Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
de Jovien , t. II, p. 339)
la traduit et la rejette.
[2744] Latissimum flumen Euphratem artabat . (Ammien,
XXIII, 3.) Un peu plus haut, aux gués de Thapsacus, la largeur de la rivière
est de quatre stades ou huit cents verges, c’est-à-dire d’environ un demi-mille
d’Angleterre. (Xénophon, Retraite des dix mille , l. I, p. 41, édit. de
Hutchinson, avec les observations de Forster, p. 29, etc., dans le second
volume de la traduction de Spelman.) Si la largeur de l’Euphrate à Bir et à
Zeugma n’est pas de plus de cent trente verges ( Voyages de Niebuhr, t.
II, p. 335), cette différence énorme doit venir surtout de la profondeur du
canal.
[2745] Monumentum tutissimum et fabre politum, cujus
mœnia Abora (les Orientaux aspirent la première lettre de Chaboras ou
Chabour) , et Euphrates ambiunt flumina, velut spatium insulare fingentes .
Ammien, XXIII, 5.
[2746] Julien lui-même ( Epist . 27) décrit son
entreprise et son armement. Yoyez aussi Ammien Marcellin, XXIII, 3, 4, 5 ;
Libanius, Orat. parental ., c. 108, 109, p. 332, 333 ; Zozime, l. III, p.
160, 161, 162 ; Sozomène, l. VI, c. 1 ; et Jean Malalas, t. 2, p. 17.
[2747] Ammien, avant de conduire son héros sur le territoire
de Perse, décrit (XXIII, 6, p. 396-419, édit. Gronov., in-4°) les dix-huit
grandes satrapies ou provinces (jusqu’aux frontières de la Sérique ou de la
Chine) qui étaient soumises aux Sassanides.
[2748] Ammien (XXIV, 1) et Zozime (l. III, p. 162, 163) ont
décrit la marche avec exactitude.
[2749] Zozime (l. II, p. 100-102) et Tillemont ( Hist. des
Empereurs , tome IV, page 198) racontent les aventures d’Hormisdas, et y
mêlent quelques fables. Il est à peu près impossible qu’il fût le frère ( frater
germanus ) d’un prince son aîné, et posthume. Je ne me rappelle pas non plus
qu’Ammien lui donne jamais ce titre.
[2750] Voyez le premier livre de la Retraite des dix
mille , p. 45, 46. Cet ouvrage plein d’agrément est authentique ; mais la
mémoire de Xénophon, qui écrivait peut-être longtemps après l’expédition, l’a
trahi quelquefois, et ni le militaire ni le géographe ne peuvent admettre
l’étendue de ses distances.
[2751] M. Spelman, qui a traduit en anglais la Retraite
des dix mille , confond (vol. I, p. 51) la gazelle avec le chevreuil, et
l’onagre avec le zèbre.
[2752] Voyez les Voyages de Tavernier, part. I, l.
III, p. 316, et surtout les Viaggi di Pietro della Malle , t. I, lettr.
17, p. 671, etc. Il ignorait l’ancien nom et l’ancien état de Hannah. Il est
rare que nos voyageurs aient cherché à s’instruire d’avance sur les pays qu’ils
vont parcourir. Shaw et Tournefort méritent une exception, qui leur fait
honneur.
[2753] Famosi nominis latro , dit Ammien, et c’est un
grand éloge pour un Arabe. La tribu de Gassan était établie sur les confins de
la Syrie ; elle donna des lois à Dumas, sous une dynastie de trente et un rois
ou émirs, depuis le temps de Pompée jusqu’à celui du calife Omar. (D’Herbelot, Bibliothèque
orientale , page 360 ; Pococke, Specimen Hist. Arab ., p. 75-78.) Le
nom de Rodosaces ne se trouve pas dans la liste.
[2754] Voyez Ammien, XXIV, 1,2 ; Libanius, Orat. parent .,
c. 110, 111, p. 334 ; Zozime, l. III, p. 164-168.
[2755] La description de l’Assyrie est tirée d’Hérodote (l.
I, c. 192, etc.), qui écrit quelquefois pour les enfants, et quelquefois pour
les philosophes ; de Strabon, l. XVI, p. 1070-1082 ; et d’Ammien, l. XXIII, c.
6. Les plus utiles des voyageurs modernes sont Tavernier, part. I, l. II, p.
226-258 ; Otter, t. il, p. 35-69 et 189-221 ; et Niebuhr, t. II, p. 172-288.
Mais je regrette beaucoup qu’on n’ait pas traduit l’ Irak Arabi d’Abulféda.
[2756] Ammien observe que l’ancienne Assyrie, qui comprenait
Ninus (Niniveh) et Arbèle, avait pris la dénomination plus récente d’Adiabène ;
et il paraît indiquer Teredon, Vologesia et Apollonia, comme les dernières
villes de la province d’Assyrie, telle qu’elle était de son temps.
[2757] Les deux fleuves se réunissent à Apamée ou Corna, à
cent milles du golfe de Perse, où ils ne forment plus que le large courant du
Pasitigris ou Schat-ul-Arab. L’Euphrate arrivait autrefois à la mer par un
canal séparé, que les citoyens d’Orchoé obstruèrent et détournèrent environ
vingt milles au sud de la moderne Basra. D’Anville, Mém. de l’Académ. des
Inscript ., t. XXX, p. 170-191.
[2758] Le savant Kœmpfer a traité à fond, comme
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