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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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pas la question. Mais chez
les Zelandonii, seuls les membres de la Zelandonia soignent les autres.
Personne ne fera appel à toi quand on aura besoin d’une guérisseuse si tu n’appartiens
pas à la Zelandonia. Pourquoi résistes-tu ?
    — Tu m’as expliqué tout ce qu’il faut apprendre, et le
temps que cela exige. Comment pourrais-je prendre soin de mes enfants et être
une bonne compagne pour Jondalar si je passe mes journées à devenir une
Zelandoni ?
    — Certaines de Celles Qui Servent la Mère ont un compagnon
et des enfants. Tu m’as parlé toi-même de celle qui vit de l’autre côté du
glacier, et tu as rencontré Zelandoni de la Deuxième Caverne. Il y en a d’autres – Pas
beaucoup.
    Zelandoni observa la jeune femme et se convainquit qu’il y avait
une autre raison à son entêtement. Ce refus de devenir doniate n’était pas dans
son caractère. Curieuse de tout, Ayla apprenait vite et y prenait manifestement
plaisir. Elle ne négligerait jamais ni son compagnon ni ses enfants, et si elle
devait parfois s’absenter, il y aurait toujours quelqu’un pour l’aider. Si on
pouvait lui reprocher quelque chose, c’était d’être presque trop soucieuse des
autres. Malgré toute l’attention qu’elle prodiguait à ses animaux, elle était
toujours disponible, toujours prête à aider, elle accomplissait toujours plus
que sa part du travail.
    La Première avait été impressionnée par la façon dont elle avait
persuadé les jeunes mères d’aider Lanoga à s’occuper de sa petite sœur et des
autres enfants. Par la manière aussi dont elle aidait le jeune garçon au bras
difforme. C’était le genre de choses que faisait une bonne Zelandoni. Ayla
avait naturellement assumé ce rôle. La doniate résolut de découvrir le
véritable problème d’Ayla, parce que, d’une façon ou d’une autre, la jeune
femme devait rejoindre Ceux Qui Servaient la Grande Terre Mère. La stabilité de
la Zelandonia serait menacée si une personne aussi savante demeurait en dehors
de son influence.
    Les Zelandonii souriaient en voyant le loup entouré de bandages
traverser le camp principal en marchant à côté d’Ayla. Il avait presque l’air
habillé et ne ressemblait plus guère à un féroce carnassier. Beaucoup s’arrêtaient
pour s’enquérir de sa santé ou affirmer qu’il semblait remis. Mais l’animal ne
quittait plus les jambes d’Ayla. La première fois qu’elle l’avait laissé un
moment, il s’était mis à hurler, il avait rompu le lien qui l’attachait et l’avait
retrouvée. Les conteurs avaient commencé à concocter des histoires sur le loup
qui aimait une femme.
    Ayla avait dû lui réapprendre à rester là où elle le lui
ordonnait. Au bout de quelque temps, il avait commencé à se sentir mieux lorsqu’elle
le confiait à Jondalar, Marthona ou Folara. Il continuait cependant à défendre
comme son territoire le camp de la Neuvième Caverne, et elle devait l’empêcher
de menacer les visiteurs. Les Zelandonii, en particulier ceux qui étaient
proches d’Ayla, s’étonnaient de la patience infinie qu’elle montrait envers l’animal
mais ils en constataient les résultats. Cela leur fit aussi comprendre que le
pouvoir qu’elle exerçait sur lui n’avait rien de magique.
    Ayla commençait à se rassurer en voyant Loup se montrer moins
mal à l’aise avec les inconnus quand un jeune homme – elle avait
entendu qu’on le présentait comme Lenadar de la Onzième Caverne – rendit
visite à Tivonan, l’apprenti de Willamar. L’animal s’approcha de lui, se mit à
gronder et découvrit ses crocs. Ayla dut le forcer à se coucher, et, même
alors, il continua à grogner. Le jeune homme recula, effrayé ; Ayla se
confondit en excuses. Willamar, Tivonan et plusieurs autres Zelandonii observaient
la scène avec perplexité.
    — Je ne sais pas ce qu’il a, dit-elle. Je pensais qu’il
avait perdu cette manie de défendre son territoire. Il ne se conduit pas de
cette façon, d’habitude, mais il a eu des ennuis et il ne s’en est pas tout à
fait remis.
    — Il paraît qu’il a été blessé, fit le jeune homme. Elle
remarqua alors qu’il avait autour du cou un collier de crocs et qu’il portait
un sac décoré d’une peau de loup.
    — Je peux te demander d’où te vient cette fourrure ?
    — Eh bien... la plupart des gens s’imaginent que j’ai tué
un loup, mais je vais t’avouer la vérité. Ce loup, je l’ai trouvé mort. J’en ai
trouvé

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