Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
persic ., l. I, c. 2, p. 8,
édit. Louvres.
[3788] Agathias, l. IV, p. 136-137. Quoiqu’il adopte la
vérité de cette tradition, il assure que Procope est le premier qui en ait
consacré la mémoire dans ses écrits. Tillemont ( Hist. des Empereurs , t.
VI, p. 597) évalue très judicieusement cette fable. Sa critique n’a été retenue
par aucune autorité ecclésiastique ; Procope et Agathias étaient l’un et
l’autre à moitié païens.
[3789] Socrate, l. VII, c. 1. Anthemius était petit-fils de
Philippe, un des ministres de Constance, et grand-père de l’empereur Anthemius.
Au retour de son ambassade de Perse, il fut désigné consul et préfet du
prétoire de l’Orient dans l’année 405. Il conserva sa préfecture environ dix
ans. Voyez son éloge dans Godefroy, Cod. Theod ., t. VI, p. 350 ;
Tillemont, Histoire des Empereurs , t. VI, p. 1, etc.
[3790] Sozomène, l. IX, c. 5. Il vit quelques Scyrres qui
travaillaient sur le mont Olympe, en Bithynie, et se plut à croire, sans aucun
fondement, qu’ils étaient les derniers de leur nation.
[3791] Cod. Theod ., l. VII, tit. 17 ; l. XV, tit. 1,
leg. 49.
[3792] Sozomène a rempli trois chapitres du plus magnifique
panégyrique en l’honneur de Pulchérie, l. IX, c. 1, 2, 3 ; et Tillemont ( Mém.
ecclés ., t. XV, p. 171-184) a dédié un article séparé aux louanges de
sainte Pulchérie, vierge et impératrice.
[3793] Suidas ( Excerpta , p. 68 ; in Script. Byzant .)
prétend, sur l’autorité des nestoriens, que la haine violente de Pulchérie
contre le fondateur de leur secte, vint des censures qu’il s’était permises sur
son intimité avec le beau Paulin, et son inceste avec son frère Théodose.
[3794] Voyez Ducange, Famil. Byzant ., p. 70.
Flaccille, la fille aînée de Théodose, mourut avant son frère Arcadius ; ou, si
elle vécut jusqu’à l’an 431, quelques infirmités du corps ou de l’esprit la
privèrent probablement des honneurs dus à son rang.
[3795] Elle fut avertie, par plusieurs songes consécutifs,
des endroits où les corps des quarante martyrs avaient été enterrés. La terre
qui les recélait avait successivement fait partie de la maison et du jardin
d’une dame de Constantinople, d’un monastère de moines macédoniens, et était
enfin occupée par une église de saint Thyrse, élevée par Césarius, qui fut
consul A. D. 397. Ces reliques étaient presque entièrement oubliées. Malgré le
souhait charitable du docteur Jortin, on ne peut guère se dispenser de
soupçonner Pulchérie d’avoir eu quelque part à cette fraude pieuse.
L’impératrice devait avoir alors plus de trente-cinq ans.
[3796] Il y a une opposition remarquable entre les deux
historiens ecclésiastiques, qui, en général, s’accordent dans la plupart de
leurs relations. Sozomène (l. IX, c. 1) assure que Pulchérie eut le
gouvernement de l’empire, et dirigea l’éducation de son frère, dont il daigne à
peine faire l’éloge. Socrate, quoiqu’il déclare avec affectation renoncer à
tout espoir de faveur et de célébrité, fait un long panégyrique de l’empereur,
et se tait avec soin sur le mérite de Pulchérie (l. VII, c. 22-42).
Philostorgius (l. XII, c. 7) parle de l’influence de Pulchérie adroitement et
en homme de cour. Suidas ( Excerpt ., p. 53) peint le véritable caractère
de Théodose, et j’ai suivi l’exemple de Tillemont (t. VI, p. 25), en tirant,
quelques traits des Grecs modernes.
[3797] Théodoret, l. V, c. 37. L’évêque de Cyrrhe, un des
hommes les plus respectables de son siècle par sa piété et par son érudition
applaudit à l’obéissance de Théodose aux lois divines.
[3798] Socrate (l. VII, c. 21) nous apprend son nom,
Athénaïs, fille de Leontius, philosophe athénien. Il parle de son baptême, de
son mariage, et de ses talents poétiques, Jean Malalas est l’auteur le plus
ancien qui ait parlé de cette histoire (part. II, p. 20, 21, éd. de Venise,
1733), avec la Chronique de Paschal (p. 311, 312). Ces auteurs avaient
probablement vu le portrait original de l’impératrice Eudoxie. Les Grecs
modernes, Zonare, Cedrenus, ont montré plus de penchant que de talent pour la
fiction. J’ai cependant hasardé de fixer son âge, sur l’autorité de Nicéphore.
Un faiseur de roman n’aurait point inventé qu’Athénaïs avait prés de vingt-huit
ans lorsqu’elle enflamma le cœur d’un jeune empereur.
[3799] Socrate, l. VII, c. 21 ; Photius, p. 413-420. Le
centon d’Homère existe
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