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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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de Romanus, duc militaire ; ils étaient
accompagnés de Tatullus illustré citoyen de Petovio dans la même province, et
père d’Oreste, qui avait épousé la fille du comte Romulus. (Voyez Priscus, p.
57, 65.) Cassiodore ( Variar ., I, 4) fait mention d’une autre ambassade,
composée de son père et de Carpilio, fils d’Ætius ; et comme Attila n’existait
plus, il pouvait exagérer impunément l’intrépidité de leur conduite en présence
du roi des Huns.
    [3920] Deserta Valentinæ urbis rura Alanis partienda
traduntur . (Prosper Tyro, Chronic ., dans les Histor. de France ,
t. I, p. 639.) Quelques lignes après, Prosper observe qu’on assigna des terres
aux Alains dans la Gaule ultérieure. Sans admettre la correction de Dubos (t.
I, p. 300), la supposition très probable de deux colonies ou garnisons d’Alains
confirmera ses arguments et détruira ses objections.
    [3921] Voyez Prosper Tyro, p. 639. Sidon. ( Panegyr. Avit .,
246) se plaint au nom de l’Auvergne, sa patrie.
    Litorius Scythicos equites, tunc fortè sucacto
    Celsus Aremorico, Geticum rapiebat in agmen
    Per terras, Arverne, tuas, qui proxima quœque
    Discursu, flammis, ferro ; feritate, rapinis,
    Delebant ; pacis fallentes nomen inane .
    Un autre poète, Paulin du Périgord, confirme cette
plainte,
    Nam socium vix ferre queas qui durior hoste .
    Voyez Dubos, t. I, p. 330.
    [3922] Théodoric II, fils de Théodoric Ier, déclare à Avitus
sa résolution de réparer ou d’expier la faute que son grand-père avait commise.
    Quæ oster peccavit avus ; quem fuscat id unum,
    Quod te, Roma, capit . . . . . . . . . .
    SIDON., Panegyr. Avit ., 505.
    Cette circonstance, qui n’est applicable qu’au grand
Alaric, établit la filiation des rois des Goths, et on avait jusqu’à présent
négligé cette observation.
    [3923] On trouve, pour la première fois dans Ammien
Marcellin le nom de Sabarcdia, dont celui de Savoie est dérivé ; et la Notitia
constate l’existence de deux postes militaires dans cette province. Une cohorte
était placée à Grenoble en Dauphiné ; et il y avait à Ebredunum, ou Iverdun,
une flotte de petits vaisseaux qui défendaient le lac de Neufchâtel. Voyez
Valois, Notit. Galliarum , p. 503 ; d’Anville, Notice de l’ancienne
Gaule , p. 284-579.
    [3924] Salvien a essayé d’expliquer le gouvernement moral de
la Divinité, tâche très facile à remplir, en supposant que les calamités des
méchants sont des châtiments, et que les malheurs qui assiègent l’homme
vertueux sont des épreuves.
    [3925] . . . . . Capto terrarum, damna patebant
    Litorio, in Rhodanum proprios producere fines,
    Theodaridæ fixum ; nec erat pugnare necesse,
    Sed migrare Getis ; rabidam trux asperat iram
    Victor ; quod sensit Scythicum sub mœnibus hostem
    Imputat, et nihil est gravius, si forsitan unquam
    Vinrere contingat, trepido . . . . .
    Panegyr. Avit .,
300, etc.
    Sidonius ensuite, selon le devoir d’un panégyriste,
attribue tout le mérite d’Ætius a son ministre Avitus.
    [3926] Théodoric II révérait dans Avitus son ancien
précepteur.
    Mihi Romula dudum
    Per te jura placent ; pervumque ediscere jussit
    Ad tua verba pater docili quo prisca Maronis
    Carmine molliret, Scythicos mihi pagina mores .
    SIDON., Panégyr. Avit ., 495 ; etc.
    [3927] Nos autorités pour le règne de Théodoric Ier, sont
Jornandès, de Reb. getic ., c. 34-36 ; les Chroniques d’Idatius et
des deux Prosper, insérées dans les Historiens de France , t. I, p.
612-649 ; et en outre Salvien, de Gubernatione Dei , l. VII, p. 243, 244,
245 ; et le Panégyrique d’Avitus par Sidonius.
    [3928] Reges crinitos se creavisse de prima, et, ut ira
dicam, nobiliori suorum familia . Saint Grégoire de Tours, l. II, c. 9, p.
166, du second volume des Historiens de France. Saint Grégoire ne fait pas
mention du nom Mérovingien ; mais jusqu au commencement du septième siècle ce
nom paraît avoir été la dénomination distinctive de la famille royale et même
des monarques français. Un critique ingénieux a fait descendre les Mérovingiens
du grand Maroboduus ; et il a prouvé avec évidence que ce prince, qui donna son
nom à la première race, était plus ancien que le père de Childéric. Voyez les Mém.
de l’Accad. des Inscript ., t. XX, p. 52-90 ; t. XXX, p. 557-567.
    [3929] Cet ancien usage des Germains ; dont on peut suivre
la .trace depuis Tacite jusqu’à Grégoire de Tours, fut enfin adopté par les
empereurs de Constantinople. D’après un manuscrit du

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