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Les reliques sacrées d'Hitler

Les reliques sacrées d'Hitler

Titel: Les reliques sacrées d'Hitler Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Sidney Kirkpatrick
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qu’il le savait, Horn insista.
    Â«Â Vous devez forcément le savoir. Vous étiez là. »
    Schmeissner finit par confirmer à la place de Fries qu’il y en avait quatre, deux petites et deux longues.
    Â«Â Que s’est-il passé ensuite ?
    âˆ’ Les deux soldats se sont avancés et ont pris les caisses métalliques. Heinz et moi avons refermé la porte de la chambre forte à clé. Les nazis ont regagné leur voiture et ont chargé les caisses sur le siège arrière. Après quoi, nous avons été congédiés. »
    Fries hocha la tête en signe de confirmation.
    Â«Â Vous deviez savoir ce que contenaient les caisses.
    âˆ’ Pas avec certitude, dit Schmeissner. Konrad et moi ne sommes pas entrés dans la chambre forte avec le maire et l’officier. Nous n’avons pas vu ce qu’ils ont mis dans les conteneurs.
    âˆ’ Mais vous vous doutiez qu’ils étaient destinés aux joyaux de la Couronne. »
    Schmeissner acquiesça. « Les cinq objets manquants : la couronne, le globe, le sceptre, le glaive impérial et le glaive cérémoniel. »
    Horn n’avait pas précisé quels objets avaient été retirés du bunker, mais même si les deux conseillers n’avaient pas réellement aidé à emballer les objets dans les caisses, Dreykorn avait dû leur faire part des détails de l’enquête de Horn. Il fallait que les conseillers avouent ce qu’ils savaient exactement : que s’était-il passé dans la chambre forte ce jour-là, et étaient-ils, comme Troche l’avait indiqué, au nombre des trois personnes chargées par Liebel de protéger les trésors ?
    Â«Â Vous saviez ce qu’il y avait dans les caisses, car vous aviez la responsabilité, avec le conseiller Lincke, de veiller sur les joyaux de la Couronne, dit Horn. Vous vous étiez rendus dans la chambre forte de nombreuses fois auparavant. Vous y faisiez entrer les conservateurs pour qu’ils l’inspectent. Et vous y étiez allés précédemment avec Himmler. »
    Schmeissner ne réagit pas à la mention du nom d’Himmler. Il reconnut que Fries, Lincke et lui étaient les seules personnes autorisées à ouvrir la porte de la chambre forte et à y pénétrer.
    Â«Â Excepté, bien entendu, le maire, ajouta Fries. C’était toujours lui qui y accompagnait les hauts dignitaires.
    âˆ’ L’officier SS qui a emporté les caisses métalliques, était-il un haut dignitaire ? »
    Schmeissner répondit à la place de Fries. « Difficile qu’il en soit autrement. Sinon, le maire n’aurait pas été là.
    âˆ’ Combien de temps le maire et l’officier SS sont-ils restés à l’intérieur de la chambre forte ? »
    D’après Schmeissner, le transfert avait pris à peine cinq minutes. Ils étaient pressés et, à entendre le conseiller, Liebel ne voulait pas qu’on emporte quoi que ce soit de la chambre forte, mais il n’avait pas voix au chapitre. Liebel était énervé, paraît-il. Il voulait en finir avec cette affaire. Après tout, dit Schmeissner, il s’était donné beaucoup de mal pour obtenir ces trésors pour la ville et il avait risqué sa carrière en construisant la chambre forte.
    Â«Â Mais il avait agi avec la bénédiction d’Himmler. Quel risque prenait-il alors ? »
    Schmeissner resta silencieux. Après un long moment, Fries répondit à sa place. Tout ce qui concernait le bunker était fait dans le plus grand secret, mais quand les bombes avaient commencé à tomber nuit et jour, il avait bien fallu mettre à l’abri les trésors de la ville.
    Â«Â Comme ils l’avaient été à l’époque médiévale par les chevaliers Teutoniques ? »
    Pas plus que Lutze avant eux, aucun des deux hommes ne manifesta la moindre réaction à la mention de l’ordre des chevaliers. Les deux hommes se contenteraient de dire qu’Himmler avait autorisé la construction du bunker.
    Â«Â Et le Reichsführer-SS a ordonné qu’on retire les joyaux de la Couronne ? Il a envoyé un officier pour prendre ce qui était facilement

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