prendre les écureuils en photo. On a halluciné comment les écureuils étaient pas farouches. Je me suis assis par terre, la main tendu, sans bouger, au bout d'un moment, un tikétac est venu voir ce qu'y avait dedans. Il s'est foutu sur ses pattes arrières et a posé ses griffes sur un doigt. J'ai senti son souffle. Truc de ouf. Même les enfants (qui n'ont pas la moindre notion de furtivité) arrivaient à s'en approcher. Whoa !

        Donc voilà, c'est une très jolie ville. Si y avait eu un taux raisonnable de bonnasse, ça m'aurait surement rappelé Metz. Mais bon... Non. On est rentrés, physiquement fatigués. Il a pris sa revanche aux échecs : j'avais repéré une faille énorme dans sa défense et j'ai dilapidé mes ressources pour l'exploiter en pensant qu'il n'avait pas remarqué, alors qu'en fait il m'avait vu venir à 500 m. La honte. Mais c'est pas grave. Après ça, on est allé se faire un billard. La aussi il est plus fort que moi, mais j'ai quand même gagné une partie.
        D'ailleurs il m'énerve un peu : Il est plus grand que moi, plus beau, plus fort, il a plus de

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