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L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs

Titel: L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Norman G. FINKELSTEIN
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l'Allemagne, l'industrie de l'Holocauste a acheté de nombreuses pages de publicité en octobre. L'horrible vérité ne suffisait pas ; tous les thèmes brûlants de l'holocauste ont été convoqués. Une publicité dénonçant le laboratoire pharmaceutique Bayer était centrée sur Josef Mengele, bien qu'il n'existe aucune preuve que Bayer ait « dirigé » ses recherches meurtrières. Reconnaissant que le rouleau compresseur de l'holocauste était irrésistible, les Allemands ont accepté un accord financier substantiel à la fin de l'année. The Times a attribué cette capitulation à la campagne de r« Holocash » aux États-Unis. « Nous n'aurions pas obtenu cet accord », a dit ensuite Eizenstat à la Commission sur les affaires bancaires de la Chambre des représentants, « s'il n'y avait pas eu la collaboration personnelle et la direction effective du président Clinton... et d'autres dirigeants importants » du gouvernement américain ^^
    L'industrie de l'Holocauste a prétendu que l'Allemagne avait « l'obligation légale et morale » d'indemniser les anciens esclaves juifs : « Ces esclaves méritent un petit peu de justice », plaida Eizenstat, « pour les quelques années qu'il leur reste à vivre. »
    65. Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 14 septembre 1999.
    66. Yair Sheleg, « Not Even Minimum Wage », Haaretz, 6 octobre 1999. William Drozdiak, « Ger-mans Up Offer to Nazis' Slave Laborers », Washington Post, 18 novembre 1999. Burt Herman, « Nazi Labor Talks End Without Pact », Forward, 20 novembre 1999. « Bayer's Biggest Headache », New York Times, 5 octobre 1999. Jan Cienski, « Wartime Slave-Labour Survivors' Ads HitBack », National Post, 1 octobre 1999. Edmund L. Andrews, « Germans To Set Up $5.1 Billion Fund For Nazis' Slaves », New York Times, 15 décembre 1999. Edmund L. Andrews, « Germany Accepts $5.1 billion Accord to End Claims of Nazi Slave Workers », New York Times, 18 décembre 1999. Allan Hall, « Slave Labour List Names 255 German Companies », The Times, 9 décembre 1999. Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 9 février 2000 (extrait du témoignage écrit d'Eizenstat déposé à la commission).
    Cependant, il est absolument faux qu'ils n'avaient reçu aucune indemnité. Les esclaves juifs étaient concernés par les premiers accords passés avec l'Allemagne qui portaient sur l'indemnisation des détenus des camps de concentration. Le gouvernement allemand a indemnisé les anciens esclaves juifs « pour la privation de liberté » et pour « le tort fait à leurs vies et à leurs corps ». Seuls les salaires qui n'avaient pas été versés n'ont fait l'objet d'aucune compensation. Ceux qui avaient subi des blessures définitives ont reçu une pension viagère substantielle^^. L'Allemagne a aussi versé à la Conférence des réclamations juives à peu près un milliard de dollars actuels au nom des ex-déportés juifs qui avaient reçu l'indemnisation minimale. Comme on l'a vu plus haut, cette Conférence des réclamations, violant son accord avec l'Allemagne, a utilisé l'argent pour ses petits projets personnels. La Conférence a justifié ce détournement de l'indemnité allemande en prétendant que « bien avant que les fonds venant d'Allemagne soient disponibles... les besoins des victimes "nécessiteuses" du nazisme avaient été déjà largement couverts^^ ». Et pourtant, cinquante ans après, l'industrie de l'Holocauste réclame encore de l'argent pour « les victimes nécessiteuses de l'Holocauste » qui vivent dans la pauvreté parce que les Allemands, prétend-elle, ne les avaient jamais indemnisées.
    Il est impossible de déterminer ce qui constitue une indemnisation « appropriée » des esclaves juifs. On peut cependant dire ceci : d'après les termes du nouvel accord, les anciens esclaves juifs sont censés recevoir chacun à peu près sept mille cinq cents dollars. Si la Conférence des réclamations avait distribué convenablement l'argent reçu de l'Allemagne au début, beaucoup plus d'anciens esclaves juifs auraient reçu beaucoup plus d'argent et beaucoup plus tôt.
    Nul ne sait si « les victimes nécessiteuses de l'Holocauste » recevront jamais les nouvelles indemnités allemandes. La Conférence des réclamations veut qu'une grande partie soit mise de côté sur son « fonds spécial ». D'après le Jérusalem Report, la Conférence

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