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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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Prairies. Elle s’en souvenait parce que la Deuxième était le Foyer
Ancien, et la Septième le Rocher à la Tête de Cheval, et qu’il avait promis de
l’emmener voir le cheval dans la pierre à leur retour, en automne.
    — Nous pouvons commencer la cérémonie sans feu et allumer
le foyer quand il fera nuit, suggéra Zelandoni de la Vingt-Neuvième Caverne.
    C’était une femme aux traits agréables et au sourire conciliant,
mais la capacité d’Ayla à décrypter le langage corporel lui fit deviner une
force de caractère sous-jacente. Elle l’avait rencontrée brièvement et avait
entendu dire que les Trois Rochers de la Vingt-Neuvième Caverne restaient unis
grâce à elle.
    — Les gens ne trouveront-ils pas étrange cette absence de
feu cérémoniel, Zelandoni de la Vingt-Neuvième ? contra le doniate de la
Troisième. Il vaudrait peut-être mieux reporter le début de la cérémonie après
la tombée de la nuit.
    — Que pourrait-on organiser pour faire patienter les
Cavernes ? Certains viennent tôt, ils s’énerveront si nous les faisons
attendre trop longtemps, souligna une autre doniate.
    C’était une femme d’âge mûr, presque aussi grosse que la
Première, mais petite. Là où la taille de l’une conférait une présence
imposante, l’autre avait une allure chaleureuse et maternelle.
    — Pourquoi pas des histoires, Zelandoni de la Partie
Ouest ? proposa un jeune homme assis à côté d’elle. Nous avons quelques
bons conteurs, ici.
    — Cela pourrait nuire au sérieux de la cérémonie, Zelandoni
de la Partie Nord, lui objecta la doniate de la Vingt-Neuvième Caverne.
    — Tu as raison, Zelandoni des Trois Rochers, s’empressa de
répondre le jeune homme avec déférence.
    Ayla constata que les quatre Zelandonia de la Vingt-Neuvième s’appelaient
par le nom de leurs sites respectifs plutôt que par un mot à compter. C’était
logique, puisqu’ils étaient tous Zelandonia de la Vingt-Neuvième Caverne.
Quelle situation déroutante ! pensa-t-elle. Pourtant, cela a l’air de
fonctionner.
    Zelandoni de la Partie Sud avança une autre idée :
    — Quelqu’un pourrait aborder un sujet sérieux.
    C’était celui qui avait demandé à la Première si Ayla était
venue leur parler des animaux. Ayla avait cru déceler dans ses propos une
certaine animosité envers elle, ou peut-être envers les chevaux et le loup,
mais le ton ne lui parut pas inamical, cette fois.
    — Joharran veut soulever la question des Têtes Plates pour
savoir s’ils sont humains ou non, rappela Zelandoni de la Onzième. Voilà un
sujet très sérieux.
    — Il y a des gens que cette idée rebute et qui se
lanceraient dans une longue discussion, fit observer Celle Qui Était la
Première. Nous ne voulons pas commencer cette Réunion d’Été dans un climat de
discorde. Cela pourrait leur donner envie d’ergoter à tout propos. Il faut
créer un climat favorable avant d’aborder les nouvelles idées sur les Têtes
Plates.
    Ayla se demanda un instant s’il convenait qu’elle intervienne.
    — Puis-je faire une suggestion ? finit-elle par dire.
Tous les Zelandonia se tournèrent vers elle, et tous n’avaient pas l’air ravis.
    — Naturellement, Ayla, répondit la Première.
    — Jondalar et moi avons rendu visite aux Losadunaï en
venant ici. Nous avons offert au Losaduna et à sa compagne quelques pierres à
feu... pour toute la Caverne... Ils avaient été si secourables... ajouta Ayla d’un
ton hésitant.
    — Oui ? l’encouragea Zelandoni.
    — Pour la cérémonie de présentation des pierres, ils
avaient préparé deux foyers. L’un brûlait, l’autre était froid, prêt à être
allumé. Quand ils ont éteint le premier, il faisait si noir qu’on ne pouvait
distinguer son voisin, et il était facile de constater qu’il n’y avait aucune
braise dans l’autre. Je l’ai alors allumé.
    Après un silence, la Première reprit :
    — Merci, Ayla. C’est une bonne idée. Nous pourrions
envisager quelque chose de cet ordre, une démonstration impressionnante.
    — Oui, cela me plaît, déclara Zelandoni de la Troisième. De
cette façon, nous pourrions allumer le feu cérémoniel dès le début.
    — Et un autre foyer froid, prêt à être allumé, piquerait
les curiosités. Les gens se demanderaient pourquoi cet autre foyer, cela
susciterait une certaine attente, dit Zelandoni de la Partie Ouest de la
Vingt-Neuvième.
    — Comment éteindrons-nous le feu ? voulut savoir

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