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Les Décombres

Les Décombres

Titel: Les Décombres Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Lucien Rebatet
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commun toutes les mesures concernant les colonies juives, car celui qui réserverait aux Juifs la moindre faveur les verrait aussitôt se répandre épouvantablement sur ses terres. Dans ces colonies, qu’elles soient sibériennes ou africaines, les Juifs auront licence de mener leur vie hébraïque et de gagner leur nécessaire en travaillant pour la communauté humaine. Ils ne pourront circuler hors de ces colonies sans un signe apparent sur leur vêture et un passeport mentionnant leur qualité de juif. Certaines régions, certains pays devront leur être interdits de toute manière.
    La France doit se pourvoir de lois raciales à l’instar de celles que l’Allemagne a su prendre, en renouvelant une des plus vieilles traditions de la chrétienté, lois interdisant le mariage entre Juifs et chrétiens et frappant de peines rigoureuses les rapports sexuels entre les deux races.
    Il est logique et conforme aux codes d’Occident que l’aryenne mariée à un Juif suive le sort de celui-ci, et soit entièrement répudiée par notre société, elle et sa progéniture. Le cas des mariages entre juives et chrétiens est à traiter avec plus de souplesse. De toute manière, l’époux chrétien d’une juive ne pourra accéder à aucune fonction d’État, l’enfant demi-juif issu de son union sera soumis à un statut spécial.
    Tout Juif est naturellement libre de se faire baptiser, comme de devenir bouddhiste, musulman, antonien. Mais le baptême, antérieur ou postérieur à la loi, ne pourra lui conférer aucun privilège. Il est à présumer que l’on verra baisser à vue d’œil le nombre des conversions miraculeuses.
    Les prêtres coupables d’avoir délivré des certificats de baptême de complaisance pour aider au camouflage des Juifs, seront condamnés à des peines pouvant aller jusqu’aux travaux forcés, qu’ils accompliront en assistant moralement les bagnards, s’ils en sont capables.
    La liquidation des biens et offices juifs doit être opérée dans le but exclusif d’une réparation à la communauté aryenne de chaque pays, pour les ravages que les Hébreux lui ont fait subir. Les complicités qu’Israël a trouvées depuis l’armistice jusqu’en haut de l’État ont par malheur beaucoup réduit l’immense fortune qui eût pu être récupérée ainsi par nous. Les débris, quels qu’ils soient et de quelque façon que ce soit, devront profiter au peuple français. Il ne saurait y avoir de programme nationaliste d’après guerre qui omette de se prononcer sur ce point. Dans la grande faillite Juive, la France est la créancière privilégiée.
    Les exceptions consenties pour services militaires et civils rendus par les juifs à la France, exceptions qui ont été l’unique souci des gribouilleurs de décrets vichyssois sont à envisager en tout dernier lieu. Elles ne sauraient porter que sur un nombre infime d’individus. Les services allégués doivent être éclatants. Militaires, ils consisteront en blessure grave, citation homologuée par une commission spéciale, présence de six mois au moins dans une unité combattante, mort au champ d’honneur d’un père ou d’un fils. Ceci, bien entendu, pour la seule guerre 1914-1918, la guerre de 1939-1940 ayant été la guerre juive, où les Juifs ont trépassé ou ont perdu un membre, quand un équitable hasard l’a voulu, pour le seul compte et la seule gloire d’Israël. Mettons que mille Juifs soient dignes d’exception. En aucun cas les faveurs qu’ils auront reçues ne pourront leur permettre de transgresser les lois du sang et de prendre femme hors de leur tribu. Aucun poste d’État ne leur sera non plus accessible.
    Il n’existe pas, à ma connaissance, d’exception d’ordre civil, sauf peut-être dans certains domaines médicaux ou scientifiques, les Juifs écrivains, professeurs, juristes, étant au contraire la plus dangereuse des espèces d’Israël, et à exclure en premier lieu.
    L’esprit juif est dans la vie intellectuelle de la France un chiendent vénéneux, qui doit être extirpé jusqu’aux plus infimes radicelles, sur lequel on ne passera jamais assez profondément la charrue. Cette déjudaïsation n’a même pas été esquissée depuis l’armistice, tant dans la France parisienne que dans la France vichyssoise. Nous percevons à chaque instant le fumet, le stigmate juifs dans ce que nous lisons, entendons, voyons. Le compte est effrayant des artistes, des écrivains français, souvent parmi les

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