Les Décombres
nouveau, le moyen de remplir leur plus belle mission parmi les hommes. Elles pourraient redevenir les parvis du monde surnaturel, restaurer leur métaphysique et leur mystique lézardées. Elles collaboreraient ainsi magnifiquement à cette réfection gigantesque du monde que nous sommes tenus aujourd’hui d’accomplir.
Elles apparaissent bien mal préparées à ce rôle. Il leur faudrait assurément des chefs d’une autre envergure qu’un pape Pacelli, fouine oblique qui temporise et prend le vent, réchauffe des camomilles de nonnes, quand il lui faudrait sur l’heure fulminer l’encyclique « Errore judaïco ».
Mais on dirait vraiment que seuls les hérétiques et les mécréants ont de tels soucis, que seuls ils font des vœux pour cette restauration d’une autorité romaine.
Il apparaît de plus en plus difficile que le christianisme puisse se maintenir sans se réformer.
Si j’étais le pape, à Dieu ne plaise, les six lettres L. U. T. H. E. R. hanteraient souvent mon sommeil.
Mais il se pourrait bien cette fois que Luther ne surgît point d’entre les clercs.
LE GHETTO
Je serai bref sur ce chapitre. J’ai consacré à l’essentiel de la question juive la valeur de trois bouquins, dans un temps où cette propagande avait encore son utilité sur notre continent. Le moment est prochain maintenant où les Juifs d’Europe ne relèveront plus que de la police. Je n’ai pas encore perdu toute espérance de voir des Français participer à cette opération. Ils doivent définir sans retard leurs volontés.
Depuis les années 1933-34, où le vieil antisémitisme français s’est réveillé devant l’invasion orientale, nos charges contre Israël se sont décuplées.
Les Juifs ont contribué plus que quiconque à déchaîner cette guerre. Ils ont travaillé bien davantage encore à la prolonger et à l’étendre. Ce sont les Juifs qui ont attelé l’invraisemblable et ignoble « troïka » Churchill-Roosevelt-Staline, dont le triomphe eût été l’effondrement de l’Occident.
Nous comprenons toujours mieux que, sans les Juifs, nous eussions fait entre nous, avec les moindres dégâts, cette révolution du socialisme autoritaire devenue nécessaire à notre siècle, et dont les vieux doctrinaires français, tel que Proudhon, s’honorent d’avoir été les précurseurs. La barbarie marxiste a été la contrefaçon juive, folle et mortelle, de ce socialisme aryen qui s’en est dégagé douloureusement, dans des flots de sang blanc.
Je n’ai jamais cru à un empire juif, parce qu’un empire est une construction dont l’épilepsie juive est incapable. Mais nous pouvons faire le compte, morts, ruines, de ce que ce rêve effrayant nous a coûté.
Chacun expliquera le Juif à sa convenance : expiation du péché d’entre tous les péchés contre Dieu, souillure ineffaçable du sang, métissage qui le mit au ban de tous les autres peuples, et qu’a conservé un racisme à rebours. On en glosera longtemps. Peu importe. D’une façon comme d’une autre, la juiverie offre l’exemple unique dans l’histoire de l’humanité, d’une race pour laquelle le châtiment collectif soit le seul juste. Ses crimes sont devant nous. La première tentative universelle, depuis l’antiquité, pour faire accéder le Juif au rang d’homme libre a porté ses beaux fruits. Nous avons compris. Après cent cinquante années d’émancipation judaïque, ces bêtes malfaisantes, impures, portant sur elles les germes de tous les fléaux, doivent réintégrer les prisons où la sagesse séculaire les tenait enfermées.
Quand on songe aux nobles races d’Amérique et d’Océanie qui ont succombé presque entières sous les fusils et les drogues des Blancs et surtout des féroces Anglo-Saxons, il est permis de considérer que ce monde est bien mal fait qui a laissé proliférer le Juif malgré tant et tant d’indispensables persécutions. Mais cette race puise sans doute dans son impureté même le secret de sa résistance. N’y pensons plus ! Le seul moyen pratique auquel un aryen raisonnable de 1942 puisse s’arrêter est le ghetto à l’échelle du monde moderne. J’entends naturellement le ghetto physique, soit ghettos par nations, soit ghettos internationaux, réserves, « aires », colonies juives – la place ne manquera pas dans les immenses espaces des empires russe et anglais. Les États européens devront discuter ensemble et unifier leur législation sur les juifs, prendre en
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