Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
retourner dans Antioche fidèle et repentante.
[2727] Libanius, Orat. parent ., c. 7, p. 230, 231.
[2728] Eunape dit que Libanius ne voulut point accepter le
titre honoraire de préfet du prétoire, qui lui parut moins illustre que celui
de sophiste. ( In Vit. Sophist .) Les critiques ont remarqué le même
sentiment dans une des épîtres de Libanius lui-même, XVIII, édit. de Wolf.
[2729] Il nous reste environ deux mille de ses lettres,
genre d’ouvrage où Libanius avait l’a réputation d’exceller : elles ont été
publiées. Les critiques donnent des éloges à leur élégante concision ;
cependant le docteur Bentley ( Dissertation sur Phalaris , p. 487)
observe, peut-être avec raison, quoique avec affectation, qu’en lisant ces
lettres inanimées, et vides de choses, on s’aperçoit bien que l’on converse
avec un pédant qui rêve, le coude appuyé sur son bureau .
[2730] On fixe à l’année 314 l’époque de sa naissance. Il
parle de la soixante-seizième année de son âge (A. D. 390), et semble faire
allusion à des événements postérieurs.
[2731] Libanius a écrit l’histoire minutieuse et prolixe,
mais curieuse, de sa vie (t. II, p. 1-84, édit. Morel) ; et Eunape (p. 130-135)
nous a laissé sur ce point des détails concis et peu favorables. Parmi les
modernes, Tillemont ( Hist. des Emp ., t. IV, p. 571-576), Fabricius ( Bibliot.
grec ., t. VII, p. 378, 414), et Lardner ( Heathen Testimonies , t. IV,
127 - 163), ont jeté du jour sur le caractère et les écrits de ce fameux
sophiste.
[2732] D’Antioche à Litarbe, sur le territoire de Chalcis,
le chemin pratiqué à travers des collines et des marais était très mauvais, et
les pierres mal affermies de la voie ne tenaient l’une à l’autre que par du
sable (Julien, Epit . 27). Il est assez singulier que les Romains aient
négligé la grande communication d’Antioche à l’Euphrate. Voyez Wesseling, Itinerar .,
p. 190 ; Bergier, Hist. des grands chemins , t. II, p. 100.
[2733] Julien fait allusion à cet incident ( Epist .
27), et Théodoret (l. III, c. 22) le raconte plus clairement. Tillemont ( Hist.
des Empereurs , t. IV, p. 534), et même La Bletterie ( Vie de Julien ,
p. 413), donnent des éloges à l’intolérance du père.
[2734] Voyez le Traité curieux de Dea Syria , inséré
parmi les ouvrages de Lucien (t. III, p. 451-490, édit. Reitz). La singulière
dénomination de Ninus Vetus (Ammien, XIV, 8) peut faire soupçonner
qu’Hiérapolis avait été la résidence des rois d’Assyrie.
[2735] Julien ( Epist . 28) note avec exactitude tous
les présages heureux ; mais il supprime les présages défavorables, qu’Ammien
(XXIII, 2) a grand soin de rappeler.
[2736] Julien, Épître XXVII, p. 399-402.
[2737] Je m’empresse de déclarer que je dois beaucoup à la Géographie
de l’Euphrate et du Tigre , que vient de publier M. d’Anville (Paris, 1780,
in-4°) et qui jette un grand jour sur l’expédition de Julien.
[2738] On peut passer l’Euphrate en trois endroits situés à
quelques milles l’un de l’autre : 1° Zeugma, célèbre chez les anciens ; 2° Bir,
fréquenté par les modernes ; 3° le pont de Menbigz ou d’Hiérapolis, qui se
trouve à quatre parasanges de la ville.
[2739] Haran ou Carrhes fut jadis la résidence des Sabéens
et d’Abraham. Voyez l’ Index geographicus de Schultens ( ad Calcem vit.
Saladin .), ouvrage dont j’ai tiré beaucoup de lumières empruntées aux
Orientaux sur la géographie ancienne et moderne de la Syrie et des contrées
voisines.
[2740] Voyez Xénophon, Cyropédie , l. III, p. 189,
édit. de Hutch. Artavasdes put fournir à Marc-Antoine seize mille cavaliers
armés et disciplinés à la manière des Parthes. Plutarque, Vie de
Marc-Antoine .
[2741] Moïse de Chorène ( Hist. Armeniac ., l. III, c.
2, p. 242) dit qu’il monta sur le trône (A. D. 354) la dix-septième année du
règne de Constance.
[2742] Ammien, XX, 11. Saint Athanase (t. I, p. 856) dit en
termes généraux que Constance lui donna la veuve de son frère, ‘τοις
Βαρβαροις , expression qui
convenait plus à un Romain qu’à un chrétien.
[2743] Ammien (XXIII, 2) emploie l’expression beaucoup trop
douce de monuerat . Muratori (Fabricius, Bibl. græc ., t. 7, p. 86)
a publié une épître de Julien au satrape Arsace : cette épître est d’un style
violent et grossier ; et, quoiqu’elle ait trompé Sozomène (l. VI, c. 5), elle
ne paraît pas authentique. La Bletterie ( Hist.
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