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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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signe à Mejera, devenue acolyte de la Zelandoni de la
Troisième Caverne, qui les avait accompagnées quand elles avaient pris contact
avec l’élan de Thonolan dans la Profonde des Rochers de la Fontaine. Mejera
était alors membre de la Quatorzième Caverne mais ne s’y plaisait pas. Ayla la
reconnut, lui sourit.
    — J’ai une tâche à te confier, dit la Première. Marthona va
t’expliquer.
    — Tu connais Lanidar, un jeune garçon de la Dix-Neuvième
Caverne ? commença la mère de Jondalar. Il est le fils de Mardena, le
petit-fils de Denoda...
    Mejera secoua la tête.
    — Il compte une douzaine d’années mais il paraît plus
jeune. Et il a un bras difforme, précisa Ayla. Cette fois un sourire étira les
lèvres de l’acolyte.
    — Oui, bien sûr. Il a lancé une sagaie à la démonstration.
    — En effet, confirma Marthona. Tu dois trouver ce garçon
pour lui demander de transmettre à Jondalar un message de ma part : Ayla
se fait du souci pour les chevaux, il faut qu’il aille les voir avant la
cérémonie de ce soir. Tu as compris ?
    — Ce ne serait pas plus simple que je porte moi même le
message à Jondalar ?
    — Ce serait beaucoup plus simple mais tu joueras un rôle
dans les Matrimoniales et tu ne peux donc pas lui transmettre un message venant
d’Ayla ou même de moi. En revanche, si tu ne trouves pas Lanidar, tu pourrais
demander à quelqu’un d’autre, qui n’a aucun lien avec Jondalar, de lui
communiquer le message.
    — D’accord. Ne t’inquiète pas, Ayla, il sera prévenu,
assura Mejera, qui se hâta de sortir. Marthona emmena Ayla à l’écart et lui
glissa à voix basse :
    — Je ne crois pas qu’il soit indispensable de mentionner le
paquet que tu m’as demandé de remettre à Jondalar.
    — Nous pouvons nous en abstenir, répondit la jeune femme.
    — Maintenant, il faut te préparer.
    — Il est à peine midi, objecta Ayla. Nous avons encore
beaucoup de temps avant la tombée de la nuit. Il ne me faut pas longtemps pour
enfiler la tunique de Nezzie.
    — Les préparatifs ne se limitent pas à cela. Nous irons
toutes à la Rivière pour que les futures compagnes puissent s’y baigner. On
fait même bouillir de l’eau pour la purifier, sans compter que c’est très
agréable de se laver à l’eau chaude. C’est l’un des côtés les plus agréables du
rituel. Jondalar et les hommes feront la même chose, ailleurs, bien sûr.
    — J’aime l’eau chaude. Les Losadunaï ont une source chaude
près de leur abri. Tu n’imagines pas le plaisir de s’y baigner.
    — Oh, si ! J’ai voyagé dans le Nord une ou deux fois.
Non loin de la source de la Rivière, il existe des trous remplis d’eau chaude.
    — Je crois que je connais l’endroit. Nous y avons fait
halte en venant ici, dit Ayla. J’ai encore une chose à te demander. Je sais c’est
un peu tard mais j’aimerais me faire percer les oreilles, pour porter les deux
morceaux d’ambre que Tulie, la Femme Qui Ordonne du Camp du Lion, m’a offerts.
    — On peut arranger cela, répondit Marthona. Un des
Zelandonia s’en chargera volontiers.
    — Qu’en penses-tu, Folara ? Comme ça ? Ou
comme ça ?
    Mejera tenait à la main la chevelure d’Ayla et la montrait à la
jeune fille. La fille de Marthona les avait rejointes quand elles étaient
revenues à la hutte de la Zelandonia, après le rituel de purification. Malgré
les nombreuses lampes allumées, il faisait beaucoup plus sombre à l’intérieur
qu’au soleil, et Ayla aurait préféré être dehors plutôt qu’assise dans la hutte
tandis qu’on s’occupait de sa coiffure.
    — Comme ça, répondit Folara.
    — Mejera, finis donc de nous raconter comment tu t’es
acquittée de ta mission, intervint Marthona, qui sentait Ayla mal à l’aise.
    La promise de Jondalar n’avait pas l’habitude qu’on la coiffe,
et Marthona pensait que le récit de l’acolyte la détendrait peut-être.
    — Eh bien, comme je le disais, j’avais demandé à tout le
monde, personne ne savait où ils étaient. Finalement, quelqu’un de votre camp,
la compagne d’un des proches de Joharran, Solaban ou Rushemar, je crois, celle
qui a un bébé, était en train de fabriquer un panier...
    — Salova, la compagne de Rushemar, devina Marthona.
    — Elle m’a dit qu’ils étaient peut-être avec les chevaux,
alors j’ai remonté le cours d’eau et je les ai trouvés là-bas tous les deux.
Lanidar avait été prévenu par sa mère qu’Ayla

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