Les cons
3 heures du mat, le fast-foude était plein d'irlandais bourrés qui sortaient de boite avec la dalle en pente. J'ai sincèrement plaint les vigiles qui devaient faire régner l'ordre dans cette jungle. J'ai pris en photo l'état dans lequel un groupe de 5 a laissé sa table :
Quand je vous dit que c'est des latins !
Et puis on est allé attendre la navette pour l'aéroport, une heure à se geler les couilles et les ovaires. Et puis on a pris l'avion, comme des zombies. Direction Bristol.
Pourquoi Bristol ? Parce qu'on voulait pas rentrer avant la fin des vacances (lundi
soir
) et que Bristol c'était pas loin de chez elle et que ça fait pas trop loin de Birmingham en bus. Mais entre temps la donne avait change : La petite s'était échappée de sa prison dorée. Je lui ai alors proposé de venir habiter à Birmingham. Après avoir checké avec Paul et Bogusna, qui étaient au taquet, on s'était mis d'accord la dessus.
Mais on était crevés, on a passé la journée à attendre le bus. Il faisait froid, on se faisait chier. Et puis, une fois qu'on l'avait bien attendu, on l'a raté. Alors on a pris le train sans payer.
Paysages de Bristol
Et voilà. Fin des vacances en Irlande.
Au moment ou j'écris, ça fait une semaine que Dédé habite à la maison.
Mardi 25 avril 2006
La semaine qui a suivi le week-end en Irlande était assez différente des autres semaines. On était quatre à la maison, et il y avait Dédé. Comme on a pas d'intimité, à quatre dans un deux-pièces, on a pas baisé de la semaine, ce qui a un peu dégradé notre relation. Les hormones sont un poison dont l'antidote est le sexe.
Au taf, Bigboss était là alors j'ai pris du retard sur mon journal. Je vois rien d'autre de notable alors on va tout de suite passer au week-end.
Objectif : récupérer les affaires de Dédé, en stockage chez une amie dans un village proche de son ex prison. Via l'anniversaire de Yohann 1er à Bristol Vendredi soir.
À Bristol, où on est arrivés tard, on s'est garés en plein centre ville (parking gratuit la nuit). On a planté le camp, ce qui consiste à rabattre la banquette arrière et installer des couvertures et couettes à l'arrière. Et puis comme on était en avance, on a ouvert une bouteille de vin au stylo et on a fait notre préchauffe privée. À travers les vitres teintées on regardait les globosi hurlants, déjà bien entamés, en route vers la prochaine tournée de vodkas.
À 23h30 tapantes on s'est pointes au Mr Wolf, ou Yohann nous avait donné rendez vous.
Dedans, un bon son bru... bon j'arrête avec celle là. Heu donc, dedans : Une foule compacte, un groupe de ska et un Yohann tout content d'avoir 29 ans. Il nous a présenté ses potes et copines, lesquelles étaient tellement belles que j'ai tout de suite vu qu'elles étaient pas anglaise. Notamment une ! À se taper le sgueg sur la table en hurlant : « Ahouuuuuuu ! ». Mais je l'ai pas laissé paraitre.
Bon, musique, bière, potes... La recette est toujours la même. Johann le Grand est arrivé un peu plus tard. J'étais tout content de le voir, mais on a pas vraiment discutasse vu le monde, le bruit et le taux d'alcool que j'avais trouvé au fond des verres pas finis qui trainaient sur les tables. Une fois que j'ai été bourré plus que nécessaire, je me suis rendu misérable en allant demander à une fille qui était plutôt mignonne si elle était anglaise. Elle l'était et m'a demande pourquoi je lui demandais. Et là... on répond quoi ? Réponse : « Ben les anglaises sont toutes tellement moches... Toi ça va, alors j'ai pense que t'étais étrangère ». La honte totale. J'y ai écris un poème pour me faire pardonner mais elle a pas voulu le lire.
À un moment, Dédé m'a pris par la main et m'a dit : « On y va ». Je lui ai emboité le pas. Dehors, comme on était pas loin de l'hostel, on a essayé d'aller retrouver Grand-Johann. Mais on s'est fait refouler par la ténardière parce qu'on payait pas la nuit. Bite-a-couille ! Alors on est allés se coucher.
Le lendemain, je me suis réveillé avec la gueule de bois des lendemains de crémaillère. On a pris la voiture aussi sec pour aller la garer près de chez Yohann (qui habite dans l'équivalent à Bristol du 16eme à Paris. Ridicule). Et puis on est allés s'offrir un petit dèj au centre, juste en face de l'endroit où
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