Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
terme de
mépris, et réduisait les coupables à la condition moins honorable de simples
citoyens. Tacite, Annal ., I, 43.
[525] Histoire Auguste , p. 132.
[526] Des Metellus ( Hist. Auguste , p. 119). Le choix
était heureux. Dans une période de douze ans, les Metellus obtinrent sept
consulats et cinq triomphes. Voyez Velleius Paterculus, II, II, et les Fastes .
[527] La Vie d’Alexandre dans l’ Histoire Auguste ,
présente le modèle d’un prince accompli ; c’est une faible copie de la Cyropédie de Xénophon. Le récit de son règne tel que nous l’a donné Hérodien, est sensé,
et cadre avec l’histoire générale du siècle. Quelques-unes des particularités
les plus défavorables qu’elle renferme sont également rapportée dans les
fragments de Dion. Cependant la plupart de nos écrivains modernes, aveuglés par
le préjugé, accablent de reproches Hérodien, et copient servilement l’ Hist.
Auguste (voyez MM. de Tillemont et Wotton). Par un préjugé contraire,
l’empereur Julien ( in Cæsaribus , p. 31) prend plaisir à peindre la
faiblesse efféminée du Syrien, et l’avarice ridicule de sa mère.
[528] Les historiens sont partagés sur le succès de
l’expédition contre les Perses : Hérodien est le seul qui parle de défaites ;
Lampride, Eutrope, Victor et autres, disent qu’elle fut très glorieuse pour
Alexandre ; qu’il battit Artaxerce dans une grande bataille, et le repoussa des
frontières de l’empire. Ce qu’il y a de certain, c’est qu’Alexandre, de retour
à Rome, jouit des honneurs du triomphe (Lampride, Hist. Auguste , c. 56,
p. 133-134), et qu’il dit, dans son discours au peuple : Quirites, vicimus
Persas, milites divites reduximus, vobis congiarium pollicemur, cras ludos
circenses persicos dabimus . Alexandre , dit Éckhel, avait trop de
modération , trop de sagesse, pour permettre qu’on lui rendit des honneurs qui
ne devaient être le prix que de la victoire, s’il ne les avait mérités ; il se
serait borné à dissimuler sa perte . (Eckhel, Doct. numis, vet. , tome
VII; page 276) Les médailles le portent comme triomphateur ; une entre autres
le représente couronné par la Victoire, au milieu des deux fleuves, l’Euphrate
et le Tibre. P. M. TR. P. XII. Cos. III. P. P. Imperator paludatus D.
hastam, S. parazonium stat inter duos fluvios humi jacentes et ab accedente
retro Victoriâ coronatur . Æ. max. mod. ( Mus. Reg. Gall. ) Quoique
Gibbon traite cette question avec plus de détail en parlant de la monarchie des
Perses, j’ai cru devoir placer ici ce qui contredit son opinion ( Note de
l’Éditeur ).
[529] Selon l’exact Denys d’Halicarnasse, la ville
elle-même n’était éloignée de Rome que de cent stades (environ douze milles et
demi), bien que quelques postes avancés pussent s’étendre plus loin du côté de
l’Étrurie. Nardini a combattu, dans un traité particulier, l’opinion reçue et
l’autorité de deux papes, qui plaçaient Véies à Civita-Castellana : ce savant
croit que cette ancienne ville était située dans un petit endroit appelé Isola,
a moitié chemin de Rome et du lac Bracciano.
[530] Voyez les IVe et Ve livres de Tite-Live. Dans le cens
des Romains, la propriété, la puissance et la taxe, étaient exactement
proportionnées l’une sur l’autre.
[531] Pline, Hist. nat. , XXXIII, c. 3 ; Cicéron, de
Officiis , II, 22 ; Plutarque, Vie de Paul-Émile , p. 275.
[532] Voyez dans la Pharsale de Lucain une belle
description de ces trésors accumulés par les siècles, III, v. 155, etc.
[533] Se rationarium imperii (Voyez, outre Tacite,
Suétone, dans Auguste, c. ult. , et Dion, p. 832). D’autres empereurs
tinrent des registres pareils et les publièrent (voyez une dissertation du
docteur Wolle, dè Rationario imperii rom. , Leipzig, 1773). Le dernier
livre d’Appien contenait aussi une statistique de l’empire romain ; mais il est
perdu ( Note de l’Éditeur ).
[534] Tacite, Annales , I, II. Il paraît que ce
registre existait du temps d’Appien.
[535] Plutarque, Vie de Pompée , p. 642.
[536] Ce calcul n’est pas exact. Selon Plutarque, les
revenus de l’Asie romaine, avant Pompée, étaient de 50 millions de drachmes ;
Pompée, les porta à 85 millions, c’est-à-dire, 2.744.791 liv. sterl. ; environ
65 millions de notre monnaie. Plutarque dit, d’autre part, qu’Antoine fit payer
à l’Asie, en une seule fois, 200.000 talents, c’est-à-dire, 38.750.000 liv.
sterl., environ 930.000.000 francs,
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