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Thorn le prédateur

Thorn le prédateur

Titel: Thorn le prédateur Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings
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courte durée. Il se
convulsa aussitôt de nouveau, et cria de manière ininterrompue quand l’ olisbós suivant fut introduit en force dans son fondement, puis le suivant, et puis
celui d’après. Le dernier, qui était aussi le plus gros, le
« ramona » un bon moment. Melbai et les autres bacchantes souriaient,
tandis que l’enfant semblait s’accoutumer au viol ; il s’était calmé, et
avait l’air de supporter le traitement, peut-être même d’y prendre un certain
plaisir.
    Dengla se retira finalement de lui, détacha de sa taille son
multiple olisbós et tourna le garçon de façon qu’il fît face à
l’assistance. Chacun put voir que son petit organe, sans doute stimulé de
l’intérieur d’une manière ou d’une autre, s’était mué comme par magie en un
respectable petit fascinum. Pour être sûre de le maintenir dans cet
état, Dengla resserra son poing autour du membre de son fils et le travailla de
haut en bas, tout en lui murmurant quelque chose à l’oreille. Sa cajolerie
caressante détendit progressivement son visage qui, de triste, devint perplexe,
avant de s’épanouir en un béatifique sourire.
    Melbai avait attendu ce moment. Elle poussa à présent
l’autre jumeau sur la couche et le força à se pencher en avant. Les bacchantes
reprirent leur chant saccadé et les musiciennes leur tambourinage et leurs
cinglants coups de cymbales tandis que Dengla poussait son premier fils contre
les fesses de son frère et guidait de la main son fascinum vers l’endroit
désiré, donnant de l’autre une vigoureuse poussée au bas de son dos. Le jumeau
étendu face contre terre se convulsa comme l’avait fait le premier, et cria
silencieusement en se contorsionnant. Son frère aurait pu se retirer, mais
Dengla le tenait bien serré, agitant elle-même ses hanches d’un mouvement
d’avant en arrière. Par moments, il le faisait tout seul. Bientôt, sans aide
extérieure, il prit fermement possession de son frère, et rua en lui avec une
ferme énergie, jusqu’à ce que finalement, il soit ébranlé d’une intense
vibration de tout le corps et ne rejette la tête en arrière, le visage illuminé
d’un sourire rayonnant.
    —  Euoi ! Io ! Euoi Bacche ! hurla
triomphalement l’assistance.
    — L’initiation s’est brillamment conclue ! cria le
vieux Vénérable, qui se pavanait à nouveau avec une évidente satisfaction. Qui
plus est, à l’honorable manière de jadis, comme l’avait fait la Campanienne
avec ses fils ! Io, Mater Dengla ! Euoi, Méter Dengla ! Et maintenant, chantons la bienvenue à nos nouvelles bacchantes,
Philippe et Robin !
    Sur quoi les musiciennes, reprenant leurs plus mélodieux
instruments, entamèrent un carmen [116] bien
connu, et les mâles et eunuques de l’assistance déclamèrent des vers d’une
extrême obscénité, conçus pour rendre hommage aux hommes qui aimaient les
hommes.
    — À présent, brailla de nouveau le vieil eunuque, qui
souhaiterait être le second à bénéficier des faveurs de l’un de ces
garçons ?
    Il y eut un concert de « Moi ! » et de
« Je veux ! » des non-eunuques de l’assistance. Mais Dengla leva
les mains pour réclamer le silence.
    — Non ! L’honneur du premier choix doit revenir à
notre membre le plus ancien, le plus notable, le plus respecté.
    Elle tourna un sourire gangrené vers Maecius, qui minauda en
retour. Puis il se dandina en canard, avec toute sa graisse, prit l’un des
garçons dans ses bras et le conduisit vers une couche.
    Dengla n’était pas seulement une louve, pensai-je. Elle
était aussi une lena, mot désignant en latin la plus vile des
entremetteuses, celle qui prostitue honteusement… Ici, il s’agissait rien moins
que de ses propres enfants. Cette préséance accordée à Maecius par Dengla ne me
surprenait pas, celle-ci étant déjà, pour ainsi dire, à sa solde. Et ce cadeau
(ce qu’il faisait à présent au garçon sur sa couche) allait lui permettre d’en
tirer parti encore davantage.
    Il y eut un début de querelle parmi les autres fratres
stupri quant à savoir qui aurait l’autre garçon, et le vieux prêtre tenta
de les calmer :
    — Patience, mes frères, patience. Nous avons encore le
temps de jouir de tout cela avant l’aube et le débandement. Et souvenez-vous de
cela, ces jeunes recrues appartiennent désormais à Bacchus et au temple. Ils
seront là pour partager nos rites chaque vendredi, à partir de cette nuit.
Rappelez-vous aussi qu’on

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