Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
seulement que l’empereur mit un impôt sur les fonds de
terre, et envoya partout des hommes chargés d’en dresser le tableau, sans fixer
comment et pour combien chacun devait y contribuer. Les sénateurs aimèrent
mieux alors approuver la taxe sur les legs et héritages ( Note de l’Éditeur ).
[557] Dion, LV, p. 794 ; LVI, p. 825.
[558] La somme n’est fixée que par conjecture.
[559] Pendant plusieurs siècles de l’existence du droit
romain, les cognati ou parents de la mère ne furent point appelés à la
succession. Cette loi cruelle fut insensiblement détruite par l’humanité, et
enfin abolie par Justinien.
[560] Pline, Panégyrique , 37.
[561] Voyez Heineccius, Antiquit. juris rom ., II.
[562] Horace, II, sat. 5 ; Pétrone, 116, etc. ;
Pline, II, lettre 20.
[563] Cicéron, Philippiques , II, 16.
[564] Voyez ses Lettres . Tous ces testaments lui
donnaient occasion de développer son respect pour les morts et sa justice pour
les vivants. Il sut accorder ces deux sentiments dans la manière dont il se
conduisit envers un fils qui avait été déshérité par sa mère (V, 1).
[565] Tacite, Annales , XIII, 50 ; Esprit des
Lois , XII, 19.
[566] Voyez le Panégyrique de Pline, l’ Histoire
Auguste , et Burmann, de Victigal. passim .
[567] Les tributs proprement dits n’étaient point affermés,
puisque les bons princes remirent souvent plusieurs millions d’arrérages.
[568] La condition des nouveaux citoyens est très
exactement exposée par Pline ( Panégyrique , 37-39,) : Trajan publia une
loi très favorable pour eux.
[569] Gibbon a adopté l’opinion de Spanheim et de Bormann,
qui attribuent à Caracalla cet édit, qui donnait le droit de cité à tous les
habitants des provinces : cette opinion peut-être contestée ; plusieurs
passages de Spartien, d’Aurelius Victor et d’Aristide, attribuent cet édit à
Marc-Aurèle. (Voyez sur ce sujet une savante dissertation intitulée : Joh. P.
Mahneri, Commetatio de Marco Aurelio Antonino, constitutionis de civitate
universo orbi romano data auctore. Halæ, 1772, in-8°.) Il paraît que
Marc-Aurèle avait mis à cet édit des modifications qui affranchissaient les
provinciaux de quelques-unes des charges qu’imposait le droit de cité, en les
privant de quelques-uns des avantages qu’il conférait, et que Caracalla leva
ces modifications ( Note de l’Éditeur ).
[570] Dion, LXXVII, p. 1295.
[571] Celui qui était taxé à dix aurei , le tribut
ordinaire, ne paya plus que le tiers d’un areus et Alexandre fit en
conséquence frapper de nouvelles pièces d’or. Hist. Auguste , p. 127,
avec les Commentaires de Saumaise.
[572] Voyez l’histoire d’Agricola, de Vespasien, de Trajan,
de Sévère, de ses trois compétiteurs, et généralement de tous les hommes
illustres de ce temps.
[573] Il n’y avait pas eu d’exemple de trois générations
successives sur le trône ; seulement on avait vu trois fils gouverner l’empire
après la mort de leurs pères. Malgré le divorce, les mariages des Césars furent
en général infructueux.
[574] Hist. Auguste , p. 138.
[575] Hist. Auguste , p. 140 ; Hérodien, VI, p. 223 ;
Aurelius Victor. En comparant ces auteurs, il semble que Maximin avait le
commandement particulier de la cavalerie triballienne, et la commission de
discipliner les recrues de toute l’armée. Son biographe aurait dû marquer avec
plus de soin ses exploits, et les différents grades par lesquels il passa.
[576] Voyez la lettre originale d’Alexandre Sévère, Hist.
Auguste , p. 149.
[577] Hist. Auguste , p. 135. J’ai adouci
quelques-unes des circonstances les plus improbables rapportées dans sa vie :
autant que l’on en peut juger d’après la narration de son misérable biographe,
le bouffon d’Alexandre étant entré par hasard dans la tente de ce prince
pendant qu’il dormait, il le réveilla. La crainte du châtiment l’engagea à
persuader aux soldats mécontents de commettre le meurtre.
[578] Hérodien, VI, p. 223-227.
[579] Caligula, le plus âgé des quatre, n’avait que
vingt-cinq ans lorsqu’il monta sur le trône ; Caracalla en avait vingt-trois,
Commode dix-neuf, et Néron seulement dix-sept.
[580] Il paraît qu’il ignorait entièrement le grec, dont un
usage habituel, soit dans les lettres, soit dans la conversation, avait fait
une partie essentielle de toute bonne éducation.
[581] Hist. Auguste , p. 141 ; Hérodien, VII, p. 237.
C’est avec une grande injustice que l’on accuse ce
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