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Les révoltés de Dieu

Les révoltés de Dieu

Titel: Les révoltés de Dieu Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean Markale
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miel,
tandis que les « végétaliens » s’en tiennent strictement à une
nourriture végétale excluant tout aliment d’origine animale ou passé par un
intermédiaire animal (donc miel, œufs, lait et fromages).
    [44] Jacques Duquesne, Le Dieu de Jésus ,
Paris, Desclée de Brouwer, 1997, p. 89-90.
    [45] Élie Wiesel, Célébration biblique ,
Paris, coll. « Points-Sagesse » Le Seuil, 1991.
    [46] « Honnie est la glèbe à cause de toi. Dans la peine tu en
mangeras tous les jours de ta vie. Elle fera germer pour toi carthame et
chardon : mange l’herbe du champ. À la sueur de tes narines, tu
mangeras du pain jusqu’à ton retour à la glèbe dont tu as été pris » ( trad. Chouraqui ).
    [47] Jacques Duquesne, Le Dieu de Jésus , op. cit ., p. 89.
    [48] Pour ce qui est des sources bibliques, il ne faut pas oublier que le
Pentateuque (les cinq premiers livres) est le résultat d’une compilation,
parfois confuse et toujours embrouillée, de trois traditions orales
différentes : celle qu’on appelle yahviste ,
sans doute la plus ancienne, celle qu’on appelle élohiste ,
un peu plus récente et qui a été fondue ensuite avec la première, et enfin la
tradition dite sacerdotale , plus
intellectuelle, qui tente de rationaliser les faits rapportés en les intégrant
dans une perspective plus historique.
    [49] Victor Hugo a toujours prétendu qu’il ne connaissait pas le poème
d’Agrippa d’Aubigné avant d’écrire La Conscience ,
mais le doute subsiste. On découvre la même puissance épique dans les deux poèmes,
et la même description d’un Caïn tourmenté par le remords. Cependant, si Hugo
se contente de prendre Caïn comme la personnalisation d’une humanité pécheresse,
d’Aubigné, par ailleurs redoutable pamphlétaire, est plus précis : Caïn
représente en effet pour lui les catholiques coupables d’avoir en maintes
occasions (et plus particulièrement lors de la Saint-Barthélemy) massacré
d’innocents protestants dont les pratiques – c’est à dire les offrandes faites
à Dieu – ne satisfaisaient pas les maîtres à penser du moment.
    [50] Cela veut dire « par la grâce de Iahvé » Ici, Ève,
auparavant femelle soumise à Adam, devient femme à part entière en donnant
naissance à un fils. À noter l’ambiguïté du nom de Caïn, Quénân dans le texte hébreu : il peut être
dérivé du verbe qânâ , « procréer »
ou « acquérir » et, dans d’autres langues sémitiques, il signifie
« forgeron » sens qui n’est pas sans rapport avec cette histoire.
    [51] Dans toutes les anciennes religions, il fallait offrir aux divinités
une part des récoltes ou des troupeaux. Aussi bien chez les Grecs que chez les
Sémites, les dieux se réjouissent quand ils hument la fumée des sacrifices,
particulièrement quand celle-ci apporte une odeur de graisse cuite. Il y a de
multiples exemples dans de nombreux textes de l’Antiquité et dans la Bible hébraïque.
    [52] « Cela irrite ».
    [53] Il est chagriné ; comme on dit vulgairement, « il fait la
gueule ».
    [54] Le texte hébreu du verset 7 – aussi bien que celui de la traduction
grecque des Septante – est si corrompu qu’il est bien difficile de l’interpréter.
Les traducteurs et commentateurs de la Bible interconfessionnelle dite de
Jérusalem proposent cette transcription littérale : « N’est-ce pas
que, si tu agis bien, élévation, et si tu n’agis pas bien, à ta porte le péché
(mot féminin) couchant (au masculin) et vers toi sa (au masculin) convoitise et
tu le domineras. » Et les mêmes d’ajouter : « Le texte paraît
décrire la tentation qui menace une âme mal disposée. » ( Jérusalem, col. 35. )
    [55] La phrase « allons dehors » qui n’est d’ailleurs pas retenue
par André Chouraqui, ne se trouve pas dans le texte hébreu mais seulement dans
la traduction grecque des Septante. Elle paraît pourtant parfaitement à sa
place.
    [56] Il s’agit de Yahvé.
    [57] C’est-à-dire « ne te donnera rien, ou presque rien ».
    [58] Ce n’est pas une formule de repentir, mais la constatation que cette
condamnation est trop lourde à supporter pour Caïn.
    [59] À titre de comparaison, citons la même histoire telle qu’elle est
traduite dans la T. O. B. ( Gen. IV, 1-16 ) :
« L’homme connut Ève sa femme. Elle devint enceinte, enfanta Caïn et
dit : j’ai procréé un homme, avec le Seigneur. Elle enfanta encore son
frère Abel. Abel faisait paître les

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