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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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j'adhère.

        Mercredi 19 avril 2006
        La suite
        On s'est donc retrouvés sans JP, et même si on pouvait rester chez lui, c'était moins drôle. Le samedi soir, avec Brian, on est allés retrouver Stephen dans un gros pub où un pote à la sœur d'Eimear faisait DJ. Vous suivez ?
        Dedans, un bon son brut-teu pour les truands. Niveau musique, le seul truc qui m'a déçu, c'est l'inspiration. Je me suis rendu compte que la musique était vachement inspirée « années 90 ». Or, en regardant autour de moi, c'était du 25 – 30 ans en moyenne. Ceux qui ont passé leur adolescence pendant cette décennie. History repeating ! Je parie que les tendances « années 90 » seront à la grosse mode dans 5 ans, comme les « années 80 » l'étaient il y a 5.
        Pour ceux à qui il faudrait un exemple : moi même, quand j'étais à Lyon, avec une copine (28 ans), on a téléchargé du Ace of Base et X-Or, qu'on a écouté et maté avec le grand sourire irrépressible en travers du visage.
        La teuf était super. J'étais vraiment au taquet du parquet. Le contraste avec l'Angleterre était fluorescent. Les gens étaient ouverts, il te
parlaient
, sans vraiment de raison. Les mecs étaient beaux, les filles rayonnantes. Ça m'a mis une de ces bonnes humeurs. Quand ça à fermé, on est rentre en titubant et on s'est couchés crevés d'avoir tant marché, dansé, pris d'alcool et compagnie.
        Le lendemain, j'avais mis mon réveil assez tôt pour pas qu'on perde de temps. Mon crédo dans ces moments étant : « I'll sleep when I'm dead ». Mais le temps qu'on baise, malgré qu'on aie un peu mal aux organes à force, et qu'on se motive, on est sortis à 11 heures de la piaule. C'était un jour spécial.
        La fête nationale en Irlande, c'est pas une date fixe. Parce que le processus de leur indépendance s'est initié lors de la fête de Pâques 1916. Du coup, leur fête nationale, c'est le jour de Pâques. Le truc c'est que, par le passé, ça occasionnait tellement de débordements qu'ils ont arrêté de le commémorer dans les années truc-ante. Et là, il avait décidé de s'y remettre, donc on allait assister à la première fête nationale officielle Irlandaise depuis des décennies.
        Évidemment, comme on savait pas où aller, on a raté la parade. Par contre, on a bouffé un de ces petit-dejs irlandais, que le breakfast continental anglais, il peut aller se rhabiller aussi sec. Sinon, on a pas mal cavalé, mais on commençait à accuser le coup des jours d'avant. À un moment, on s'est arrêté dans un bar pour une Guiness. Il y avait un groupe de vieux irlandais qui jouaient des chansons du pays sur leur guitares. Ça tripait bien du gland.
        On s'est posés dans un parc, près du centre. Un parc très bien fini, même si l'idée de départ était à chier : Un bassin en forme de croix chrétienne, 30 m par 15, avec des bancs autour et des pots de fleur entre les bancs. Symétrique et bétonné, mais très bien bétonné. On s'est allongés sur un banc et on a fermé les yeux et écouté la rumeur ambiante. Deux petites filles qui jouaient à s'inventer des histoires sont entrées dans notre périmètre et nous ont offert un spectacle live. Elles ont perdu leur yoyo dans le stupide bassin pendant l'opération. Il fallait les voir avec leurs « on dit que toi t'es la maman » et trucs du genre. Elles se sont éloignées après un moment, j'ai été leur repêcher leur yoyo avec mes grands bras bêtes d'adulte.

        J'ai sommeil. En ce moment Bigboss est là, et il est super stressé parce qu'on ne vend plus de machine depuis qu'il a augmenté les prix. Alors on respire mal et je suis obligé d'attendre la maison pour écrire. Et comme y a pas mal d'action à la maison en ce moment (je peux pas vous dire avant l'heure, soyez patients), je prends du retard.
        Joyeux dodo.

        Vendredi 21 avril
        Il serait temps que je finisse le week-end avant d'en commencer un autre.
        Bon, pour raccourcir. Les autres détails de la journée ne sont pas indispensables :
        Notre avion était à 6 h 30 le lundi matin. Le dimanche soir on avait envie de dormir, mais à la place, on a pris nos sac, dit au revoir à Brian et on s'est mis en route pour une nuit blanche.
        Après deux trois bars où le parquet est resté cloué au sol, on est allé prendre le petit dèj sous la forme d'un hamburgeur et de frites. Il était

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