Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
60.
[649] Zend-Avesta , tome I, p. 224 ; et Précis du
système de Zoroastre , tome III.
[650] Hyde, de Rel. Pers. , c. 19.
[651] Le même, c. 28. Hyde et Prideaux affectent
d’appliquer à la hiérarchie des mages les termes consacrés à la hiérarchie
chrétienne.
[652] Ammien Marcellin, XXIII, 6. Il nous apprend (si cependant
nous pouvons croire cet auteur) deux particularités curieuses : la première,
que les mages tenaient des brames de l’Inde quelques-uns de leurs dogmes les
plus secrets ; la seconde, que les mages étaient une tribu ou une famille aussi
bien qu’un ordre.
[653] N’est-il pas surprenant que les dîmes soient
d’institution divine dans la loi de Zoroastre comme dans celle de Moïse ? Ceux
qui ne savent pas comment expliquer cette conformité peuvent supposer, si cela
leur convient, que dans des temps moins reculés, les mages ont inséré un
précepte si utile dans les écrits de leur prophète.
……………
Le passage que cité Gibbon n’est point tiré des écrits
de Zoroastre lui-même, mais du Sadder, ouvrage, comme je l’ai déjà dit, fort
postérieur aux livres qui composent le Zend-Avesta, et fait par un mage pour
servir au peuple : il ne faut donc pas attribuer à Zoroastre ce qu’il contient.
Il est singulier que Gibbon paraisse s’y tromper car Hyde lui-même n’a pas
attribué le Sadder â Zoroastre, et fait remarquer qu’il est écrit en vers,
tandis que Zoroastre a toujours écrit en prose (Hyde, c. I, p. 27). Quoiqu’il
en soit de cette dernière assertion, qui parait peu fondée, la postériorité du
Sadder est incontestable : l’abbé Foucher ne croit pas même que ce soit un
extrait des livres de Zoroastre. Voyez sa dissertation déjà citée, Mém. de
d’Acad. des Inscript. et Belles-Lettres , t. XXVII. ( Note de l’Éditeur )
[654] Sadder , art. 8.
[655] Platon, dans l’ Alcibiade .
[656] Pline ( Hist. nat. , l. XXX, c. I) observe que
les magiciens tenaient le genre humain sous la triple chaîne de la religion, de
la médecine et de l’astronomie.
[657] Agathias, l. IV, p. 134.
[658] M. Hume, dans l’ Histoire naturelle de la Religion ,
remarque avec sagacité que les sectes les plus épurées et les plus
philosophiques sont constamment les plus intolérantes.
[659] Cicéron, de Legibus , II, 10. Ce furent les
mages qui conseillèrent à Xerxès de détruire les temples de la Grèce.
[660] Hyde, de Rel. Pers. , c. 23, 24 ; d’Herbelot, Bibliothèque
orientale , au mot Zerdusht ; Vie de Zoroastre , t. II, du Zend-Avesta .
[661] Comparez Moïse de Chorène, l. II, c. 74, avec Ammien
Marcellin, XXIII, 6. Je ferai usage par la suite de ces passages.
[662] Rabbi, Abraham, dans le Tanickh-Schickard , p.
108, 109.
[663] Basnage, Histoire des Juifs , l. VIII, c. 3.
Sozomèrne, l. II, c. I. Manès, qui souffrit une mort ignominieuse, peut être
regardé comme hérétique de la religions mages aussi bien que comme hérétique de
la religion chrétienne.
[664] Hyde, de Rel. Pers. , c. 21.
[665] Ces colonies étaient extrêmement nombreuses.
Séleucus-Nicator fonda trente-neuf villes, qu’il appela de son nom ou de celui
de ses parents. (Voyez Appien, in Syriac , p. 124) L’ère de Séleucus,
toujours en usage parmi les chrétiens de l’Orient, paraît, jusque dans l’année
508, la cent quatre-vingt-seizième de Jésus-Christ, sur les médailles des
villes grecques renfermées dans l’empire des Parthes. Voyez les Œuvres de
Moyle, vol. I, p. 273 ,etc., et M. Fréret, Mém. de l’Académie, t. XIX.
[666] Les Perses modernes appellent cette période la
dynastie des rois des nations. Voyez Pline, Hist. nat. , VI, 25.
[667] Eutychius (tome I, p. 367 , 371, 375) rapporte le
siège de l’île de Mesène dans le Tigre, avec des circonstances assez semblables
à l’histoire de Nisus et de Scylla.
[668] Agathias, II, 164. Les princes du Segestan défendirent
leur indépendance pendant quelques années. Comme les romanciers en général,
placent dans une période reculée les événements de leur temps, cette histoire
véritable a peut-être donné lieu aux exploits fabuleux de Rostam, prince du
Segestan.
[669] On peut à peine comprendre dans la monarchie persane
la côte maritime de Gedrosie ou Mekran, qui s’étend le long de l’océan Indien,
depuis le cap de Jask (le promontoire Capella) jusqu’au cap Goadel. Du temps
d’Alexandre, et probablement plusieurs siècles après, ce pays n’avait pour
habitants que quelques tribus de
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