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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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métal.
    [3895] Les articles du traité, énoncés sans beaucoup d’ordre
ou de précision, se trouvent dans Priscus, p. 34, 35, 36, 37, 53, etc. Le comte
Marcellin fait deux remarques consolantes : 1° c’est qu’Attila sollicita
lui-même la paix et des présents qu’il avait précédemment refusés ; 2° que dans
ce même temps les ambassadeurs de l’Inde firent présent à l’empereur Théodose
d’un fort beau tigre privé.
    [3896] Priscus, pages 35, 36. Parmi les cent
quatre-vingt-deux châteaux ou forteresses de la Thrace cités par Procope ( de
Ædificiis , l. IV, c. 1, t. II, p. 92, édit. Paris), il y en a un qu’il
nomme Esimontou , dont la position est vaguement fixée dans le voisinage
d’Anchilaus et de la mer Noire. Le nom et les murs d’Azimuntium pouvaient
encore subsister du temps de Justinien ; mais la défiance des princes romains
avait soigneusement extirpé la race de ses courageux défenseurs.
    [3897] La dispute de saint Jérôme et de saint Augustin, qui
tâchèrent d’accorder par des moyens différents les apparentes contradictions de
saint Pierre et de saint Paul, a pour objet la solution d’une question
importante ( Œuvres de Middleton, vol. II, pages 5-10), qui a été souvent
agitée par des théologiens catholiques et protestants, et même par des
jurisconsultes et des philosophes de tous les siècles.
    [3898] Montesquieu ( Considérations sur la grandeur ,
etc., c. 19) a tracé d’un crayon hardi et facile quelques exemples de l’orgueil
d’Attila et de la honte des Romains : on doit le louer d’avoir lu les fragments
de Priscus ; qu’on avait toujours trop négligés.
    [3899] Voyez Priscus, p. 69, 71, 72, etc. J’étais disposé à
croire que cet aventurier avait été crucifié depuis par l’ordre d’Attila, sur
le soupçon de perfidie ; mais Priscus a clairement distingué deux différentes
personnes qui portaient le nom de Constance ; et que la similitude des
événements de leurs vies pouvait faire aisément confondre.
    [3900] Dans le traité de Perse, conclu en 422, le sage et
éloquent Maximin avait été l’assesseur d’Ardaburius. (Socrate, l. VII, c. 20.)
Lorsque Marcien monta sur le trône, il fit Maximin grand-chambellan, et dans un
édit publié on lui donna le rang d’un des quatre principaux ministres d’État. ( Nov.
ad Calc ., Cod. Theod ., p. 31.) Il exécuta une commission civile et
militaire dans les provinces orientales, et les sauvages d’Ethiopie, dont il
réprima les incursions, déplorèrent sa mort. Voyez Priscus, p. 40, 41,
    [3901] Priscus était né à Panium, dans la Thrace, et mérita,
par son éloquence, une place parmi les philosophes de son siècle. Son Histoire
de Byzance , relative au temps où il vivait, est composée de sept livres.
(Voyez Fabricius, Bibliot. græc ., t. VI, p. 235, 236.). Malgré le
jugement charitable des critiques, je soupçonne que Priscus était païen.
    [3902] Les Huns continuaient à mépriser les travaux de
l’agriculture ; ils abusaient des privilèges des nations victorieuses ; et les
Goths, leurs sujets industrieux, qui cultivaient la terre, redoutaient leur
voisinage comme celui d’animaux féroces et voraces. (Priscus, p. 45.) C’est
ainsi que les Sartes et les Tadgies travaillent pour leur subsistance et celle
des Tartares Usbeks, leurs avides et paresseux souverains. Voyez l’ Hist.
générale des Tartares , p. 423-455, etc.
    [3903] Il est évident que Priscus passa le Danube et la
Theiss, mais qu’il n’alla pas jusqu’au pied des montagnes Carpathiennes. Agria,
Tokay et Jazberin, sont situées dans les plaines circonscrites par cette
description. M. du Buat ( Hist. des Peuples , etc., t. VII, p. 46) a
choisi Tokay. Otrokosci (p. 180, apud Mascou, IX, 23), savant Hongrois,
a préféré Jazberin, environ à trente-six milles à l’ouest de Bude et du Danube.
    [3904] Le village royal d’Attila peut se comparer à la ville
de Karacorum, la résidence des successeurs de Gengis-Khan. Quoiqu’il paraisse
que Karacorum ait été une habitation plus stable, elle n’égalait ni en grandeur
ni en beauté la ville et l’abbaye de Saint-Denis dans le treizième siècle.
(Voyez Rubruquis, dans l’Hist. générale des Voyages, t. VII, p. 286.) Le camp
d’Aurengzeb, tel que Bernier le dépeint si agréablement (t. II, p. 217-235),
offrait un mélange des mœurs de la Scythie et de la magnificence de
l’Indoustan.
    [3905] Lorsque les Mongous déployèrent les dépouilles de
l’Asie dans la

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