Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Les reliques sacrées d'Hitler

Les reliques sacrées d'Hitler

Titel: Les reliques sacrées d'Hitler Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Sidney Kirkpatrick
Vom Netzwerk:
confirma le récit de son collègue. C’était un soulagement à l’en croire, car les joyaux de la Couronne n’avaient causé que des problèmes à Nuremberg. Plus tard, Horn se dit qu’il aurait bien aimé que Fries explique ce qu’il entendait par là, mais Thompson avait conclu l’interrogatoire avant que Horn ne puisse insister auprès des deux conseillers.
    Thompson remercia les deux hommes pour avoir bien voulu leur faire part de ce qu’ils savaient. Sauf s’ils avaient quelque chose à ajouter, le lieutenant et lui-même allaient les laisser retourner à leur travail.
    Horn résista à la tentation de poursuivre l’interrogatoire. Il se contenta de dire qu’il allait rédiger une déposition qu’il demanderait aux conseillers de signer. « Juste pour m’assurer que je n’ai pas fait d’erreur. »
    Ce ne serait pas nécessaire, dit Thompson aux conseillers, étant donné qu’ils n’étaient pas près de s’éloigner. Il restait beaucoup de travail avant que les tribunaux entrent en séance.
    Horn dit qu’il écrirait malgré tout un rapport. Et sur ces mots, Thompson et lui quittèrent le bureau.
    Le capitaine était visiblement soulagé que l’entretien se soit aussi bien déroulé. Au lieu d’agiter son sabre et de rabâcher que Horn perdait son temps à fouiller les ruines du Nuremberg d’Hitler, ou à harceler des administrateurs civils, le capitaine paraissait plutôt contrit et félicita le lieutenant pour son travail. Il promit à Horn que, la prochaine fois, il lui fournirait toute l’aide nécessaire.
    Horn doutait qu’il y ait une prochaine fois. À en croire les deux conseillers, seuls les deux premiers actes de l’opéra démoniaque d’Hitler s’étaient déroulés dans l’ancien Nuremberg. Himmler, le magicien diabolique, avait caché les trésors en dehors de la ville.

16
    Le saint Reich d’Hitler
    27 juillet 1945
    C e soir-là, Horn évacua sa frustration de la journée passée à Nuremberg avec une partie d’échecs et une bouteille de vin en compagnie de Rosenthal, dans la bibliothèque de leur maison à Camp Freising. Les nazis qui avaient transféré les joyaux de la Couronne de Vienne à Nuremberg étaient les mêmes que ceux qui les avaient secrètement déménagés de la chambre forte de l’allée du Forgeron. Et plusieurs des conspirateurs nazis les plus importants occupaient les mêmes postes, ou des postes similaires à ceux qu’ils occupaient sous le III e Reich, dans le gouvernement d’occupation nommé par les Américains, ce dont l’armée américaine aurait dû avoir honte. À part ces révélations, Horn n’avait pas tiré grand-chose de plus de sa première semaine d’enquête que ce que Rosenthal lui avait dit dès le début. Himmler avait donné l’ordre de déplacer les cinq éléments des joyaux de la Couronne avant l’invasion alliée. De là à supposer, comme le faisait Rosenthal, que l’envoyé d’Himmler les avait immergés par la suite dans un lac autrichien, c’était encore un peu prématuré.
    Â«Â Aucun chevalier Teutonique n’aurait accepté de commettre un tel sacrilège », dit Horn.
    Rosenthal ne croyait pas en la théorie de Troche concernant cette fraternité de chevaliers des temps modernes dont la mission aurait consisté à protéger les joyaux de la Couronne. Il n’écartait pas non plus l’éventuelle existence d’une telle organisation secrète sous le III e Reich, ni de liens entre les trésors de la chambre forte et l’armée d’érudits aryens d’Himmler. Il admettait volontiers que des nazis munis de manuels scolaires puissent être aussi dangereux que des commandos avec des fusils.
    Comme Horn, Rosenthal avait été témoin de choses qui auraient paru invraisemblables avant l’arrivée des troupes d’occupation. Les expériences médicales menées à Dachau et à Auschwitz en étaient un exemple édifiant. Jamais dans leurs pires cauchemars, ils n’auraient pu croire que leurs semblables allemands seraient capables

Weitere Kostenlose Bücher