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FBI

FBI

Titel: FBI Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: David Carr-Brown
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« corps expéditionnaire » du FBI, les difficultés ne font que commencer. Les autorités yéménites voient d’un très mauvais œil la présence d’agents fédéraux américains sur leur territoire. Elles estiment qu’il n’y a pas lieu à enquête, les terroristes étant morts lors de l’attaque. Mais il reste trop de questions sans réponse. D’où venaient ces terroristes ? Qui leur a fourni l’argent nécessaire à leur action ? De quelles complicités ont-ils bénéficié ? D’où provenaient les explosifs ?
    Ali Soufan répartit les agents du FBI en quatre équipes : renseignement, sécurité, police scientifique et liaisons avec les Yéménites. Il leur faut batailler avec les officiels hostiles et taciturnes pour se rendre sur la « scène du crime », l’épave de l’ USS Cole , toujours mouillée dans le port d’Aden. Une fois sur place, ils fouillent parmi les décombres, déplacent des amas de métal tordu et des centaines de mètres de câbles électriques brûlés, à la recherche des débris de la bombe. L’endroit est encore jonché de restes humains qu’ils recueillent précieusement, de même que les morceaux de cadavres qui flottent autour de l’ USS Cole , en vue d’obtenir de l’ADN servant à identifier victimes et terroristes.
    L’Agent spécial s’arrête un instant et regarde à travers le trou béant de la coque. Au loin, il distingue les hauteurs montagneuses qui surplombent le golfe d’Aden. Tout a l’air paisible. Il a l’impression d’être sur la scène d’un théâtre antique dont le littoral formerait les gradins. Il se dit que, comme souvent, les terroristes ont dû filmer l’attaque. Quelque part en ville se terre le cameraman. Reste à le trouver.
    Pour ce faire, Ali Soufan doit gagner la confiance du chef des services secrets yéménites, le général Ghalib Qamish, petit homme aux faux airs de Gandhi. Soufan sait qu’un simple Agent spécial ne peut à lui seul endormir la méfiance de Qamish. Il compte sur John O’Neil pour l’aider.
    John O’Neil et une vingtaine d’agents sont bloqués en Allemagne dans l’attente des visas nécessaires à leur entrée au Yémen. Quand O’Neil débarque à Aden, Ghalib Qamish l’accueille comme un pair. Jugeant trop compliqué d’expliquer l’organigramme du Bureau et le rôle du SAC, Ali Soufan a en effet déclaré à Qamish que O’Neil est un général de l’armée américaine.
    John O’Neil et Ali Soufan savent que le général Ghalib Qamish est leur meilleur atout. Ils gagnent sa confiance et le rencontrent tous les soirs afin de faire le point sur l’enquête. Le général a l’air de bien aimer les deux Agents spéciaux, qu’il appelle « frère John » et « frère Ali ».
    John O’Neil et l’ambassadeur
     
    L’équipe du FBI a ses quartiers à l’hôtel Aden, où s’entassent déjà tous les Américains présents dans la ville. Les agents sont sur le qui-vive. Un garagiste de la ville a prévenu la police que des hommes cherchaient à installer sur une camionnette des plaques blindées afin d’orienter le souffle éventuel d’une explosion. Régulièrement, le soir, montant des rues alentour, les agents du FBI entendent des bruits de fusillade. À titre de précaution, ils dorment tout habillés, leur arme à portée de main.
    Un soir, la menace se précise. La fusillade est plus nourrie que d’habitude. Dans les rues autour de l’hôtel, on voit des voitures et des pick-up bourrés d’hommes en civil armés jusqu’aux dents. John O’Neil place ses hommes en position de défense et fait disposer dans la rue deux véhicules blindés des marines. L’assaut tant redouté n’a pas lieu, mais, le lendemain, O’Neil donne ordre à ses hommes de se replier sur l’ USS Duluth qui mouille dans la baie d’Aden.
    Ce n’est pas une très bonne idée. Pour se rendre à Aden, les agents du FBI doivent emprunter chaque jour les hélicoptères de l’US Navy. Dès le premier jour, les pilotes des hélicoptères sont obligés de se livrer à une série de manœuvres compliquées et risquées. Leurs radars ont détecté que leurs déplacements étaient suivis par des batteries de missiles SAM-7 armés, prêts à être tirés.
    L’adversaire le plus résolu de John O’Neil n’est pas yéménite, mais américain : c’est l’ambassadrice des États-Unis, Barbara Bodine. L’ambassadrice et le SAC se sont déplu dès leur première rencontre. Depuis 1997, la diplomate

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