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Shogun

Shogun

Titel: Shogun Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: James Clavell
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que je peux pour l’aider à convaincre les seigneurs
Onoshi et Kiyama de devenir vos alliés.
    — En échange, je promets que je tiendrai ma parole. Le
quarante et unième jour, vous pourrez poser la première pierre du plus
important temple chrétien de tout l’empire.
    — Pourrait-on, Sire, réserver dès maintenant
l’emplacement nécessaire ?
    — Dès que j’arriverai à Yedo. Maintenant, pour ce qui
est des pirates ? Ceux qui sont dans ces bateaux de pêche. Vous allez
immédiatement les écarter.
    — Si vous aviez des canons, l’auriez-vous fait
vous-même, sire ?
    — Bien sûr, Tsukku-san.
    — Je vous prie de m’excuser pour ma méfiance, Sire,
mais nous avons dû dresser un plan. Ces canons ne nous appartiennent pas.
Laissez-moi quelques instants. » Alvito se tourna vers Dell’Aqua.
« Tout est arrangé, Votre Éminence. » Il ajouta à l’intention de
Ferriera : «  Vous pourrez vous réjouir de ne pas
l’avoir coulé, commandant. Sire Toranaga demande si vous acceptez dix mille
ducats d’or quand vous repartirez pour Goa avec le Vaisseau noir. Il veut que
vous les investissiez pour lui dans le marché de l’or, aux Indes. Nous serions
enchantés de vous aider dans cette transaction par le
biais de nos intermédiaires habituels. Sire Toranaga dit que la moitié du
bénéfice est pour vous. » Alvito et Dell’Aqua avaient conjointement décidé
qu’au moment où le Vaisseau noir s’en retournerait dans six mois, Toranaga
aurait été réinvesti président du Conseil des régents, ou bien il serait mort.
« Vous pourriez facilement en retirer quatre mille ducats de bénéfices.
Sans aucun risque.
    — En échange de quoi ?
    — Sire Toranaga dit que des pirates l’empêchent de
quitter le port. »
    Ferriera répondit d’une voix naturelle : « Vous
avez tort de placer votre foi dans cet homme. Son ennemi détient toutes les
cartes royales. Tous les rois chrétiens sont contre lui. En tout cas, les deux
plus importants. Je les ai entendus de mes propres oreilles. Ils ont dit que ce
Jap était leur véritable ennemi. Je crois en eux, pas en ce crétin morveux.
    — Je suis sûr que sire Toranaga sait mieux que nous qui
est pirate et qui ne l’est pas », lui dit Dell’Aqua sans broncher. Il
connaissait, tout comme Alvito, la solution. « Je pense que vous n’émettez
pas d’objection à ce que sire Toranaga traite lui - même
avec les pirates ?
    — Bien sûr que non.
    — Vous avez des canons en surplus, à bord, dit le père
visiteur. Pourquoi ne pas lui en donner discrètement quelques-uns ? En
fait, vendez-lui-en quelques-uns. Ce serait facile de le s transborder
avec la chaloupe. Le problème serait réglé. »
    Ferriera soupira. « Des canons, Votre Éminence, ne
servent à rien à bord de la galère. Il n’y a pas de
sabords, pas de cordages, pas d’étançons. Ils ne peuvent pas se servir de
canons. Même s’ils ont des canonniers, ce qu’ils n’ont pas, non plus. »
    Les deux prêtres étaient suffoqués. « Ils ne peuvent
pas s’en servir ?
    — Bien sûr que non.
    — Mais, don Ferriera, on peut certainement les adapter…
    — Cette galère ne peut pas utiliser de canons sans
subir d’aménagements. Ça prendrait au moins une semaine. »
    Dell’Aqua savait que le temps fuyait, qu’ils allaient être
pris de court.
    « Commandant, je vous en prie, aidez-nous. Je vous le
demande sincèrement. Nous avons obtenu d’énormes concessions en faveur de la
Foi. Vous devez me croire. Vous devez me faire confiance. Vous devez aider sire
Toranaga à sortir par n’importe quel moyen de ce port. Je vous en supplie au
nom de l’Église. La cathédrale à elle seule est une concession énorme. Je vous
en supplie. »
    Ferriera ne laissa rien paraître du sentiment de victoire
qui l’envahissait. Il ajouta d’une voix encore plus grave : « Puisque
vous demandez de l’aide, je vais bien sûr faire ce que vous me demandez. Je
vais le sortir du piège. Mais en échange, je veux le commandement en chef du
Vaisseau noir de l’année prochaine, que cette année soit profitable ou non.
    — C’est un cadeau personnel du roi d’Espagne. Lui seul
peut en décider. Je ne peux rien faire.
    — Secundo : j’accepte l’offre de son or, mais je
veux avoir votre garantie. Je ne veux aucun ennui du vice-roi à Goa ou ici, en
ce qui concerne l’or ou les Vaisseaux noirs.
    — Vous osez exiger une rançon de moi et de
l’Église ?
    — Ce

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