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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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attendre d’un héros
accoutumé à la victoire ; mais il avoue qu’il perdit à une seule attaque sept
cents soldats et quarante-six centurions. De Bell. Gallic ., l. VI, c.
44-53, t. I, p. 270-272.
    [4375] Audebant se quondam, fratres Latio dicere, et
sanguine ab Iliaco populos computare . (Sidon. Apollinaris, l. VII, épit .
7, t. I, p. 799.) Je ne suis point instruit des degrés ou des circonstances de
cette fabuleuse parenté.
    [4376] Dans le premier ou dans le second partage des fils de
Clovis, Childebert avait eu le Berry. (Saint Grégoire de Tours, l. III, c. 12,
t. II, p. 192.) Velim , dit-il, Arvernam Lemanem, quæ tanta
jucunditutis gracia refulgere dicitur, oculis cernere (l. III, c. 9, p.
191). Un brouillard épais cachait la vue du pays, lorsque le roi de Paris fit
son entrée dans Clermont.
    [4377] Voyez Sidonius pour la description de l’Auvergne (l.
IV, épit. 21, t. I, p. 793), avec les notes de Savaron et de Sirmond (p. 279 et
51 de leurs éditions) ; Boulainvilliers ( État de la France , tome II, p.
242-268), et l’abbé de Longuerue ( Description de la France , part. I, p.
132-139).
    [4378] Furorem gentium, quœ de ulteriore Rheni amnis
parte venerant, superare non poterat . (Saint Grégoire de Tours, l. IV, c.
50, t. II, p. 229.) Ce fut l’excuse dont se servit un autre roi d’Austrasie,
lorsque les troupes qu’il commandait ravagèrent les environs de Paris.
    [4379] D’après le nom et la position, les éditeurs
bénédictins de saint Grégoire de Tours (t. II, p. 192) placent cette forteresse
dans un endroit nommé Castel Merliac , à deux milles de Mauriac dans la
Haute-Auvergne. Dans cette description je traduis infra comme s’il y avait
intra. Saint Grégoire ou ses copistes confondent à tout instant ces deux
prépositions, et le sens doit toujours décider.
    [4380] Voyez les révolutions et les guerres de l’Auvergne
dans saint Grégoire de Tours, l. II, c. 37, t. II, p. 183 ; et l. III, c. 9,
12, 13, tome II, pages 191, 192 ; de Miraculis S. Juliani , c. 13, t. II,
p. 466. Il décèle souvent sa partialité pour son pays.
    [4381] L’histoire d’Attale se trouve dans saint Grégaire de
Tours, l. III, c. 16, t. II, p. 193-195. Son éditeur, le père dom Ruinart,
confond cet Attale encore enfant, puer, dans l’année 532, avec un ami de
Sidonius du même nom, et qui était comte d’Autun cinquante ou soixante ans plus
tôt. Cette erreur, qui ne peut être imputée à l’ignorance, est si grossière,
qu’elle en devient en quelque sorte moins répréhensible.       
    [4382] Ce Grégoire, bisaïeul de saint Grégoire de Tours
(tome II, pages 195, 490), vécut quatre-vingt-douze ans ; il fut quarante ans
comte d’Autun, et trente-deux ans évêque de Langres. Si l’on peut en croire le
poète Tartunatus, Grégoire fit admirer également son mérite dans ces deux postes
distingués.
    [4383] Comme M. de Valois et le père Ruinart veulent
obstinément substituer Mosa à Mosella qui se trouve dans le
texte, je dois me conformer à ce changement ; cependant, après un examen de la
topographie, il m’a semblé que je pourrais justifier le Mosella du
texte.
    [4384] Les parents de saint Grégoire, Gregorius Florentius
Georgius, étaient nobles d’extraction, natalibus .... illustres ,
et possédaient d’amples patrimoines, latifundia, en Auvergne et en Bourgogne.
Il naquit en 539, fut consacré évêque de Tours en 573, et mourut en 593 ou 595,
peu de temps après qu’il eut fini son histoire. Voyez sa Vie , par Odon,
abbé de Clugny, t. II, p. 129-135, et une nouvelle Vie dans les Mém.
de l’Acad ., etc., t. XXVI, p. 598-637.
    [4385] Decedente atque immo potius percunte ab urbibus
gallicanis liberalium cultura literarum , etc. ( In præf ., t. II, p.
137.) Telles sont les plaintes de saint Grégoire lui-même, qu’il justifie par
ses propres ouvrages. Son style manque également d’élégance et de simplicité.
Dans un rang distingué, il fut toujours étranger à son siècle et à son pays ;
et dans un ouvrage prolixe, dont les cinq derniers livres ne contiennent que
l’espace de dix années, il a omis presque tout ce qui peut exciter la curiosité
des générations suivantes. J’ai acquis, par un jugement long et fastidieux, le
droit de prononcer ce jugement défavorable.
    [4386] L’abbé de Mably (t. I, p. 217-267) a confirmé avec
soin cette opinion du président de Montesquieu, Esprit des Lois , l. XXX,
c. 13.
    [4387] Voyez Dubos, Hist. crit. de la Monarchie

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