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Les panzers de la mort

Les panzers de la mort

Titel: Les panzers de la mort Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Sven Hassel
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attristé : – Excessivement difficile. Il faut faire tellement de choses avant… Allah est si grandi
    – Je m’en fous, je ferai ce qu’il faudra. Et vous autres, vous y croyez ?
    Tout le monde répondit affirmativement avec le plus grand sérieux.
    Larmoyant, Petit-Frère se tourna vers le légionnaire.
    – Alors je grillerai tout seul dans cet enfer de malheur ? C’est pas juste, aide-moi, camarade, pour entrer aussi chez Allah.
    – Il faut d’abord pardonner à tes ennemis, dit le légionnaire.
    – Oui, oui ! cria Petit-Frère en lui sautant au cou, même que je te pardonne toutes les vacheries que tu m’as faites.
    – Moi ? balbutia le légionnaire surpris en se dégageant.
    – Oui, toi ! reprit Petit-Frère rayonnant. Il fouilla dans sa poche et remit à Kalb un paquet contenant de la poudre blanche. – C’est de la mort aux rats. Je voulais la verser dans ta bière le jour de la victoire ! Car tu m’as donné des coups de pied et tu m’as cassé le nez.
    – Bon Dieu ! s’écria le légionnaire ahuri.
    – Oui, tu aurais eu juste le temps de voir défiler les Angliches sous la porte de Brandebourg.
    – Les Anglais ? dit Stege stupéfait.
    – Bien sûr ? Qui d’autre pourrait gagner la guerre, imbécile ! Mais maintenant, mon pote, dit-il au légionnaire, Rien à Craindre. Petit-Frère t’a pardonné.
    Kalb hocha la tête avec bienveillance : – Bon, je te pardonne. D’ailleurs tu as si peu de temps à vivre ! Mais Il va falloir faire pénitence ; commence donc par me refiler ton tabac et ton alcool pour faire comprendre à Allah que tu regrettes tes méchancetés vis-à-vis de moi.
    Petit-Frère allait protester, mais la crainte de l’enfer lui ferma la bouche.
    – Ensuite, continua Kalb, tu devras dire tout haut toutes les vilaines choses que tu as faites.
    – Mais j’ai rien fait ! dit Porta. Est-ce que tu penses que dans une demi-heure tu peux être sur les genoux du diable ?
    Petit-Frère pencha la tête en avant et dit d’un air suppliant :
    – Mais enfin, qu’est-ce que tu veux savoir ?
    – Moi ? rien. C’est Allah, dit le légionnaire.
    Le malheureux suait à grosses gouttes : – Bon, bon. Ce que c’est difficile ! Eh bien une fois, d’un coup de pied, j’ai tué un imbécile, mais Il y a très longtemps !
    – Tiens ? Un coup de pied ? Toi si calme et si réfléchi…
    Petit-Frère s’essuya le front avec un chiffon servant à nettoyer les mitrailleuses qui lui barbouilla la figure d’huile sale.
    – C’était une fripouille ce Franz ! IL aurait fini par être pendu. IL volait jusqu’au salaire des putains ! – Ce souvenir l’enthousiasma : – Oui, justement, c’était pour ça ! On n’a pas idée de voler une bonne travailleuse ! C’était mon devoir de m’en mêler.
    Petit-Frère regarda tout content autour de lui.
    – Tu mens, dit sévèrement le légionnaire. Tu iras mourir de soif en enfer et faire l’exercice avec le fusil-mitrailleur, à longueur de journée.
    Petit-Frère humecta ses lèvres sèches : – Ecoute, c’était tout de même sa faute ! Il m’avait promis de la bière et puis au moment de payer, Il m’a cogné là derrière l’oreille. C’est pas de la légitime défense, ça ? Mais je ne suis pas rancunier, j’ai oublié.
    – En somme Il a refusé de devenir ton esclave, conclut brutalement le légionnaire.
    – Ah dis donc ! Espèce de bouc castré !
    Le légionnaire leva la main : – Comment, tu m’insultes, moi, ton ami ? Pour pénitence ce sera une bouteille de vodka. Ou plutôt tu m’en donneras deux. Continue !
    Le géant tira sur son col, ce qui en fit sauter les boutons, et avala péniblement.
    – Je te dis que s’il était pas mort, Il aurait été pendu. C’est tout de même pas ma faute s’il a atterri sur un piquet quand je l’ai foutu par la fenêtre.
    Le légionnaire hocha la tête : – Bien vilain, cet aveu !
    Petit-Frère, nerveux, le regarda : – -Je te donne ma parole d’honneur…
    Porta eut un gros Rire. – Imbécile ! Y a pas de quoi rire ! La parole d’honneur de Petit-Frère c’est sacré et je te dis que ce Franz n’était qu’un voyou qu’Allah aurait flanqué à la porte !
    Le légionnaire pointa un doigt accusateur vers son pénitent qui recula terrorisé : – -Tu seras pardonné, mais il t’en coûtera neuf litres de vodka. Tâche de te grouiller et n’oublie pas que ta ligne de vie est courte.
    – C’est bon, tu

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