Vie et Paroles du Maître Philippe
pardonne ».
A un autre : « Tu as dit : Si j’étais Dieu, j’aurais fait
les choses autrement. Le Ciel te pardonne. »
Voilà une dame qui était très malade. Je lui ai demandé de
calmer un de ses parents qui était en procès, pour que le procès n’ait pas
lieu ; il faut être pacifique. Elle a fait tous ses efforts et elle peut
demander une grâce qui lui sera accordée. Si je me permets de parler ainsi,
c’est pour montrer qu’un bienfait n’est jamais perdu. (26-2-1894)
Lorsque vous serez dans la peine, que votre pensée se dirige
vers moi, je demanderai à Dieu pour vous. (3-7-1894)
D. - La prière qu’on
peut faire ici lorsqu’on est debout, peut-elle être exaucée ;
R. - Y a-t-il une
personne qui, souffrant beaucoup ou ayant beaucoup d’ennui, en entrant dans
cette salle, puisse dire en être sortie sans être soulagée ; Tout le monde
dit : « Oh ; non ».
Il y a dix-huit siècles et quelques années Jésus guérissait les
malades en leur disant : « Allez et ne péchez plus »; Et quelques-uns
revenaient quelques jours après, plus malades encore. Aujourd’hui, lors, qu’on
leur accorde du soulagement, on leur demande seulement de faire des efforts
pour faire le bien. Y a-t-il quelqu’un qui ait tenu sa promesse ; Pas une
personne de cette salle n’a manqué de dire du mal de son prochain, pensant :
« Bah ; c’est si peu de chose ; Cela peut faire beaucoup de
mal. » (16-11-1893)
Aujourd’hui il faut que vous me fassiez la promesse de faire
tous vos efforts pour faire le bien et ne dire du mal de personne. Et
maintenant, puisque vous m’avez tous promis, à mon tour je vais demander pour
tous la paix du cœur, le calme et la force dans les peines, et vous les aurez.
(10-9-1893)
A partir de vendredi il sera demandé beaucoup aux personnes qui
viennent ici. Plus il y a de temps qu’elles viennent, plus il leur sera
demandé. Car il faut être riche d’esprit pour aller au Ciel, et non pas idiot
ou grand savant. (15-1-1895)
Jusqu’à ce jour je vous ai demandé tous vos efforts pour ne dire
du mal de personne, pour aimer votre prochain comme vous-mêmes. Maintenant, je vous
demande, non seulement de faire des efforts, mais d’aimer votre prochain comme
vous-mêmes et de n’en pas dire de mal. Alors beaucoup de choses vous seront
dévoilées, et pour les expériences que le Ciel a permis de voir ici, on peut
bien faire quelque chose. Ceux qui sont ici, j’en suis heureux, ont
l’intelligence, mais ceux d’entre vous qui pourraient en manquer l’auront dès
aujourd’hui. (21-9-1893)
Rappelez-vous bien la date du 30 août 1900, car mon Ami vous
enrôle tous aujourd’hui pour être ses soldats, et nul n’entrera au paradis sans
avoir vaincu l’ennemi. Savez-vous où est l’ennemi ? En nous.
Oh ; je sais bien, lorsque vous demandez à Dieu la guérison
de quelqu’un, vous avez assez de confiance sur le moment ; mais, la
guérison obtenue, vous dites : « Oh ; cela devait arriver
ainsi ». Et, une autre fois, lorsque vous demandez, vous n’obtenez rien,
le Ciel ne vous entend pas. Ne soyez point orgueilleux, n’ayez point de
« vous-même », observez les commandements de Dieu en ne faisant que
ce que vous voudriez qu’il vous soit fait, et vous obtiendrez toujours du
soulagement. Rappelez-vous ce que je viens de vous dire et, lors même que vous
n’auriez rien fait de cela, si vous vous souvenez, je serai là à l’heure de
votre mort. (3-12-1896)
*
* *
A la séance du lundi 27 novembre 1893 un monsieur qui souffrait
des yeux remercia M. Philippe pour l’amélioration de son état. Celui-ci
répondit : « Il ne faut pas me remercier, je n’ai rien fait ».
– Alors qui faut-il remercier ;
– Le Ciel.
– Mais c’est vous qui le représentez pour moi.
M. Philippe répéta : « Je n’ai rien fait que demander pour
vous ». Et il ajouta pour l’assistance : « Savez-vous pourquoi cet
homme ne deviendra pas aveugle ; Il a dans un temps, sans être très
généreux, fait quelque chose de bien, et ce quelque chose lui attire la
protection de Dieu. » Voilà pourquoi je vous dis : « Faites tout ce
que vous pourrez, car si dans votre comptabilité vous n’avez pas beaucoup du
côté de l’avoir, vous ne trouverez rien du côté du doit, car il sera pris à
celui qui n’a rien pour remettre à celui qui a déjà. A celui qui a beaucoup il
sera donné davantage.
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