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L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs

Titel: L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Norman G. FINKELSTEIN
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contre Goldhagen. Ainsi, il a soutenu Goldhagen dans son procès pour « malice » contre Birn et condamné mon argumentation en la qualifiant de « spéculation fantaisiste et furieuse » (23 novembre 1997).
    50. New York, 1994. Lipstadt est titulaire de la chaire d'Holocauste à l'université Emory [NdT : à Atlanta; c'est l'université Coca-Cola] en Géorgie et a été nommée récemment au Conseil des États-Unis pour le mémorial de l'holocauste.
    51. Le sondage du Comité juif américain, en construisant sa phrase autour d'une double négation, a rendu la confusion presque inévitable : « Vous semble-t-il possible ou vous semble-t-il impossible que l'extermination des juifs par les nazis n'a jamais eu lieu ? » Vingt-deux pour cent des personnes interrogées ont répondu « cela semble possible ». Dans les sondages ultérieurs, où la phrase était énoncée à la forme affirmative, la négation de l'Holocauste était proche de zéro. Une étude récente du Comité
    Denying the Holocaust est une version adaptée au goût du jour des brochures sur « le nouvel antisémitisme ». Pour illustrer les progrès de la négation de l'Holocauste, Lipstadt cite une poignée de publications tortueuses. Sa pièce de résistance est Arthur Butz, un minable qui enseigne l'ingénierie électrique à l'université Northwestern et qui a publié son livre, The Hoax ofthe Twentieth Century, chez un éditeur obscur. Le chapitre de Lipstadt qui lui est consacré s'intitule « Pénétrer dans la grande presse ». S'il n'y avait pas eu Lipstadt et ses semblables, personne n'aurait jamais entendu parler d'Arthur Butz.
    En fait, le seul négateur de l'Holocauste qui soit bien établi est Bernard Lewis. Un tribunal français l'a même condamné pour négation de génocide. Mais c'est le génocide des Arméniens par les Turcs pendant la seconde guerre mondiale qu'a nié Lewis et non le génocide des juifs, et Lewis est pro-israélien ^^. Cette négation de génocide ne dérange donc personne aux États-Unis. La Turquie est un allié d'Israël, ce qui simplifie encore les choses. La mention d'un génocide arménien est donc tabou. Elle Wiesel et le rabbin Arthur Hertzberg ainsi que le Comité juif américain et Yad Vashem se sont retirés d'une conférence internationale sur le génocide à Tel Aviv parce que les organisateurs universitaires avaient prévu des séances sur le cas arménien, contre l'avis du gouvernement israélien. Wiesel a cherché également, de son propre chef, à faire échouer la conférence et, d'après Yehuda Bauer, il est personnellement intervenu auprès des autres pour qu'ils n'y participent pas". À l'instigation d'Israël, Le Conseil de
    juif américain dans onze pays a montré que, malgré les affirmations en sens contraire des groupes d'extrême droite, « peu de gens nient l'Holocauste », (Jennifer Golub et Renae Cohen, What Do Americans Know About the Holocaust ?, The American Jewish Committee, 1993 ; « Holocaust Deniers Unconvin-cing - Surveys », Jérusalem Post, 4 février 2000). Cependant, dans un témoignage devant le Congrès à propos de « l'antisémitisme en Europe », David Harris du Comité juif américain a mis en évidence la vigueur de la négation de l'holocauste au sein de la droite européenne sans mentionner une seule fois les conclusions mêmes du Comité juif américain, d'après lesquelles la négation ne trouve aucun écho dans le public. (Séance de la Commission des affaires étrangères. Sénat des États-Unis, 5 avril 2000).
    52. Cf. « France Fines Historian Over Armenian Déniai », Boston Globe, 22 juin 1995, et « Bernard Lewis and the Armenians», Counterpunch, 16-31 décembre 1997.
    53. Israël Charny, « The Conférence Crisis. The Turks, Armenians and the Jews », The Book ofthe International Conférence on the Holocaust and Génocide. Livre premier : The Conférence Program and Crisis, Tel Aviv, 1982. Israël Amrani, « A Little Help for Friends », Haaretz, 20 avril 1990 (Bauer). D'après son étrange récit, Wiesel a renoncé à siéger à la conférence « pour ne pas offenser nos invités arméniens ». C'est sans doute par courtoisie envers les Arméniens qu'il a essayé de saboter la conférence
    l'Holocauste des États-Unis a pratiquement éliminé toute mention des Arméniens au Musée mémorial de l'Holocauste de Washington et des activistes juifs au Congrès ont empêché l'adoption d'un « jour du souvenir » pour le génocide arménien ^'^.
    Douter du

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