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Un mois en Afrique

Un mois en Afrique

Titel: Un mois en Afrique Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Pierre-Napoléon Bonaparte
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peut-être n'est-ce pas une prétention exorbitante de ma part que d'espérer d'être enfin admis autrement qu'à titre d'officier étranger.
    Je m'étais dit qu'un neveu de notre grand capitaine, un fils de Lucien Bonaparte, un proscrit des Bourbons, n'avait pas à craindre que le coup dont une loi de proscription l'a frappé ricochât, pour l'atteindre encore, sur le terrain de la République.
L'élévation d'un autre neveu de l'empereur Napoléon à la magistrature suprême de l'État semblait m'assurer de plus en plus qu'on ne me refuserait pas une simple mutation qui ne ferait de tort à personne, puisque mon emploi actuel peut être rempli par un chef de bataillon au titre français.
Pour sortir de la position anormale où je me trouve, je fais un respectueux appel, citoyens représentants, aux mandataires du Peuple Souverain. Je demande de passer, avec mon grade, dans un de nos régiments français d'infanterie ; et, quelle que soit votre décision, croyez que si jamais la République était attaquée, je me réserve bien de combattre pour elle, fût-ce même comme simple volontaire.
Salut et fraternité,
Paris, le 17 mars 1849,
PIERRE-NAPOLÉON BONAPARTE.
N° 3.—États nominatifs des hommes de la Légion étrangère, et du 2e bataillon d'Infanterie légère d'Afrique, tués ou blessés le 25 octobre 1849.
3e bataillon d'infanterie légère d'Afrique.
ÉTAT nominatif des hommes tués ou blessés le 25 octobre 1849.
Numéros
des
compagnies
2e
4e
2e
Id.
Id.
Id.
3e
Id.
4e
    Id.
Id.
8e
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
NOMS
Butet
Touchet,
Termeuf,
Prudhom,
Luyat,
Raynard,
Doucet,
Favry,
Genet,
Kerdavid,
Jacquemin,
Consigny,
Tulpin,
Dorez,
Bay,
Charmier,
Leroux,
GRADES
capitaine.
capitaine.
caporal.
chasseur.
chasseur.
chasseur.
chasseur.
chasseur.
caporal.
chasseur.
chasseur.
caporal.
caporal.
chasseur.
chasseur.
chasseur.
chasseur.
OBSERVATIONS
Blessé d'un coup de feu à la cuisse droite.
Blessé d'un coup de feu à la poitrine.
Blessé d'un coup de feu au poignet gauche.
Tué d'un coup de feu.
    Tué d'un coup de feu.
Blessé d'un coup de feu à la cuisse.
Blessé d'un coup de feu à l'épaule droite.
Blessé d'un coup de feu au sourcil droit.
Tué d'un coup de feu à la tête.
Tué d'un coup de feu à la tête.
Blessé d'un coup de feu à la fesse.
Blessé d'un coup de feu au flanc gauche.
Blessé d'un coup de feu au bras droit.
Blessé d'un coup de feu à la joue gauche.
Blessé d'un coup de feu à la fesse droite.
Blessé d'un coup de feu à l'abdomen.
Blessé d'un coup de feu à la jambe droite.
Au bivouac, le 25 octobre, 1849.
Le capitaine commandant le bataillon, DE GOLDBERG.
2e régiment de la Légion étrangère.
ÉTAT nominatif des hommes tués ou blessés le 25 octobre 1849.
DESIGNATION
des
compagnies
Grenadiers du
3e bataillon
3e du 1er
bataillon.
Grenadiers du
3e bataillon.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
1re du 3e
bataillon.
2e du 3e
bataillon
Idem.
    NOMS
Nyko
Smitters,
Vigneur,
Oehme,
Martin,
Schildwaeser,
Vraiden,
Selinger,
Got,
Vialet,
Pensa,
GRADES
capitaine
sergeant.
caporal.
grenadier.
grenadier.
grenadier.
grenadier.
grenadier.
sergent-major.
sergent.
fusilier.

OBSERVATIONS
Blessé d'un coup de
feu et d'un coup de
pierre.
Tué d'un coup de feu
au coeur.
Blessé d'un coup de
feu.
Tué d'un coup de feu
à la tête.
Blessé d'un coup de
feu.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem.
Au bivouac sous Zaatcha, le 25 octobre 1849.
Le chef de bataillon hors cadre, commandant temporaire
du 5e bataillon, P.-N. BONAPARTE.
    N° 4.—Rapport du commandant Bonaparte.
Au camp devant Zaatcha, 25 octobre 1849.
Deuxième régiment de la Légion étrangère.
Mon colonel,
Chargé du commandement de deux cents hommes de la Légion, et de deux cents du 5e d'infanterie légère d'Afrique, désignés pour abattre des palmiers et protéger ce travail, je me suis porté ce matin, à huit heures, vers la position qui m'avait été indiquée par M. le général Herbillon, commandant en chef. Nous avons, en arrivant, occupé un mur faiblement crénelé par les Arabes, et de là nous les avons tenus en respect, tandis que nos travailleurs abattaient avec une grande activité bon nombre de palmiers que j'évalue, au moins, à deux cent cinquante.
Les Arabes finirent cependant par se concentrer au saillant formé par le mur avec le reste de notre ligne qui s'étendait jusqu'à la plaine. J'avais, à plusieurs reprises, chargé le capitaine Butet, du 3e d'infanterie légère d'Afrique, de l'observation de ce point important, et il m'en avait

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