Les derniers jours de Jules Cesar
tenait encore quand il fut
assassiné.
ATTICUS TITUS POMPONIUS .
Ami intime de Cicéron, il reçut le surnom d’Atticus (« d’Attique »)
parce qu’il avait passé vingt années à Athènes pendant les guerres civiles
opposant Marius et Sylla. Il n’entra jamais en politique et se consacra avec
passion à l’étude, ce qui le protégea des violences des luttes civiles. Sa
sympathie allait au parti pompéien et républicain, mais seulement sur le plan
personnel. Il sortit ainsi indemne aussi bien des guerres entre triumvirs et
césariens que de l’affrontement suivant entre Antoine et Octave. Ce fut un
grand érudit, amateur de diverses disciplines et propriétaire d’une des plus
importantes bibliothèques privées de Rome. Il dédia à son ami Cicéron un
ouvrage qui célébrait son consulat et sa victoire sur la conjuration de
Catilina. Il entretint avec le même Cicéron une correspondance fournie qui est
parvenue jusqu’à nous. Gravement malade, il se laissa mourir d’inanition en
32 av. J.- C., à l’âge de soixante-dix-huit ans.
BEBIUS CARBON .
Personnage de fiction. Légionnaire en garnison dans une auberge servant de
relais. Naïf et un peu prétentieux, exalté par sa rencontre avec le mythique
centurion primipile, Publius Sextius dit « le Bâton », il nourrit des
ambitions qui le poussent à des excès de zèle nuisibles à Rufus au cours de sa
mission.
CALPURNIA . Fille de
Lucius Calpurnius Piso Caesoninus, elle fut l’épouse de César. Selon la
description de Plutarque (César, 63), c’était une femme rationnelle et
de caractère. La veille des ides, elle fit de terribles rêves prémonitoires à
la suite desquels elle s’efforça de toutes les façons possibles de dissuader
César de se rendre au sénat. Elle demeura toujours fidèle à la mémoire de son
époux.
CANIDIUS . Personnage
imaginaire. Responsable des domestiques de Brutus, il se distingue par son
obéissance aveugle et par la perfidie avec laquelle il met en désordre la
bibliothèque confiée à Artémidore.
CASSIUS DE PARME . Il
participa à la conjuration d’une façon secondaire. En 42 av. J.- C.,
il se battit à Philippes aux côtés de Brutus avant de rejoindre Sextus Pompée
puis de passer dans le camp d’Antoine. En 31 av. J.- C., après
Actium, il se réfugia à Athènes où il fut éliminé par un tueur aux ordres,
semble-t-il, d’Octave. Il fut probablement le dernier assassin de César à
s’éteindre. Lettré de valeur, il fut cité par Horace dans les Épîtres, I, 4.
CICÉRON (MARCUS TULLIUS
CICERO). Homme de grand prestige, célèbre orateur, il joua un rôle
central en 63 av. J.- C. dans la répression de la conjuration de
Catilina. Cantonné dès l’époque du premier triumvirat à un rôle politique de
second plan, il avait soutenu sans grande conviction Pompée et réussi à obtenir
ensuite le pardon de César. Au moment de la conjuration, il se montra prudent,
sans doute parce qu’il ne se faisait pas d’illusions sur la capacité des
conjurés à restaurer les vieilles institutions républicaines. Cette ambiguïté
se manifesta par la suite, lorsqu’il rechercha la protection d’Octave ;
toutefois, l’hostilité ouverte qu’il avait manifestée à l’égard d’Antoine,
violemment attaqué dans ses Philippiques, lui fut fatale. En 43 av.
J.- C., il fut tué par les soldats d’Antoine. Sa tête et ses mains
tranchées furent exposées sur les Rostres.
CLÉÔPATRE VII .
Unanimement considérée comme une femme pleine de charmes, elle eut également de
remarquables qualités politiques ; ce fut la dernière reine d’Égypte.
Fille de Ptolémée XII dit l’Aulète, elle aurait dû gouverner avec son
frère et époux, Ptolémée XIII, mineur à cette époque. Le préfet royal
Achillas (responsable de l’assassinat par traîtrise de Pompée), pour
sauvegarder son pouvoir, l’obligea à se réfugier à Alexandrie, où elle devint
la maîtresse de César. De leur liaison naquit Ptolémée César, dit Césarion,
pour lequel Cléopâtre avait conçu un avenir plus que royal. Les ambitions
effrénées de la reine furent toutefois balayées par l’assassinat de César. De
retour en Égypte, elle trouva un nouveau et puissant protecteur en la personne
d’Antoine, qu’elle épousa en 37 av. J.- C. La défaite navale
d’Actium, contre Octave, en 31 av. J.- C., contraignit Antoine puis Cléopâtre
au suicide, dramatiquement provoqué par
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