FBI

1980 pour avoir ordonné des écoutes illégales. Ed Miller prend sa retraite en 1974.
     
    MILLER, John (né en 2005). Entretien réalisé à Washington, DC, le 1 er  juillet 2008.
    Ancien journaliste-vedette de la chaîne de télévision ABC , il rejoint le FBI en 2005 avec le titre de directeur adjoint et de porte-parole. Maintes fois primé pour ses articles et ses films sur la Mafia et Al Qaida, John Miller est l’un des deux journalistes américains à avoir interviewé Ben Laden avant les attaques du 11 Septembre 2001.
     
    MUELLER, Robert (2001- ). Entretien réalisé à Washington, DC, le 1 er  juillet 2008.
    Entré en fonction le 4 septembre 2001, Robert Mueller est le directeur de l’après-11 septembre. Cet homme à poigne s’est battu bec et ongles pour éviter que le FBI ne disparaisse. Diplômé de Princeton, vétéran de la guerre du Vietnam, bardé de décorations, il a supervisé pour le Département de la Justice les poursuites contre le général-dictateur panaméen Manuel Noriega et contre le parrain de la mafia new-yorkaise, John Gotti.
     
    O’NEIL, F.X. (1955-1978). Entretien réalisé à Hyannis, Cape Code, le 8 juin 2008.
    La première fois que Francis X. O’Neil a vu John Fitzgerald Kennedy, c’était dans les années 1940 : le jeune homme était dans une voiture une jeune fille sur les genoux, FX O’Neil était alors policier et il a verbalisé. La dernière fois qu’il a vu John Fitzgerald Kennedy, ce dernier était devenu Président et il était mort. Entre les deux rencontres, FX O’Neil est devenu agent du FBI. Sa carrière s’est passée à traquer les communistes et à rendre la pareille à des malfrats qui avaient rossé à coups de battes de baseball certains de ses collègues. Personne n’aurait prêté attention à lui s’il n’avait vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir. Agent spécial basé à la base militaire d’Andrew, d’où décolle et atterrit l’avion présidentiel, il est envoyé par J. Edgar Hoover pour suivre l’autopsie du président Kennedy. Ce qu’il voit contredit la théorie de la « balle magique ». Mais il refuse d’envisager l’inenvisageable, à savoir que la thèse du tireur solitaire a du plomb dans l’aile. Pour lui comme pour les autres agents du FBI, admettre l’existence d’un complot visant à tuer le président Kennedy reviendrait à mettre en cause tout ce pour quoi ils se sont battus et tout ce à quoi ils ont cru.
     
    PISTONE, Joseph, dit Joe (1969-1996). Entretien réalisé quelque part aux États-Unis, le 10 juin 2008.
    Opérations « Sun-apple » (1976), « Coldwater » (1976-1981). Entré au Bureau le 7 juillet 1969, Joe Pistone passe un an et demi au bureau de Jacksonville avant d’être muté à Alexandria où il s’initie aux opérations d’infiltration dans le milieu des jeux. Il suit un entraînement intensif dans les équipes d’intervention (SWAT). Transféré au bureau de New York en 1974, il est l’agent qui est resté le plus longtemps infiltré au sein de la Mafia. Pendant sept ans, sous l’identité de Donnie Brasco, il a prétendu être un petit voleur de bijoux afin de pouvoir gravir un à un les différents échelons de la « famille » Bonanno. Ed Robb son collègue et lui ont failli arriver là où aucun agent n’est parvenu, en devenant « homme d’honneur » à l’issu de la mythique cérémonie d’initiation. Aujourd’hui encore, il regrette que ses supérieurs ne l’aient pas laissé aller au bout de son opération. Sans Joe Pistone, le FBI n’aurait pas triomphé des cinq « familles » de la Cosa Nostra dans les années 1980. Mais le prix à payer a été lourd. Pistone quitte le Bureau en 1996 en claquant la porte, s’estimant rejeté par une partie des agents. Un an plus tard, sa vie est portée à l’écran dans le film Donnie Brasco  : un triomphe. Depuis que la Mafia a mis sa tête à prix pour 500 000 dollars, il vit à la limite de la clandestinité, changeant régulièrement de nom et de lieu de résidence.
     
    ROBB, Edgar (1969-1990). Entretien réalisé à Arlington, Virginie, le 21 mars 2008.
    Opérations « Coldwater » (1978-1981), « Pizza Connection II » (1984-1985). Quand il rejoint le Bureau, le 1 er  décembre 1969, Ed Robb réalise un rêve d’enfance et fait la fierté de ses parents, tous deux des fans de J. Edgar Hoover, au point d’avoir baptisé leur fils Edgar en son honneur. Après des débuts au bureau de