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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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les mêmes prairies et les mêmes rivières, indiqua Jondalar. Leurs
membres ne cessaient de se disputer sut le droit de telle ou telle Caverne à
faire ceci ou cela. Ils ont fini par en venir aux mains. La Zelandoni de la
Face Sud a alors eu l’idée de regrouper les Cavernes en une seule, dont les
membres travailleraient ensemble et partageraient tout. Si un troupeau d’aurochs
en migration passait par là, il ne serait pas chassé séparément par chaque
Caverne, mais par un seul groupe réunissant les chasseurs de toutes les
Cavernes. Ayla réfléchit un moment.
    — La Neuvième Caverne agit ainsi avec ses voisines,
remarqua-t-elle. Pour la dernière chasse, des membres de la Onzième, de la
Quatorzième, de la Troisième et même de la Deuxième Caverne ont chassé ensemble
et partagé la viande.
    — C’est vrai, mais ces Cavernes ne sont pas obligées de
tout partager. La Neuvième a la Vallée de la Rivière des Bois, et des animaux
passent parfois juste devant l’abri en longeant la Rivière ; la
Quatorzième a Petite Vallée, la Onzième peut se rendre en radeau sur un vaste
terrain de chasse, de l’autre côté de la Rivière ; la Troisième a la Vallée
des Prairies, la Deuxième et la Septième partagent la Vallée Douce – nous
y passerons au retour. Nous pouvons tous travailler ensemble quand nous le
souhaitons mais nous n’y sommes pas contraints. Alors que les Cavernes qui se
sont unies pour devenir la Vingt-Neuvième devaient partager le même terrain de
chasse. On l’appelle maintenant la Vallée des Trois Rochers mais c’est en fait
une partie de la Vallée de la Rivière et de la Vallée de la Rivière du Nord.
    Jondalar expliqua que la Rivière tournait à l’est, coupant à
travers une vaste plaine herbeuse. Au nord, elle recevait un affluent assez
important. Deux des abris se trouvaient sur la rive droite, l’un à l’est, qu’on
pouvait atteindre par voie de terre depuis Front de Rivière, l’autre au nord.
Au sud se dressait une troisième falaise massive, avec plusieurs niveaux d’abris-sous-roche,
de l’autre côté de la Rivière, sur la rive gauche. C’était l’un des rares abris
habités face au nord.
    La Partie Ouest de la Vingt-Neuvième Caverne des Zelandonii se
composait de plusieurs petits abris à flanc de colline. Jondalar précisa que la
Caverne entretenait aussi un camp plus ou moins permanent de cabanes et de
râteliers à sécher – ainsi, en été, que de tentes et autres abris
provisoires. Il se trouvait à l’entrée d’une vallée protégée de pins cembros [2] dont les pignons donnaient une huile si riche qu’on pouvait la faire brûler
dans les lampes, mais si délicieuse qu’on l’utilisait rarement de cette façon.
    Toute la communauté des Trois Rochers – et d’autres,
invités à apporter leur aide en échange d’une part de la récolte – se
rassemblait chaque automne pour ramasser les pignons. C’était la principale
raison d’être du camp, mais il se situait également près d’un excellent point
de pêche qui se prêtait à l’installation de nasses et à la construction de
barrages. La communauté l’utilisait très souvent pendant la partie la plus
chaude de l’année et ne le fermait pas avant que le gel fige la Rivière. Cette
communauté vivait toute l’année dans les divers abris de la Partie Ouest, et la
récolte des pignons avait lieu à l’automne, mais les premières tentes étaient
plantées au début de la saison chaude pour ceux qui installaient les nasses.
Tout le monde parlait toujours d’aller au « camp d’été », si bien que
le groupe de la Partie Ouest avait fini par porter ce nom, Camp d’Été.
    — Leur Zelandoni est une artiste remarquable, ajouta
Jondalar. Dans l’un des abris, elle a gravé des animaux sur les parois. Nous
aurons peut-être le temps de lui rendre visite. Elle réalise aussi de petites
sculptures... Nous repasserons au retour pour la récolte des pignes, de toute
façon.
    Joharran revint avec trois jeunes hommes et une jeune femme qui
s’étaient proposés pour marcher derrière le travois et soulever les perches
quand on traverserait les rivières. Ils semblaient tous ravis d’avoir été
choisis pour cette tâche. Joharran n’avait pas eu de difficulté à trouver des
volontaires et n’avait eu que l’embarras du choix. Nombreux étaient ceux qui
voulaient voir de près les chevaux et le loup, et aussi mieux connaître l’étrangère.
Cela leur

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