Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Obit. Theod ., p.
1208) fait l’éloge du zèle de Josué pour la destruction de l’idolâtrie. Julius
Firmicus Maternus s’explique sur le même sujet avec une pieuse inhumanité ( de
Errore profan. religionum , p. 467, édit. Gronov.). Nec filio jubet (la loi Mosaïque) parci, nec fratri, et per amatam conjugem gladium vindicem
ducit , etc.
[3263] Bayle (t. II, p. 406) justifie, dans son commentaire
philosophique, ces lois intolérantes, et restreint leur influence par la
considération du règne temporel de Jéhovah sur les Juifs. L’entreprise est
louable.
[3264] Voyez l’esquisse de la hiérarchie romaine dans
Cicéron, de Leg . 7, 8 ; Tite-Live, I, 20 ; Denys d’Halic., l. II, p.
119-129, édit. Hudson ; Beaufort, République romaine , tome I, p. 1-90,
et Moyle, vol. I, p. 10-55. Ce dernier ouvrage annonce autant le whig anglais que l’antiquaire romain.
[3265] Ces symboles mystiques et peut-être imaginaires ont
été l’origine de plusieurs fables et de différentes conjectures. Il paraît que
le palladium était une petite statue d’environ trois coudées et demie de
hauteur, qui représentait Minerve portant une lance et une quenouille ; qu’elle
était ordinairement enfermée dans un seria ou baril, et qu’il y avait à
côté un second baril tout à fait semblable, pour dérouter le curieux ou le
sacrilège. Voyez Mezeriac, Commentaires sur les épîtres d’Ovide , t. I,
p. 60-66 ; et Lipse, t. III, p. 610, de Vesta , etc., 10.
[3266] Cicéron avoue franchement ( ad Atticus , l. II,
épist. 5), ou indirectement ( ad Familiar ., l. XV, épist. 4), que la
place d’augure est l’objet de son ambition. Pline fait gloire de suivre les
traces de Cicéron (l. IV, épist. 8) ; et l’histoire et les marbres pourraient
continuer la chaîne de la tradition.
[3267] Zosime, l. IV, p. 249, 250. J’ai supprimé le jeu de
mots ridicule sur pontifex et maximus .
[3268] Cette statue fut transportée de Tarente à Rome,
placée par César dans la curia Julia , et décorée par Auguste des
dépouilles de l’Égypte.
[3269] Prudence (l. II, in initio ) a fait un étrange
portrait de la Victoire ; mais le lecteur curieux sera plus satisfait des Antiquités de Montfaucon, t. I, p. 341.
[3270] Voyez Suétone (in August ., c. 35), et l’exorde
du Panégyrique de Pline.
[3271] Ces faits sont avoués unanimement par les avocats des
deux partis : Symmaque et saint Ambroise.
[3272] La Notitia urbis , plus récente que Constantin,
ne trouve pas une seule des églises chrétiennes digne d’être nommée au nombre
des édifices de la ville. Saint Ambroise (t. II, épit. 17, p. 825) déplore les
scandales publics de Rome, qui incommodaient continuellement les yeux, les
oreilles et l’odorat des fidèles.
[3273] Saint Ambroise affirme à plusieurs reprises, au
mépris du bon sens, que les chrétiens avaient la majorité dans le sénat. Œuvres
de Moyle , vol. II, p. I47.
[3274] La première (A. D. 382) à Gratien, qui refusa
l’audience, la seconde (A. D. 384) à Valentinien, au moment de la dispute entre
Symmaque et saint Ambroise ; la troisième (A. D. 388) à Théodose ; et la
quatrième (A. D. 392) à Valentinien. Lardner ( Témoignages des païens ,
vol. IV, p. 372-379) rapporte clairement toute cette affaire.
[3275] Symmaque, qui était revêtu de tous les honneurs
civils et sacerdotaux, représentait l’empereur comme pontifex Max . et
comme princeps senatus . Voyez ses titres orgueilleusement étalés à la
tête de ses ouvrages.
[3276] Comme si, dit Prudence (in Symmach ., I, 639),
on devait fouiller dans la boue avec un instrument d’or et d’ivoire. Les
saints, et même les saints qui entrèrent dans cette querelle, traitent cet
adversaire avec politesse et avec respect.
[3277] Voyez la cinquante-quatrième épître du dixième livre
de Symmaque. Dans la forme et la disposition de ses dix livres d’épîtres, il imite
Pline le jeune, que ses amis lui persuadaient qu’il égalait ou surpassait pour
l’élégance et la richesse du style. (Macrobe, Saturnales , l. V, c. 1.)
Mais le luxe de Symmaque consiste en feuilles stériles sans fruits, et même
sans fleurs. On trouve aussi peu de faits que de sentiments à extraire de sa
verbeuse correspondance.
[3278] Voyez saint Ambroise, t. II, épît . 17-18, p.
825-833. La première est un avertissement concis, et la dernière une réponse en
forme à la requête ou au libelle de Symmaque. Les mêmes idées se trouvent
exprimées plus en
Weitere Kostenlose Bücher