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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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a rassemblé sans aucun goût, une foule de circonstances triviales,
dans lesquelles on démêle un petit nombre d’anecdotes intéressantes.
    [514] Alexandre admit dans sa chapelle tous les cultes
répandus dans l’empire : il y reçut Jésus-Christ, Abraham, Orphée, Apollonius
de Tyane, etc. (Lampride, in Hist. Auguste , c. 29). Il est presque
certain que sa mère Mammée l’avait instruit dans la morale du christianisme ;
les historiens s’accordent généralement à la dire chrétienne ; il y a lieu de
croire du moins qu’elle avait commencé à goûter les principes du christianisme
(Voyez Tillemont, sur Alexandre-Sévère ). Gibbon n’a pas rappelé cette
circonstance ; il paraît même avoir voulu rabaisser le caractère de cette
impératrice : il a suivi presque partout la narration d’Hérodien, qui, de
l’aveu même de Capitolin ( in Maximino , c. 13), détestait Alexandre. Sans
croire aux éloges exagérés de Lampride, il eût pu ne pas se conformer à
l’injuste sévérité d’Hérodien, et surtout ne pas oublier de dire que le
vertueux Alexandre-Sévère avait assuré aux juifs la conservation de leurs
privilèges, et permis l’exercice du Christianisme ( Hist. Auguste , p.
121). Des chrétiens ayant établi leur culte dans un lieu public, des
cabaretiers en demandèrent à leur place, non la propriété, mais l’usage :
Alexandre répondit qu’il valait mieux que ce lieu servît à honorer Dieu, de
quelque manière que ce fût, qu’à des cabaretiers ( Hist. Auguste , p. 131)
( Note de l’Éditeur ).
    [515] Voyez la treizième satire de Juvénale.
    [516] Histoire Auguste , p. 119.
    [517] La dispute qui s’éleva à ce sujet entre Alexandre et
le sénat, se trouve extraite des registres de cette compagnie dans l’ Histoire
Auguste , p 116-117. Elle commença le 6 mars, probablement l’an 223, temps
où les Romains avaient goûté pendant près d’un an les douceurs du nouveau
règne. Avant d’offrir au prince la dénomination d’Antonin comme un titre
d’honneur, le sénat avait voulu attendre pour savoir, s’il ne la prendrait pas
comme un nom de famille.
    [518] L’empereur avait coutume de dire : Se milites
magis servare quam se ipsum, quod salus publica in his esset . Histoire
Auguste , p. 130.
    [519] Gibbon a confondu ici deux événements tout à fait
différents ; la querelle du peuple avec les prétoriens, qui dura trois jours,
et le meurtre d’Ulpien, commis par ces derniers. Dion raconte d’abord la mort
d’Ulpien : revenant ensuite en arrière, par une habitude qui lui est assez
familière, il dit que du vivant d’Ulpien il y avait eu une guerre de trois
jours entre les prétoriens et le peuple ; mais Ulpien n’en était point la cause
; Dion dit  au contraire qu’elle avait été occasionnée par un fait peu
important, tandis qu’il donne la raison du meurtre d’Ulpien en l’attribuant au
jugement par lequel ce préfet du prétoire avait condamné à mort ses deux
prédécesseurs Chrestus et Flavien, que les soldats voulurent venger. Zozime
attribue (I, II) cette condamnation à Mammée ; mais les troupes peuvent, même
alors, en avoir imputé la faute à Ulpien qui en avait profité, et qui
d’ailleurs leur était odieux ( Note de l’Éditeur ).
    [520] Quoique l’auteur de la Vie d’Alexandre ( Hist.
Auguste , p. 132) parle de la sédition des soldats contre Ulpien, il passe
sous silence la catastrophe qui pouvait être une marque de faiblesse dans
l’administration de son héros. D’après une pareille omission, nous pouvons
juger de la fidélité de cet auteur, et de la confiance qu’il mérite.
    [521] On peut voir dans la fin tronquée de l’Histoire de
Dion (LXXX, p. 1371) quel fut le sort d’Ulpien, et à quels dangers Dion fut
exposé.
    [522] Dion ne possédait point de terres en Campanie et
n’était pas riche. Il dit seulement que l’empereur lui conseilla d’aller,
pendant son consulat, habiter, quelque lieu hors de Rome ; qu’il revint à Rome
après la fin de son consulat, et eut occasion de s’entretenir avec l’empereur
en Campanie. Il demanda et obtint la permission de passer le reste de sa vie
dans sa ville natale (Nicée en Bithynie) ; ce fut là qu’il mit la dernière main
à son histoire, qui finit avec son second consulat ( Note de l’Éditeur ).
    [523] Annotation. Reymar ad Dion , LXXX, p. 1369.
    [524] Jules César avait apaisé une sédition par le même mot quirites , qui, opposé à celui de soldats , était un

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