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Les reliques sacrées d'Hitler

Les reliques sacrées d'Hitler

Titel: Les reliques sacrées d'Hitler Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Sidney Kirkpatrick
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transportable ?
    âˆ’ Oui, c’est ce qui s’est produit, dit Schmeissner.
    âˆ’ Vous voudrez bien en témoigner ? Vous acceptez de le consigner par écrit ? »
    Les deux conseillers dirent qu’ils le consigneraient par écrit.
    Thompson, resté silencieux pendant l’entretien, paraissait visiblement soulagé. La séance d’interrogatoire avait été moins pénible qu’il ne le craignait.
    Mais Horn n’en avait pas terminé. « Qui a pris les caisses des mains du maire ? Comment s’appelle l’officier ?
    âˆ’ Son nom ? » Fries paraissait surpris par la question de Horn. « Pourquoi le saurais-je ?
    âˆ’ Vous voulez dire que vous ne connaissez pas le nom de l’homme à qui vous avez remis les joyaux de la Couronne du Saint Empire ?
    âˆ’ Liebel le connaissait, se hâta de dire Schmeissner. Autrement, nous ne l’aurions pas fait.
    âˆ’ Il y a certainement eu un document ? Vous avez signé une décharge.
    âˆ’ Oui, reconnut-il. Il a dû y avoir une trace écrite. Mais Liebel s’est occupé de tout. Konrad et moi n’avons jamais été présentés à l’officier ni à ses hommes.
    âˆ’ Ce n’était pas à nous de signer une décharge, ajouta Fries. Je n’aurais même pas pu jurer que les joyaux étaient à l’intérieur des caisses. »
    Horn se sentit découragé. Lui avaient-ils dit tout ce qu’ils savaient ? Il lui en fallait plus – quelque chose qui fasse progresser son enquête.
    Â«Â Quel était le grade de l’officier ? » demanda Horn.
    Schmeissner consulta Fries du regard. « Commandant, peut-être. Je ne crois pas qu’il s’agissait d’un lieutenant-colonel, ni d’un colonel.
    âˆ’ Non, certainement pas un colonel, reconnut Fries. Ce devait être un commandant.
    âˆ’ De quelle unité ? »
    Ã€Â part l’appartenance de l’officier à la SS, les conseillers ne semblaient pas le savoir.
    Horn tenta une approche différente. « De quelle couleur étaient ses épaulettes et la ganse sur son képi ? Combien de galons avait-il sur ses manches ? Portait-il une chevalière à tête de mort ? Réfléchissez. Vous devez vous en souvenir. »
    Visiblement, les conseillers ne se souvenaient de rien, à moins qu’ils ne l’aient même pas remarqué.
    Â«Â Quels étaient la marque et le modèle de la voiture ? demanda Horn. Avait-elle un fanion sur le pare-chocs ? »
    Ils étaient certains que c’était une berline Mercedes à quatre portes, sans fanion ni autre insigne distinctif.
    Â«Â Quel était le numéro d’immatriculation ?
    âˆ’ Je n’ai pas pensé à regarder, dit Schmeissner.
    âˆ’ Il faisait sombre, fit remarquer Fries. C’était très tôt le matin.
    âˆ’ Le chauffeur et le garde ont placé les caisses sur le siège arrière, dit Schmeissner. L’officier s’est assis devant avec le chauffeur, et le garde à l’arrière. Ils sont partis aussitôt.
    âˆ’ Ainsi vous ne savez pas qui a pris livraison des joyaux de la Couronne et vous ne connaissez pas le numéro d’immatriculation, déclara Horn, exaspéré. Où allaient-ils ? »
    Schmeissner dit qu’ils avaient probablement quitté Nuremberg. Fries suggéra l’aéroport de Nuremberg-Fürth. Les avions avaient continué à décoller et à atterrir jusqu’à la fin.
    Â«Â Le maire ne vous a rien dit à ce propos ? »
    Les deux conseillers reconnaissaient que Liebel était perturbé, mais qu’il avait également laissé entendre que c’était un soulagement.
    Â«Â Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? » demanda Horn.
    D’après Schmeissner, Liebel n’était jamais revenu dans la chambre forte après cet épisode. Fries et lui-même n’avaient jamais été rappelés au bunker avant l’arrivée des Américains, quand le secrétaire du maire était venu leur dire que les troupes d’occupation alliées étaient sur le point de faire sauter la porte de la chambre forte.
    Fries

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