L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs
Wieseltier, directeur littéraire de la revue pro-israélienne New Republic, est intervenu personnellement auprès du président de Holt, Michael Naumann. « Vous ne connaissez pas Finkelstein. C'est un poison, un répugnant juif qui se déteste lui-même, quelque chose qu'on trouve sous un caillou. » Qualifiant la décision de Holt de « scandaleuse », Elan Steinberg, directeur adjoint du congrès juif mondial, a déclaré « s'ils veulent faire les éboueurs, il faut qu'ils portent des vêtements spéciaux. »
« Je n'avais jamais vu des parties prenantes essayer de jeter publiquement un tel discrédit sur un ouvrage à paraître », a dit plus tard Naumann. L'historien et journaliste israélien bien connu, Tom Segev, remarqua dans Haaretz que la campagne confinait au « terrorisme culturel ».
Birn, en tant qu'historien en chef de la Section des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité du Ministère de la justice du Canada, fut la cible des attaques des associations juives canadiennes. Proclamant que j'étais « anathème pour la grande majorité des juifs du continent américain », le Congrès juif canadien dénonça la participation de Birn au livre. Pour faire pression sur son employeur, le Congrès juif canadien adressa une protestation au Ministère de la justice. Cette plainte, jointe à un rapport commandité par le Congrès juif canadien qui traite Birn de « membre de la race des assassins » (elle est née allemande) a provoqué une enquête officielle sur son cas.
Même après la sortie du livre, les attaques personnelles continuèrent. Goldhagen affirma que Birn était un vecteur d'antisémitisme, alors qu'elle a consacré toute sa vie à la poursuite des criminels de guerre nazis, et que je pensais que les victimes des nazis, y compris ma propre famille, méritaient de mourir ^^. Les collègues de Godlhagen au Centre d'études européennes de Harvard, Stanley Hoffmann et Charles Maier, prirent publiquement position pour lui'".
48. Daniel Jonah Goldhagen, « Daniel Jonah Goldhagen Comments on Birn », German Politics and Society, été 1998, pp. 88, 91 note 2. Daniel Jonah Goldhagen, « The New Discourse of Avoidance », note 25 (www . Goldhagen . com/nda2html)
49. Hoffmann était le conseiller de Goldhagen pour la thèse qui est devenue/fifter'5 Willing Execu-tioners. Cependant, contrairement à tous les usages universitaires, non seulement il a écrit un compte
Traitant les accusations de censure de « fable », The New Republic soutint « qu'il y avait une différence entre la censure et le respect des principes ». L'Allemagne en procès reçut l'approbation d'historiens chefs de file de [l'étude] de l'holocauste nazi, y compris Raul Hilberg, Christopher Browning and lan Kershaw. Ces érudits ont tous rejeté le livre de Goldhagen ; Hilberg l'a qualifié de « sans valeur ». Des principes, vraiment !
En fin de compte, voici ce qui en ressort : Wiesel et Gutman ont soutenu Goldhagen ; Wiesel a soutenu Kosinski ; Gutman et Goldhagen ont soutenu Wilkomirski. Tous ensemble, ils constituent la littérature sur l'Holocauste.
Malgré toute la publicité qu'on leur fait, on n'a aucune preuve que les négateurs de l'Holocauste excercent aux États-Unis une plus grande influence que les partisans de la terre plate. Vu les absurdités publiées tous les jours par l'industrie de l'Holocauste, l'étonnant est qu'il y ait si peu de sceptiques. Et ceux qui prétendent que la négation de l'Holocauste est en plein essort ont une raison bien simple. Dans une société saturée d'Holocauste, il faut bien justifier la production continue de nouveaux musées, livres, films et émissions ; le meilleur moyen est évidemment de brandir la menace de la négation de l'Holocauste. Par exemple, le livre célèbre de Déborah Lipsadt, Denying the Holocaust^^, est sorti juste avant l'ouverture du musée de l'Holocauste de Washington, en même temps que les résultats d'un sondage qui établissait l'importance de la négation de l'Holocauste''.
rendu très élogieux du livre de Goldhagen dansForeign Affairs mais encore il a dénoncéA Nation on trial comme « choquant » dans un autre compte rendu pour la même revue (Foreign Affairs, mai-juin 1996 et juillet-août 1998). Maier a envoyé une longue contribution au site internet H-German (www2 . h-net. msu . edu). En fin de compte, les seuls « aspects de cette situation » que Maier trouve « vraiment dégoûtants et répréhensibles » sont les critiques
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