Les Mystères de Jérusalem

l'origine, l'appartement de Bernstein, superbement situé à deux blocs de Washington
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    Square, avait été vaste et cossu. Désormais, il étàit à peu près Jans l'état d'une voiture qui aurait parcouru cent mille kilomètres sans vidange ni révision.
    Tom déplaça une pile de journaux mexicains et se laissa tomDer dans un fauteuil. Le temps que Bernstein revienne avec le -af é et des tasses, il était sur le point de s'endormir.
    - Bon sang, vous ne m'avez quand même pas tiré du lit au milieu de la nuit pour roupiller dans mes fauteuils! r‚la Bern;tein.
    - je ne me souviens même plus quand j'ai dormi pour la deriière fois.
    - Moi si, très bien. Alors ?
    - C'est une histoire incroyable...
    Tom raconta par le menu sa rencontre avec la mère d'Aaron, ;on retour précipité au journal et sa lecture de la disquette. *band il reprit son souffle, Bernstein était parfaitement réveillé
    >incrédule et peiné.
    ,t secouait la tête,
    - Alors cette môme est morte pour une connerie de bout de )apier? Une véritable histoire juive! Le passé d'abord, la vie msuite! juif et russe, par-dessus le marché... ¿ part les juifs, je l'ai jamais vu plus obstinés que les Russes. Sans ça, le commulisme n'aurait jamais marché... Et IsraÎl n'existerait pas. C'est ,coeurant, cette pauvre gosse n'avait aucune chance.
    «a devait être l'effet du réveil brutal au coeur de la nuit: Tom l'avait jamais vu Bernstein si sentimental.
    - Vous pouvez refaire du café, Ed?je commence à avoir la ête qui tourne.
    Bernstein soupira et se souleva de son fauteuil.
    - Ouais. Vous voulez peut-être manger quelque chose, aussi? e sens que ce genre d'histoire vous donne de l'appétit. Vous Lvez l'iinpression d'être en plein roman, hein? «a vous excite!
    Tom parvint à sourire.
    - C'est mieux que du roman. J'ai toujours voulu être journake pour tomber sur une histoire pareille! En ce moment, j'ai 'impression d'être né pour qu'elle m'arrive...
    Bernstein glissa sur ses mules en direction de la cuisine en iochant la tête.
    - Voilà le genre de chose queje disais à votre ‚ge. Mais faites ,ttention, vous devenez un brin cynique, mon petit.
    Ir
    - *;; *tdçis la cuisine, Tom alla se
    Pendant que Bernstein s -agi
    passer de l'eau fraîche sur le visage. Non, ce n'était pas du cynisme. Du soulagement, certainement, de n'avoir pas été la cause> même indirecte, de la mort dAaron. Et une fantastique excitation à la perspective de pouvoir faire son boulot de journaliste tout en réalisant ce qu'Aaron lui demandait.
    Bernstein revint avec le café, des beignets sous Cellophane, du fromage hollandais, un verre de lait et deux verres vides. Il posa le plateau en équilibre sur une pile de livres et alla prendre une bouteille de bourbon dans un petit meuble peint iranien, vestige de ses grands reportages. Il remplit à demi les verres. E en tendit un à Tom lorsqu'il revint de la salle de bains.
    - Buvez une gorgée de bourbon, puis le lait, puis le café. Dans cet ordre.
    Avant de tomber raide, vous serez lucide... qu'y a-t-il dans l'autre fichier de la disquette ?
    - La traduction en anglais des soixante-quatre énigmes du rouleau de cuivre des Ta'amrés... Des recherches historiques sur les noms des villages à
    l'époque de jésus, ou avant, sur les noms des personnages cités par le rouleau, et des pistes pour d'autres recherches : o˘ chercher, o˘ trouver les cartes, etc. Et aussi une liste de caches que son père aurait pu utiliser pour dissimuler les papyrus : bibliothèques, archives de synagogue. Aaron les a visitées avec soin, il a noté les questions qu'il avait posées et les réponses. «a ne l'a mené nulle part...
    - Attendez, il était assez dingue pour vouloir reprendre la chasse au trésor à son compte ?
    - Non! Il voulait que la mort de Monya ne soit pas inutile. Son idée était de retrouver les papyrus et de faire alors ce que son père n'a jamais voulu faire : rendre publique toute l'histoire, depuis le vol à la bibliothèque de Moscou jusqu'aux assassinats...
    - Avec votre aide, bien s˚r!
    - Pourquoi pas? Imaginez un peu, Ed... Le don de ce papr rus aux chercheurs de l'université &Jérusalem, par exemple, s'il contenait les clefs du rouleau des Ta'amrés, aurait permis de découvrir le trésor. Sokolov n'aurait eu que ses yeux pour pleurer, il se serait peut-être même retrouvé
    en prison parce que, alors, Aaron aurait pu le dénoncer avec quelque chose de solide...
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    - beau reve! ricana ]3emstein en