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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Steve Berry
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accéléré le processus. »
    Malone la vit jeter un coup d’œil par-dessus son épaule. « Mark Nelle. Ravie de faire enfin votre connaissance et heureuse de voir que vous n’avez pas été englouti par cette avalanche.
    — Je constate que vous aimez toujours vous mêler des affaires des autres.
    — Je ne vois pas les choses comme ça. Je dirais plutôt que j’aime savoir où en sont les gens qui m’intéressent. Comme votre père. Je suis ravie de vous rencontrer, fit-elle en avançant et en tendant la main à Stéphanie. Je connaissais bien votre mari.
    — D’après ce que j’ai entendu dire, Lars et vous n’étiez pas les meilleurs amis du monde.
    — J’ai du mal à croire que quelqu’un ait pu vous dire ça, dit Cassiopée en lançant un regard malicieux à Mark. C’est vous qui avez raconté ça à votre mère ?
    — Non, ce n’est pas lui. C’est Royce Claridon.
    — C’est de lui qu’il faut se méfier. Cet individu est une source de problèmes. J’avais prévenu Lars à son sujet, mais il n’a rien voulu savoir.
    — Nous sommes d’accord sur ce point. »
    Malone présenta Geoffrey à Cassiopée.
    « Vous appartenez à l’ordre du Temple ? »
    Le jeune homme ne répondit pas à la question de Cassiopée.
    « Je ne m’attendais pas à ce que vous répondiez. Cela dit, vous êtes le premier templier qu’il me soit donné de rencontrer.
    — C’est faux, rectifia le jeune homme en désignant Mark. Le sénéchal appartient à la confrérie et vous venez de faire sa connaissance. »
    Malone fut surpris par la confidence volontairement consentie. Jusque-là, le jeune homme n’avait pas dit un mot.
    « Sénéchal ? Je suis persuadée que ce doit être une histoire passionnante, s’enthousiasma Cassiopée. Entrez, voulez-vous ? J’allais déjeuner, mais lorsque je vous ai vus arriver, j’ai demandé au chambellan d’ajouter des couverts. La table doit être prête.
    — Formidable, s’écria Malone, je meurs de faim.
    — Mangeons, dans ce cas. Nous avons bien des choses à nous dire. »
    Ils la suivirent à l’intérieur. Malone remarqua les coffres italiens coûteux, les armures rares, les torchères espagnoles, les tapisseries de Beauvais et les tableaux flamands. L’endroit était un véritable paradis pour amateur d’art.
    Cassiopée les introduisit dans une spacieuse salle à manger tendue de cuir doré. Les rayons du soleil entrant par les fenêtres ornées d’élégants lambrequins inondaient la pièce et baignaient la nappe blanche et le sol de marbre de reflets émeraude. Le chandelier électrifié à douze branches n’était pas allumé. Les domestiques posaient l’argenterie sur la table.
    Le décor avait beau être impressionnant, ce ne fut pas cela qui retint l’attention de Malone, mais plutôt l’homme assis en bout de table.
    D’après l’édition européenne du magazine Forbes, il était la huitième fortune du continent. Son pouvoir et son influence étaient directement proportionnels aux millions de dollars qui remplissaient son compte en banque. Les chefs d’États et les souverains le connaissaient bien. La reine du Danemark le considérait comme un ami intime et les organisations caritatives du monde entier comptaient sur sa philanthropie. Au cours de l’année qui venait de s’écouler, Malone avait passé au moins trois jours par semaine en sa compagnie à discuter littérature, politique, à refaire le monde, à se plaindre du quotidien. Il entrait et sortait de sa propriété comme s’il faisait partie de la famille et, à bien des égards, Malone avait cru que c’était le cas.
    Mais désormais, il en doutait sérieusement.
    Il avait l’impression de s’être fait avoir.
    « Il était temps, Malone, se contenta de dire Henrik Thorvaldsen en souriant, ça fait deux jours que j’attends. »

QUATRIÈME PARTIE

45
     
    Assis sur le siège passager, de Rochefort se concentrait sur l’écran du système GPS. Le transpondeur fixé sur la voiture de location de Malone fonctionnait à merveille, émettant un signal d’une extrême précision. L’un des frères templiers était au volant tandis que Claridon et un autre moine occupaient la banquette arrière. De Rochefort en voulait toujours à Claridon pour son intervention à Rennes-le-Château. Il n’avait aucune intention de mourir et aurait fini par sauter sur le bas-côté mais il aurait vraiment voulu savoir si Malone aurait eu le cran de l’écraser.
    Le frère

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